Une histoire de muscles et d’os

Cet article est spécialement dédié aux adeptes de l’entraînement de haut volume et/ou de haute fréquence afin qu’ils comprennent pourquoi le fait de s’entraîner trop fréquemment peut rapidement devenir contre-productif.

 

Une analogie frappante

Je vous propose de réaliser une analogie entre les muscles et un autre élément fondamental du corps que sont les os.

Tout comme les muscles, les os sont des tissus vivants qui sont en perpétuelle reconstruction. C’est ce qui explique les personnes âgées, à partir d’un certain moment, voient leurs os se fragiliser parce que l’organisme n’est plus aussi efficace pour absorber les nutriments et effectuer une resynthèse des tissus osseux.

Par ailleurs, le manque d’activité physique intense (de type musculation avec charges lourdes), favorise l’attrition osseuse dans la mesure où le corps n’a pas besoin d’un squelette robuste.

Avez-vous déjà observé une radiographie d’un os cicatrisé (suite à une fracture) ? Si tel n’est pas le cas, laissez-moi vous expliquer ce que l’on peut observer. Aux alentours de la fracture initiale, l’os s’est reconstruit et a été un peu plus loin en surcompensant la rigidité et la solidité de l’os à proximité de la cassure initiale.

Ce phénomène est étrangement similaire à celui de reconstruction musculaire.

Tant que l’os ne sera pas fracturé, il ne deviendra pas plus gros.

De la même façon, tant qu’un muscle n’est pas entraîné suffisamment intensément pour rompre les fibres qui le composent, il ne deviendra pas plus gros.

 

Maintenant posons-nous une question : Vous viendrait il à l’esprit de reposer le pied par terre 1 heure après avoir été plâtré ?

Sachez que c’est exactement la même chose pour les muscles. Un muscle qui n’a pas eu le temps de cicatriser ne sera pas plus fort et deviendra même plus faible s’il ne dispose pas d’un temps suffisamment long pour récupérer ET surcompenser (grossir).

En d’autres termes, si vous êtes capable d’entraîner un muscle deux jours de suite, c’est que votre premier entraînement n’en était probablement pas un (au sens du niveau d’intensité). C’est comme si vous aviez reçu un petit coup sur un os mais sans dégât.

L’objectif à la salle de sport est de véritablement briser les fibres des muscles le plus rapidement possible et sans entamer les ressources énergétiques nécessaires à la récupération.

 

C’est pourquoi l’entrainement de haut volume, bien qu’efficace pour certaines personnes et sur un laps de temps défini, n’est pas la meilleure approche pour construire du muscle.

 

Conclusion

Brisez vos muscles comme vous vous briseriez un os, et ensuite prenez bien garde à rester aussi longtemps en convalescence que nécessaire pour leur laisser tout le loisir de récupérer et de grossir.

Je vous invite à essayer les méthodes HIT ou l’intensité maximale et une durée de séance minimale sont les deux éléments essentiels.

Ce n’est pas une approche facile à mettre en place, en particulier si vous avez pris l’habitude de vous entraîner souvent à d’autres sports non intenses (volley, tennis, foot, etc)

Souvenez vous, une activité intense n’est pas soutenable dans le temps !

 

Et vous, quelle est votre fréquence d’entaînement optimale pour laisser suffisamment de temps à vos muscles pour récupérer ?

La sagesse de Jean-Claude Van Damme

 

Les fans des films d’action de Jean-Claude Van Damme seront heureux de lire que ce dernier peut nous apprendre beaucoup de choses en matière de développement physique. D’abord, il possède un physique tout à fait excellent (tout du moins dans ses années fastes). Il y a certainement des bonnes pratiques que l’on peut emprunter à cet athlète (et esthète) pour optimiser notre développement physique.

Dans la suite de cet article nous verrons que parfois, il faut savoir lire plus loin que les mots : preuve par l’exemple.

Entrée en matière

Que celui qui n’a jamais entendu la réplique ci-dessous s’interroge sur l’étendue de sa culture générale :

1+1=11 – Jean-Claude Van Damme

(Indépendamment du sujet de l’article, je trouve que Jean-Claude est tout à fait intéressant à écouter parce qu’il remet en question les choses que l’on tient pour vraies sans jamais les avoir vérifiées nous-mêmes et qu’il se fout de ce que les autres pensent. Finalement, c’est de cette manière qu’on peut réellement apprendre à se connaître.)

Sorti de son contexte cela peut faire sourire. C’est en fait une question d’application de règles. Quelqu’un, à un moment donné, a décrété que la somme de deux unités ferait deux. Il aurait pu aussi décréter que la somme de deux unités ferait onze… On trouve de nombreux autres exemples comme dans le milieu de la logique informatique : pour un informaticien 1+1=10 🙂

(Au lecteur le soin d’élucider ce mystère ou bien de poser la question en commentaires).

Qui a raison qui a tort ? L’essentiel est de se mettre d’accord sur les règles qui font foi et des appliquer pour pouvoir communiquer ensemble.

Quel rapport avec le développement physique ? Les règles à appliquer dans les différents sports et disciplines touchant au développement diffèrent parfois de façon surprenante.

Enquête :

Application à l’entraînement

La grande majorité des pratiquants de musculation tombe dans le piège de se dire que si 2 séries donnent tels résultats, alors 4 séries donneront des résultats 2 fois meilleurs. En fait, il s’agit là d’une des plus graves erreurs en termes de progression en musculation (par ailleurs c’est une erreur de logique). L’exercice intense de musculation fatigue extrêmement le muscle. Ce type de sollicitation n’est pas banal et a pour objectif de détruire du tissu musculaire dans le but de déclencher le mécanisme de surcompensation. En toute logique, un pratiquant expérimenté devrait être capable de détruire plus de muscle (ie effectuer des séances plus intenses et donc moins nombreuses) que le débutant. En suivant ce raisonnement, plus on est expérimenté en musculation, moins fréquemment et moins longtemps on devrait s’entraîner.

On obtient donc une conclusion inverse de celle de la majorité des autres sports ou le but est d’améliorer la technique en ayant recours le moins possible à la force musculaire pour être capable de produire des efforts sur la durée.

Une fois cette règle comprise et appliquée, le développement musculaire du pratiquant passera à la vitesse supérieure. Dans le même temps, il passera largement moins de temps à s’entraîner et plus à récupérer.

Application à l’alimentation

Dans l’univers du développement physique, beaucoup d’autres messages erronés circulent librement. Nombre d’entre eux ne sont étayés par aucune preuve scientifique et sont parfois même des mensonges avérés diffusés pour faire croire que nous ne pouvons pas développer notre physique sans avoir recours à une aide ou autre potion miracle.

Si l’on consomme 1 gr de protéine par kilo de poids de corps, on aura tendance à croire qu’en consommant 2 gr de protéine par kilo, notre masse maigre augmentera deux fois plus vite. Non seulement c’est une croyance fausse mais à un certain point c’est même le phénomène inverse que l’on observe. Il ne faut pas oublier que les protéines demeurent une charge pour le corps qui doit les traiter et qui, si elles ne sont pas nécessaires, doivent être éliminées. La meilleure façon de trouver le bon équilibre en matière d’apport de protéines, c’est de commencer petit et d’augmenter progressivement l’apport. Tout comme en salle vous n’avez sans doute pas commencé en squatant 120 kilos directement mais plutôt 20 puis la progression et l’adaptation s’est mise en place.

L’objectif étant de pouvoir mesurer l’impact de l’augmentation en protéine pour être capable de conclure si oui ou non notre corps est apte à faire bon usage des apports supplémentaires en ce nutriment.

D’une façon générale et mesurable, le seul fil conducteur auquel on peut se fier en matière de progression reste l’augmentation des charges manipulées et/ou du nombre de répétition par série. Les sensations sont une bonne chose mais elles ne permettent pas de mettre une unité de valeur sur la progression. Toutes choses étant égales par ailleurs, passer de 100 kilos au développé couché à 120 kilos implique forcément une progression importante en termes de volume musculaire. C’est peut être aussi simple que cela.

Conclusion

Méfiez-vous des généralités et des pratiques érigées en dogmes par les magasine et par ricochets par de plus en plus de pratiquants aveuglés et endoctrinés dans des routines prévues pour les culturismes d’élite génétiquement mieux dotés que nous tous et certainement chargés de substances de croissances.

Le plus tôt on prend conscience de cet état de fait, le moins de temps on perds dans la construction d’un physique remarquable et le moins de risques on court de se tromper dans notre philosophie de développement.

Jouez avec vos propres règles et changez-les au fur et à mesure que vous évoluez. Vous êtes unique, votre développement physique ne ressemble pas à celui de vos pairs, il vous est propre. Si vous avez besoin de 5 séances par semaine pour progresser (concrètement), vous avez sans doute raison. Si au contraire une seule séance vous permet de progresser plus vite, vous avez aussi raison. C’est la loi de l’essai et de l’erreur qui vous guidera dans votre quête de développement. N’ayez pas peur d’essayer des choses et de commettre des erreurs. Tant qu’elles vous permettent d’avancer, elles sont bénéfiques.

Enfin, ne vous enfermez pas (comme j’ai tendance à le faire) dans une routine qui a fonctionné un certain temps mais qui ne donne plus de résultat. N’ayez pas peur du changement !

Et vous, avez-vous l’habitude de changer et de modifier vos propres règles ?

 

ROME

Le développement de notre physique passe bien souvent par la pratique de la musculation. Cette dernière nécessite la mise en place d’un programme permettant de progresser et d’inscrire cette progression dans le temps.

Il se trouve que la plus sûre façon de se convaincre que l’on est sur le bon chemin est de constater une augmentation continuelle des charges utilisées pour les exercices (cf. Principes Weider). Cependant, il arrive quelquefois que l’ajout de poids se fasse au détriment de la technique.

Pour corriger ce biais, j’ai pris l’habitude de réaliser un petit audit technique de l’exécution des mouvements une fois par semestre au minimum. Cette réflexion me permet de revoir et de corriger ma technique qui peut s’être dégradé au cours du temps.

Je vous propose donc de parler dans cet article du concept de « Range Of Motion Effectiveness » (« Efficacité de l’amplitude du mouvement » en français).

 

L’amplitude, c’est quoi ?

 

On parle d’amplitude de mouvement pour définir l’écart entre la position de départ d’un exercice ou d’un mouvement et la position d’arrivée. Certains exercices ont une amplitude réduite par construction et essentiellement pour des raisons de constitution physique du corps humain.

Qu’on se rassure, il existe beaucoup d’exercices valables sur le plan de l’amplitude pour tous et pour chacun des groupes musculaires. Le vrai problème réside dans la limitation de l’amplitude par le pratiquant lui-même.

 

 

Un constat

 

On observe que beaucoup de personnes se donnent l’illusion de progresser en chargeant leurs barres de plus en plus au détriment de l’amplitude de leurs mouvements. C’est se mentir à soi même que de procéder ainsi. Malheureusement, c’est très tentant surtout lorsque l’on ne progresse plus depuis quelques temps.

C’est ainsi que les squats complets se transforment en ¼ de squat avec paradoxalement une réduction de la sollicitation des muscles. Il n’est plus rare de nos jours de voir des pratiquants faire des exercices avec des charges si lourdes que l’amplitude en devient ridiculement faible (je vous invite à prendre 5 minutes à la fin de votre prochain entraînement pour observer rapidement els techniques et les amplitudes des personnes qui s’entraînenet dans votre salle : vous ne serez pas déçu de l’expérience).

 

 

Un fait

 

Plus l’amplitude du mouvement est grande, plus le développement musculaire sera grand. Les muscles sont prévus pour fonctionner sur leurs amplitudes maximales (toutes proportions gardées). En général, les blessures issues d’un étirement trop accentué sont dues à une mauvaise exécution et/ou à une mauvaise habitude de faire des répétitions partielles.

 

En synthèse:

 

Amplitude de mouvement = x*Développement musculaire

 

Une recommandation

 

Sans surprise, il faut s’efforcer de réaliser ses mouvements sur une amplitude maximale.

Dans un premier temps, cela impactera grandement votre productivité à l’entraînement puisque les mouvements réalisés en amplitude complète sont plus durs et plus éprouvants que ces mêmes mouvements réalisés sur une amplitude réduite.

Ce potentiel de croissance doit être utilisé un maximum. Pourquoi se priver de la moitié de l’amplitude d’un mouvement ? A titre d’exemple il faut :

  • Bien descendre ses tractions de façon à tendre les bras
  • S’assurer de bien descendre les poids au contact du sol lors des soulevés de terre
  • S’assurer de bien faire toucher la poitrine avec la barre lors des développés couchés
  • Descendre les cuisses au dessous de l’horizontale lors de la pratique du squat
  • etc

 

D’une manière générale, il faut privilégier les mouvements qui proposent une grande amplitude pour le potentiel de croissance et de développement qu’ils fournissent. Entre les tractions nuque prise large et les traction en supination mains rapprochées, la dernière version offre une amplitude plus grande et devra être préférées. On entend souvent dire que les tractions prise large permettent d’élargir le dos. Je ne suis pas convaincu de cette affirmation. En revanche, les tractions prise serrées en supination forceront le dos à travailler de A à Z et le potentiel de croissance (et donc in fine d’élargissement) sera plus grand.

 

En bonus, les mouvements effectués en amplitude complète participent aux étirements des muscles et des tissus aponévrotiques et peuvent parfois même se substituer aux pénibles étirements de fin de séance. Par exemple, il suffit de rester suspendu quelques secondes après une série de tractions en amplitude complète pour avoir suffisamment et efficacement étiré les muscles du dos et des bras.

 

Efforcez-vous de toujours exploiter chaque parcelle de l’amplitude des mouvements que vous réalisé à la salle de sport. Par exemple bien souvent, les machines à mollet ne sont pas utilisées correctement.

  • Mieux vaut bien étirer les mollets en bas du mouvement (vraiment à fond, c’est là que ça travaille) et contacter bien en haut du mouvement. Il y a de grandes chances que les courbatures soient au rendez-vous dès le lendemain.
  • Mieux vaut une seule série en amplitude complète qui stimulera le muscle sur la totalité du parcours que 5 séries de répétitions partielles qui ne déclencherons pas la croissance. D’une part les sensations sont bien meilleures, d’autre part les séances en deviennent d’autant plus courtes, intense et productives.

 

Et vous, faites vous attention à bien maximiser l’amplitude de vos mouvement de musculation ?

Un autre outil magique : La corde à sauter

La semaine dernière vous découvriez la kettlebell, cette sorte de poids en forme de boule avec une anse. J’en disais le plus grand bien et j’espère que vous vous en êtes déjà procuré une (plusieurs ?) et que vous tapez dedans depuis lors avec l’acharnement du béotien.

Cette semaine, vous allez découvrir un second outil bien utile pour récupérer plus vite, se définir et blrûler quelques adipositiées tenaces.

A la fin de l’année 2003, je voulais affûter un peu plus ma plastique de façon efficace, rapide et productive dans le cadre de ma ptraique de boxe Anglaise. Je courrais déjà énormément (trop à mon goût) et je n’aimais pas particulièrement cela. J’ai donc cherché un moyen plus efficace, plus rapide et autrement plus “fun” de brûler des calories.

 

La recherche

Cette fois ci la recherche était beaucoup plus simple puisque j’utilisais déjà l’outil en question au début de chacun de mes entraînements de boxe. Il s’agissait en fait tout simplement d’une corde à sauter. Nous l’utilisions dans le but de nous échauffer efficacement avant de commencer les entraînements.

Mais alors pourquoi ne pas utiliser cet objet dans une séance dédiée ?

J’avais trouvé exactement ce que je cherchais. Je me suis empressé de m’offrir une belle corde à sauter “Everlast” avec poignets lestés, roulements et tout le toutim ! Ne restait plus qu’à déterrer la hache de guerre une fois de plus.

 

La trouvaille

 

Peu de temps après la commande je recevais donc ma corde à sauter. J’ai eu la chance d’avoir appris à en faire dans mon club et je sais que ce n’est pas une simple partie de plaisir au départ. Mais les résultats et le potentiel sont tellement grands que cela vaut le coup de passer plus sieurs semaiens à apprendre le mouvement pour ensuite ne plus se concentrer que sur l’effort.

Les séances de corde ont pour objectifs d’être courtes et intenses et à ce titre, répondent bien à notre objectif d’efficacité du développement dans un temps minimum. Les séances d’entre 10 et 30 minutes donnent les meilleurs résultats.

Conseils :

  1. Choisissez une corde avec des poignées lestées de façon à travailler plus intensément.
  2. Choisissez une corde suffissemment longue. Voici un test de longueur de corde : Prenez la corde comme si vous vouliez en faire (soyez patient, ce moment va fatalement arriver !). Ensuite, marchez avec les deux pieds joints sur le milieu de la corde. Montez les poignées de la corde de façon à tendre la corde de part et d’autre. Si vos mains sont un peu au dessus du niveau de votre nombril, la taille et bonne, si elles sont en dessous, la corde sera trop petite. Une corde trop petite rend impossible l’exécution du mouvement alors qu’une corde trop grande permet d’en faire quand même.

 

L’épreuve de l’expérimentation

 

Au départ plutôt réticent à cette activité (image de la petite fille qui fait des la corde à sauter dans la cours de récréation), j’ai vite changé mon fusil d’épaule. Du coup mon regard à changé sur les pratiquants de corde à sauter !

La corde à sauter sollicite intensément les mollets et les épaules. Les fessiers, les abdominaux, le dos et les jambes dans leur ensemble sont soumise à un stress acceptable. Bien entendu, le système cardio respiratoire est mis à l’épreuve 🙂

Il existe plusieurs école pour la corde à sauter. Après les avoir plus ou moins toutes expérimetées, voici celle qui semble être la plus efficace.

Il s’agit en fait de reproduire un combat de boxe de 5 rounds de 3 minutes. Après 5 minutes d’échauffement avec la corde pour faire tranquillement monter la température et dons sans être agressif, prenez 1 minute de repos avant de commencer la première série. En fait, chaque série devra être exécutée avec une intensité haute avec des pics d’intensité maximale pendant lesquels il faut s’efforcer d’imprimer un mouvement de corde le plus rapide possible.

Faites donc 5 séries comme celle là avec à chaque fois 1 minute (maximum) de repos entre les séries. L’objectif étant peu à peu de réduire le temps de repos à 30 secondes entre les séries.

La version ultime (et donc qui donne le plus de résultats) consiste à substituer les temps de repos par un mouvement de corde au ralenti. 3 minutes rapides, 1 minute lente. Ceci comptant pour une série.

Bonne suée garantie

 

Verdict

 

Si vous deviez ne faire qu’une séance de cardio dans la semaine ce serait une séance de corde à sauter. Le résultat a été à la hauteur. Ce n’est pas pour rien que la corde fait partie intégrante des entraînements de beaucoup de combattants.

  • Inconvénient : Mis à part une technique un peu complexe à maîtriser et le fait qu’il faille disposer d’un peu d’espace, honnêtement, il n’y a pas inconvénients.
  • Avantages : Séance de cardio intense et ludique à domicile. Les séances sont d’une durée relativement courte et surtout il est possible de s’arrêter quand on en peux plus sans avoir à marcher pour rentrer jusqu’à chez vous. La corde peut être utilisée toute l’année et quel que soit vos autres activités sportives ou vos cycles de musculation (prise de force, sèche, prise de masse). Dans la ptraique, procéder par cycles permet de ne pas laisser le corps s’abituer à ce type d’effort.

Le second outil magique qu’est la corde à sauter n’attend plus que vous pour vous aider à développer votre physique !

 

Pour aller plus loin

 

Une fois que vous aurez goûté à la corde à sauté de base, c’est à dire deux pieds en même temps, il est possible d’ajouter des varaintes pour casser une monotonie somme tout très relative :au swing, vous voudrez en faire davantage avec cette petite bête ! Sachez qu’il existe de nombreux quatre mouvements, eu aussi très efficaces pour développer l’ensemble du corps :

  • Saut sur un seul pied
  • Saut sur un seul pied alterné
  • Saut double (faire passer deux fois la corde entre chaque saut)
  • Saut croisé (faire croiser les bras pour dégourdire les épaules
  • Saut en apportant les talons au contact des fesses
  • Saut en levant les genoux bien haut
  • etc

Toutes ces variantes sont décrites dans de nombreuses vidéo disponible sur le net. N’hésitez pas à les utiliser dès que possible.

 

Et vous, vous est-il déjà arrivé de trouver une méthode exceptionnelle pour augmenter votre définition ? Laquelle est elle ?

Un outil magique : La kettlebell

 

A la fin de l’année 2011, je voulais affûter un peu plus ma plastique de façon efficace, rapide et productive. Autrement dit, je n’avais pas envi de passer 3 heures par semaine sur un vélo, à pédaler en maronnant.

 

La recherche

 

Je suis donc parti à la chasse aux idées. Alors que je faisais mes recherches en parcourant la toile je suis tombé sur un ouvrage de Tim Ferriss (encore lui) intitulé “4 heures par semaine pour un corps d’enfer“.

J’avais trouvé exactement ce que je cherchais. Je me suis empressé de commander ce bouqin et je l’ai lu et relu en moins d’une semaine.

 

La trouvaille

 

Je recommande la lecture de ce livre parce qu’il répond réellement à des questions pratiques du quotidien pour des gens comme vous et moi qui recherchons des solutions efficaces à expérimenter. Il y a aussi des expériences farfelues mais bon marché et qui fonctionnent pour prendre rapidement du poids et du muscle, faire fondre rapidement un bon paquet de gras, etc. Cela ajoute une petite pointe de fun au processus de développement physique.

En particulier, j’y découvrai un outil magique permettant de sérieusement renforcer sa condition physique et de sanctionner au passage les graisses résiduelles, tout cela pour 20 minutes montre en main !

Comment s’appelle cet outil ? Il s’agit de la Kettlebell :

Conseil : Choisissez une kettlebell en fonte brute plutôt qu’en plastique. En effet, vous allez beaucoup transpirer et si votre kettlebell est en plastique et que vous n’avez pas de gants, celle ci va glisser sans arrêt.

 

L’épreuve de l’expérimentation

 

Comme cela faisait quelques temps que je n’arrivais pas à réduire davantage mon taux de graisse, j’ai sauté le pas et je commandais un de ces engins de mort sur le site Amazon. Comme j’étais un peu fier de mes années de pratiques de musculation, je choisissais directement le poids standard pour homme (24kg). Après coup je me suis rendu compte que j’avais eu les yeux plus gros que le ventre mais au moins le challenge était bien là !

Pour le poids il est conseillé d’opter pour un kettlebell respectivement de:

  • 24 kilos pour les hommes en bonne condition physique
  • 16 pour ceux qui débutent
  • 16 kilos pour les femmes en bonne condition physique
  • 10 pour celles qui débutent

Et je me dépêchais d’apprendre la correcte éxécution de l’unique mouvement qui allait faire la différence : Le swing.

Pour faire simple, le swing est un mouvement de balancier que l’on impulse au poids uniquement en contractant les hanches, les fessiers et les ischios jambiers. Le poids est initialement maintenu par les deux mains entre les jambes écartées de la largeur des épaules. De nombreuses vidéos sur le net présentent ce mouvement. N’hésitez pas à les regarder conscienscieusement.

Attention, il ne faut pas se fier aux apparences, c’est un mouvement qui n’est pas simple à maîtiser.

Il sollicite (je dirais plutôt sanctionne) en premier lieu les muscles de la chaîne postérieure (fessiers, ischios jambiers, molets) et tout le dos avec également un bon stress au niveau des avant bras et dans une moindre mesure des épaules et des quadriceps. En gros il n’y a que les pectoraux qui sont épargnés dans la bataille.

Comme il est rare de solliciter ces muscles de cette manière, les premières séances se voudront difficiles et entraîneront une bonne suée et de bonnes courbatures dès le lendemain ! Néanmoins, avec de la régularité, les progrès arrivent assez vite au niveau des performances.

 

Verdict

 

Si vous ne deviez faire qu’une séance par semaine et qu’un seul exercice, ce serait le swing avec votre kettlebell. Le résultat a été stupéfiant. D’autant plus impressionnant que j’étais déjà en très bonne condition physique avant de commencer ce programme.

  • Inconvénient : Le prix (72€ pour une kettlebell de 24 kilos). Tout est relatif, cet objet fera certainement parti de votre succession 🙂 Et plus vous l’utiliserez plus vous retarderez cette succession ;). Pas d’autre inconvénient.
  • Avantages : Permets de faire des exercices ludiques à domicile et d’une efficacité redoutable. Les séances sont très courtes et très intenses. En dix ans de pratique, c’est le seul ustensile qui m’adonné des résultats aussi visibles et aussi rapidement. Les kettlebell peuvent être utilisés toute l’année et quel que soit vos autres activités sportives ou vos cycles de musculation (prise de force, sèche, prise de masse). Pas d’entretien et discret 😉

Les séances sont courtes et intenses et au bout de 4 semaines les résultats sont déjà nettement visibles.

L’outil magique qu’est la kettlebell n’attend plus que vous pour vous aider à développer votre physique !

 

Pour aller plus loin

 

Une fois que vous aurez goûté au swing, vous voudrez en faire davantage avec cette petite bête ! Sachez qu’il existe de nombreux autres mouvement dont les quatre mouvements suivants, eux aussi très efficaces pour développer l’ensemble du corps :

  • Le snatch
  • Le turkish get up
  • Clean
  • Clean & jerk

Tous ces mouvements sont décrit dans de nombreuses vidéo disponibles sur le net. En revanche, il peut être intéressant de vous faire accompagner au départ pour bien maîtriser la technique (surtout si vous avez un club qui propose ce genre de service près de chez vous).

En plus du livre “4 heures par semaine pour un corps d’enfer”, la lecture de l’ouvrage de référence dans l’entraînement aux kettlebell est recommandée pour toute personne souhaitant tirer davantage de résultat et apprendre d’autres mouvements de base. Il s’agit du livre de Pavel Tsatsouline “Enter the Kettlebell!: Strength Secret of the Soviet Supermen

Et vous, vous est-il déjà arrivé de trouver une méthode exceptionnelle pour développer votre physique ? Laquelle est-elle ?

Une histoire d’expertise

 

Ce qui est tout à fait génial dans le processus de développement physique, c’est qu’il nous appartient complètement. Comme j’aime à le dire, vous êtes la seule personne responsable de vous-même et de votre développement. Ceci implique :

  • Que vous êtes seul responsable de votre apparence et votre développement
  • Que vous êtes à la meilleure place pour agir. Vous êtes seul maître à bord

 

Vous voulez maigrir, faites donc ce qu’il faut et commencez peut-être par faire plus de sport puis par moins manger. Prendre du muscle, essayer donc la musculation !

 

Ainsi donc, votre développement vous appartient, au même titre que votre corps et votre liberté. Et vous pouvez choisir de faire dans la grandeur (ou bien de rester dans la moyenne ou pire, de vous négliger).

 

La pièce maitresse

 

Vous êtes la pièce maitresse de votre destinée. Vous avez en main tous les leviers pour vous diriger là ou vous souhaiter aller. En gros vous avez les pleins pouvoirs (vous en doutiez ?)

Vous pouvez décider maintenant d’agir sur votre développement physique et de commencer à faire ces petits changements qui finiront par transformer votre apparence et votre vie.

Sur le chemin, il y aura des « Gatekeepers » qui essaieront soit de vous mettre des bâtons dans les roues soit de vous démotiver dans vos entreprises. Mais sur ce même chemin il y aura des personnes bien intentionnées qui seront prêtes à vous aider et à vous conseiller autant que faire se peut pour que vous atteigniez vos objectifs. Efforcez vous de chercher cette dernière catégorie de personne car ils seront autant de catalyseurs de votre transformation.

 

Expert

 

Une autre conséquence de votre entier pouvoir sur vous-même réside dans le fait que personne ne peux se mettre à votre place et par conséquent, personne ne peux en savoir autant que vous-même sur vous. Vous êtes la seule personne à savoir ce que vous aimez réellement faire ou ne pas faire. Vous seul connaissez votre degré de motivation à chaque instant.

 

Un expert est une personne qui a commis toutes les erreurs possibles, dans une domaine très restreint

Niels Bohr

 

Personne ne pourra se substituer à vous dans votre acquisition d’expertise de votre développement

Tout au plus, les autres « experts » ont réussi dans leur développement, mais ils ne partaient pas du même niveau que vous et n’avaient vraisemblablement ni les mêmes capacités, ni les mêmes ambitions.

Les facteurs à prendre en compte sont trop nombreux et les gens trop différents pour que l’on puisse leur appliquer la même recette en espérant avoir les mêmes résultats. Néanmoins, certaines pratiques ont eu plus de succès sur une plus grand nombres de personnes que d’autres. Ce sont ces techniques que nous allons rechercher à travers ce blog.

 

Vous êtes différent

 

Chaque personne en ce bas monde a sa propre histoire, ses propres rêves, ses propres idéaux, ses propres origines et ses propres convictions. Ce que j’essaie de dire, est double :

  • En matière de développement physique, il existe autant d’expert que de personne
  • N’ayez pas peur d’expérimenter les choses : plus vous vous trompez, plus vous apprenez plus vous devenez un expert

 

J’en terminerai par une citation d’un spot publicitaire bien connu qui vous ordonne de n’écouter que vous (c’est pour une boisson gazeuse…). Soyez quelque peu borné sans toutefois que cela nuise à votre développement. Si vous apprenez de vos erreurs, vous changerez de vous-mêmes les habitudes qui ne fonctionnent pas pour vous et vous optimiserez votre comportement et votre programme alimentaire et d’entraînement.

Prenez le meilleur de tous les systèmes qui ont fonctionné autour de vous pour créer votre système expert spécialement adapté pour vous et pour vos objectifs !

Souvenez-vous, les experts sont ceux qui n’ont pas eu peur de prendre des décisions et d’apprendre de leurs erreurs.

Vous êtes l’expert de votre développement physique.

 

Est-ce que vous vous considérez comme un expert ? Comment comptez-vous développer votre expertise ?

La règle des 4 P

 

A partir d’un certain temps, les pratiquants de musculation sont généralement confrontés à une période de stagnation. On parle alors de l’atteinte d’un « plateau ». Dès que ce cas de figure se présente, il est important d’en prendre conscience afin d’actionner les leviers qui permettront de relancer la croissance et la progression. Dans tous les cas, il faut éviter coûte que coûte de rester trop longtemps sur le plateau, voire de régresser.

 

Pourquoi stagnons-nous ?

 

Les débutants ont l’avantage de n’avoir jamais choqué leurs muscles de façon si stressante et si répétée avant de poser le pied dans une salle de musculation. L’entraînement aux poids est assez spécifique dans son approche et dans sa pratique par rapport aux autres sports que l’on peut connaître. Ceci implique le fait que les résultats sont souvent impressionnants dès le départ et visibles quelques semaines seulement après le début de la mise en place du programme.

Malheureusement, le corps va s’adapter plus ou moins rapidement et arriver à un équilibre dans lequel il sera capable de vaincre le stress imposé lors de l’entrainement, et ce, sans avoir besoin de construire davantage de muscle. Il faut savoir que la construction de muscle demande beaucoup d’énergie et de temps à l’organisme et que par ailleurs, cette activité est l’une des moins prioritaires à ses yeux.

 

Les vestiges du passé

 

L’espèce humaine a longtemps suivi le schéma du nomadisme et il était fréquent pour les civilisations d’alors, de ne pas disposer de nourriture de façon abondante. Aussi, l’évolution a privilégiée les profils génétiques qui étaient soit très fort physiquement et résistant constitutionnellement, soit capable de stocker facilement de la graisse et/ou capable de fonctionner avec assez peu d’apport calorique. Il faut bien comprendre que pour le corps humain, les muscles ne sont pas les tissus prioritaires. De surcroît, ces derniers consomment plutôt beaucoup d’énergie même lorsqu’ils sont au repos.

C’est pourquoi, la bonne logique consiste pour ce dernier à minimiser la masse maigre pour diminuer l’énergie nécessaire à la survie de l’ensemble. Ceci explique également pourquoi il est tellement difficile de construire du muscle 🙂

 

C’est ainsi qu’avant de s’atteler à la surcompensation, qui est l’étape la plus importante lorsque l’on souhaite développer sa masse maigre, le corps devra au préalable :

  • Assurer les fonctions vitales (métabolisme basal, respiration, battements du cœur, etc)
  • Lutter contre les agressions extérieures (microbes et virus)
  • Renouveler continuellement les tissus (muscles, os, cheveux, ongles, peau, etc)
  • Réparer les muscles endommagés par une activité anormale

C’est seulement après cette série de tâches que le corps sera en mesure de surcompenser en construisant davantage de muscle.

 

Comment savoir si l’on stagne ?

 

Il y a deux approches pour se rendre compte que l’on stagne. Une quantitative et l’autre qualitative :

La première consiste simplement à se baser sur des données mesurables mettant en évidence un manque de progression :

  • Pas d’augmentation de charge d’une séance sur l’autre pour un exercice
  • Pas d’augmentation du nombre de répétition pour un même exercice par rapport à la dernière séance (Mieux vaut essayer de faire plus de répétition avec le même nombre de séries que de faire autant de répétition et d’ajouter des séries, nous en reparlerons)
  • Pas de prise de poids depuis la pesée d’il y a 7 jours
  • Etc

Objectivement, donc il est possible de dire que l’on stagne lorsque les variables ci-dessus sont examinées et qu’elles ne reflètent pas d’amélioration sur le court terme.

La seconde consiste en une analyse holistique de son état :

  • Baisse de tonus
  • Fatigue chronique
  • Manque d’appétit
  • Difficultés d’endormissement et sommeil non réparateur
  • Difficultés de concentration
  • Propension à tomber malade plus facilement
  • Etc

Il est plus difficile de se rendre compte de son surentraînement en utilisant les facteurs qualitatifs. Mais il convient de toujours être sous observation pour détecter l’arrivée ou l’accentuation d’un des symptômes cités.

 

Dans ce cas, il est urgent d’agir et d’appliquer une règle simple !

 

Quelle est la solution la plus simple pour relancer la croissance ?

 

Si l’on n’a pas envi de trop se prendre la tête il suffit d’appliquer la règle des 4 P.

Cette règle stipule que dès lors que l’on a pas fait de progrès, que ce soit en matière de prise de masse ou de gain en force plus de 3 séances de suite, il convient d’augmenter les 3 leviers suivants dans l’ordre :

  • Plus de nourriture
  • Plus de charge
  • Plus de repos

Le résultat sera « plus de progression »

La règle des 4P
La règle des 4P

Mise en œuvre de la règle des 4P

 

Dès lors que les premiers signes de stagnation apparaissent, il faudra appliquer la méthode à différents paliers.

  • Plus de nourriture

Analyser (succinctement) vos apports calorique et en proportion de protéine et augmentez les simplement d’environ 10%. Concrètement cela reviens à augmenter un peu chacune de vos rations alimentaires. Si le problème se règle et que la progression repart, considérez le problème comme réglé jusqu’au prochain plateau.

 

  • Plus de charge

Si le premier point n’a pas été suffisant pour relancer la croissance ou dès l’atteinte du prochain plateau, il conviendra de se poser la question des charges utilisées à l’entrainement. Est ce que ces charges augmentent bien régulièrement ? Si tel n’était pas le cas il faudra se donner une semaine pour essayer d’augmenter les charges de 5 à 10%. Si la machine repars c’est parfait. Dans le cas contraire, il faudra actionner le dernier levier.

 

  • Plus de repos

En cas d’échec des deux premiers leviers, il ne vous restera plus qu’à lever le pied sérieusement sur la fréquence de vos entraînements en passant à 2 ou 3 par semaine. Si les premiers leviers n’ont pas pu vous remettre en selle c’est que la machine (vous et votre corps) est fatiguée.

Dans ce cas, réduction de la fréquence des entrainements, allongement des délais de récupération entre deux séances, optimisation et allongement de votre temps de sommeil seront les derniers remparts.

En cas d’échec, prenez 1 à 2 semaines de repos complet (aucune activité physique exigeante).

 

Dans la plupart des cas, l’application de cette méthode progressive des 4P vous permettra d’optimiser votre développement physique en répondant de façon graduelle à votre stagnation.

 

Et vous, comment réagissez-vous lorsque vous stagner ? Quelles stratégies adoptez-vous pour relancer le développement ? Vous rendez-vous seulement compte de l’arrête de votre progression ?

Inspiration : Marathon de Paris

 

Aujourd’hui, dimanche 15 avril 2012, et alors que j’écris ces lignes, des milliers de coureurs sont en train de relever un challenge de taille : Courrir le marathon de Paris.

 

Présentation du Marathon de Paris

Le Marathon de Paris, c’est une épreuve de course à pied de 42,195km dans la capitale de France. Elle est réputée pour son attractivité, son rayonnement et sa difficulté.

Logo Marathon de Paris 2012

En effet, le Marathon de Paris est parmi les 5 plus importants marathons du monde (avec ceux de New-York, Londres, Berlin et Chicago). En chiffre, ce sont plus de 100 nations représentées par environ 40 000 participants (dont 16 000 étrangers) qui relèvent ce défi.

Le parcours

Ci dessous le parcours officiel du marathon, repris du site non moins officiel !

Marathon Paris 2012
Marathon Paris 2012

 

Un départ au pied de l’Arc de triomphe, pour ensuite descendre les Champs-Elysées, direction Concorde, puis la Place de la Bastille via la rue de Rivoli pour rejoindre ensuite le bois de Vincennes. Le retour se fait en direction de la tour Eiffel en passant par la cathédrale Notre-Dame., puis sur la Tour Eiffel.

A coeur vaillant, rien d’impossible

Proverbe paysan

Principaux enseignements

C’est en écoutant la radio à la salle de sport ce même jour du seigneur que je me suis rappelé qu’un certain nombres de personnes de mon entourage avaient comme objectif de participer à cet évènement.

Lors de mon retour en empruntant le métro, j’ai pu aperçevoir les coureurs vétus de leur coupe vent bleu caractéristique distribué par les organisateurs. Aujourd’hui, dans cette rame de métro, je n’étais pas seul à être content de moi. Pour ma part, j’avais réalisé ma séance de sport d’accord, mais les coureurs eux, avaient concrétisé un objectif peut-être relativement plus difficile.

Cette emulation et ce rassemblement de personnes autour d’un évènement sportif de cette ampleur nous rappelle que nous ne sommes pas les seuls à nous donner du mal pour progresser tous les jours dans le développement de notre physique. Cela change des retours du boulot les soirs de semaine ou les gens sont fatigués de n’avoir fait aucune activité physique et ont une mine de détérré.

Quelle que soit l’activité physique pratiquée, elle ne peut être que bénéfique sur votre mental, sur votre physique et dans votre vie.

 

Nos amis les coureurs

On peut classer les coureurs de marathon en 4 catégories:

  • Le professionnel

Le professionnel s’entraîne presque exclusivement pour cette occasion. Il est rompu à ce type d’épreuve et fait généralement référence en matière de performance et de connaissance de la discipline. Dans le cas du marathon de Paris, il semble que ces premiers soient plutôt bien représentés dans les rangs.

  • Le confirmé

Le confirmé est un passionné de course à pied mais il se trouve qu’il a accessoirement un travail, une famille, des hobbies, des amis, etc, qui lui laissent bien moins de temps que le professionnel pour se préparer. Néanmoins, il performe de manière très respectable est participe régulièrement à ce type d’évnènement. Là encore, ce type de profil est bien représenté (bien que moins que la catégorie précédente).

  • L’amateur

L’amateur ressemble au confirmé mais il a moins d’ambition et il dispose de moins de temps pour vivre cette passion. Généralement, le confirmé passe par le stade d’amateur et en fonction de ses performances et de ses facilités, ce dernier glissera vers la catégorie supérieure plus ou moins rapidement.

  • Le béotien

Certain ont lancé une malheureuse parole en l’air le jour de l’an qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd: “Moi cette année ma résolution c’est de courrir le marathon de Paris”, ou bien ils ont perdu un pari, ou encore ils veulent simplement tester leur motivation et leur capacité dans une rude épreuve. C’est l’occasion de se challenger à plusieurs, de se supporter mutuellement, de se rassembler autour d’un défi commun entre amis et de se retrouver pour célébrer un accomplissement. Bref, c’est la vie !

Tous ont un point commun : Ils étaient présents au départ de l’épreuve. Ces femmes et ces hommes ont su garder le cap et relever ce défi sans fléchir. Ils ont su faire preuve de motivation et de détermination.

Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu

Jules César

Bien que je ne sois pas coureur (pas même coureur du dimanche) je suis content de voir que cette manifestation prend de l’ampleur, cela conforte le fait que les gens motivés et volontaires sont encore présents parmi nous et bien vivants !

Suivre leur exemple et appliquer cette motivation et cette détermination dans son entreprise de dévloppement physique au quotidien permettra de rester focalisé sur ses objectifs. Ce transfert permet également l’émulation et l’automotivation.

Si tant de gens on pu relever ce défi, vous pouvez aussi relever les vôtres !

 

Le mot de la fin

Qu’il me soit permis ici de témoigner mon respect pour celles et ceux qui ont été capable de se fixer l’ambitieux objectif de participer (voire de terminer) cette édition du marathon de Paris.

Dans la quête du développement physique, toute action qui nous rapproche de notre moi idéal est à considérer comme telle. Un marathon est un moyen comme un autre de développer son physique et surtout son mental.

 

Après l’effort, le réconfort

Proverbe paysan

Bravo aux coureurs, bonne récupération et bon dimanche à tous

 

Et vous, avez-vous participé à cette édition du marathon de Paris ? Si oui pour quelles raisons ?

Vous n’avez pas le temps ? Prenez-le !

 

Quand il s’agit de trouver des excuses pour ne pas faire d’activité physique et sportive, voici ce que l’on entend généralement :

Je n’ai pas le temps d’aller faire du sport

Un paresseux


Le temps

Le temps a ceci de bon qu’il est tout à fait impartiable. Que vous soyez riche ou pauvre, français ou américain, une journée n’aura pas plus de 24h (sauf au moment des changement d’heure mais cela n’est pas le sujet).

Le temps passe de la même façon pour vous, pour moi, pour votre voisin, pour notre président, pour votre boss, pour votre coach et aussi pour tous vos collègues sportifs. En voici un concept égalitaire !

 

 

 

[important]Remarque : Les derniers trouvent le temps de s’entraîner et ne cherchent pas d’excuses pour se justifier.[/important]

 

Mais comment font-ils pour trouver le temps ?

La problématique du temps peut trouver un début de réponse dès qu’on la regarde à travers un prisme à deux dimensions :

  • L’organisation
  • La gestion des priorités

Bien que ces deux concepts soient relativement proches, ce n’est qu’une fois que l’on s’est un peu organisé que l’on peut faire les bons choix en termes de priorité.

 

L’organisation :

Il y a un temps pour toute chose

Proverbe Chinois

 

Comme dans toute entreprise, c’est la répétition et la régularité qui constitue le socle de la réussite. Nous sommes ce que nous faisons pour 80% du temps. Une fois que les objectifs ont été écrit, il s’agit de mettre en œuvre un plan qui permette de les atteindre. Ainsi, il faudra planifier son alimentation, son repos et ses entraînements, bref laisser le moins de chose au hasard. En effet, il faut pouvoir mesurer ses progrès et ajuster quantitativement et qualitativement les éléments du programme pour l’optimiser au fil du temps.

En l’espèce, il ne parait pas insurmontable de bloquer 2 à 3 créneaux d’une heure qui seront réservés pour vos activités sportives.

L’idée principale du paragraphe est de prendre conscience que si vous n’avez pas le temps de faire du sport, c’est soit parce que :

  • Vous ne voulez pas vraiment en faire
  • Vous avez un problème de motivation
  • Vous êtes mal organisé

En tout il y a un juste milieu. Se rendre tous les jours à la salle est compliqué (et s’avère rapidement contre productif sur du moyen long terme) mais ne pas y aller n’est pas non plus la bonne solution.

La gestion des priorités :

Une fois un socle défini, il s’agira de gérer les priorités par rapport à vos séances de sport. Parfois, un impondérable vous empêche de vous rendre à votre entraînement. Plutôt que de pester contre le sort, il peut être judicieux d’utiliser ce changement à votre avantage en changeant de routine par exemple ou bien, si l’évènement vous empêche d’aller à la salle plusieurs jours de suite, en prévoyant un espace temps de repos et de récupération. (Attention toutefois à ne pas abuser ce cette astuce !)

Lorsqu’il semble que le temps se fait rare et que déjà quelques séances sont passées à la trappe, posez-vous ces questions :

  1. Combien d’heures ai-je passé devant la télé cette semaine ?
  2. Combien de temps ai-je passé à ne rien faire (ce qui certaine fois est mieux que de regarder la télé)
  3. N’ai-je pas trop dormi cette semaine ?
  4. Sérieusement est-ce que je n’aurais pas pu travailler 3 heures de moins cette semaine ?

Bref, faites la chasse au temps gaspillé et vous trouverez bien 3 ou 4 heures sur les 168 heures de la semaine.

 

Vous n’êtes pas seul

Vous n’avez pas le monopole des tuiles qui peuvent vous tomber dessus. D’entre toutes, ce sont les personnes suffisamment motivées et organisées qui trouvent toujours le temps de caler leurs séances de sport dans la durée et dans la régularité qui progressent réellement et significativement.

Finalement, un physique en bonne forme et une bonne santé devraient être suffisant pour vous forcer à mieux vous organiser et à passer maître dans l’art de gérer les priorités.

 

Et vous comment faites vous pour dégager du temps pour prendre soin de vous et de votre corps ?

Pourquoi vous devez développer votre physique

En matière de développement physique, nul homme n’a le droit d’être un amateur

Platon

 

La réponse que propose Platon est pour le moins simple et directe. Développons un peu plus le point et essayons de nous convaincre que le développement physique est une composante essentielle de notre vie.

 

L’homme n’est pas simplement un cerveau qui se déplace

 

L’évolution a voulu que nous ayons un corps qui nous permette de nous mouvoir pour chercher, trouver et récolter de la nourriture. Le corps humain s’est adapté au cours de notre longue évolution. Par le passé il y avait peu de grands boulversements dans la manière dont vivaient nos ancêtres. En revanche, depuis quelques décennies, ces bouleversements de nos modes de vie sont devenus trop rapides pour laisser le corps s’adapter. De nos jours, une très grande partie des français travaillent dans le tertiaire et n’utilisent plus ni leur corps ni la force physique pour gagner leur vie.

Dans le même temps, la nourriture est devenue plus abondante et beaucoup plus disponible et plus facile d’accès. La qualité des produits alimentaire s’est dégradée pour répondre aux exigences de productivité à bas coût que notre société impose (mais également à la notion de plaisir gustatif facile que la pression de nos environnement de vie favorise). En complément, l’éducation sur le terrain de l’alimentation a été délaissé et peu de gens connaissent le fonctionnement de notre corps et le métabolisme des aliments.

Le croisement de ces facteurs est une cause majeure du surpoids en France. De façon plus inquiètante il faut nous rendre à l’évidence que peu de gens maîtrisent leur apparence physique.

Notre niveau de vie s’est amélioré, c’est indéniable. Le confort que nous avons maintenant était inimaginable quelques siècles en arrière. Paradoxalement, de plus en plus de personnes souhaitent posséder un physique plus tonique, plus musclé et moins gras (pour différentes raisons valables).

 

Pourquoi doit-on s’efforcer de développer son physique ?

  • Pour être mieux dans son corps et donc dans sa tête

Les personnes qui ont un corps plus musclé et moins gras que la moyenne, ont également une meilleure estime d’eux même et croient d’avantage en leurs capacités physiques et mentales. En conséquence, elles ont tendance à mieux s’en sortir et à progresser plus vite dans la vie.

  • Pour être en capacité de se saisir des opportunités que la vie nous présente

Lorsque l’on se trouve fatigué, voire malade, on court le risque de passer à côté de beaucoup d’opportunités de découverte, de rencontre, de plaisir, et d’épanouissement. La vie étant courte, chaque opportunité perdue à cause d’un physique qui ne serait pas à la hauteur est une perte sèche d’expérience de vie. Il n’y a rien de plus frustrant que de se retrouver malade alors que l’on avait prévu des vacances tant méritées à la montagne. D’un autre côté, en développant et en maintenant un physique au top, on est plus enclin à saisir des occasions de découvrir d’autres sports et de faire des activités physiquement plus exigeantes (ce qui rejoint le point 1)

  • Pour rester loin de la médecine curative, vivre plus vieux et en meilleure santé

Mieux vaut prévenir que guérir

Proverbe médiéval

En termes de santé, la meilleure démarche reste la prévention et l’observation. Généralement lorsque l’on détecte des signes de maladie c’est que le corps est déjà entré dans un processus de défense et il est alors trop tard pour agir. Nous serons alors nécessairement affectés (de manière plus ou moins dure) par cette maladie. Accorder attention et soin à notre corps est une bonne façon de rester en forme et en bonne santé tout au long de l’année. Nous en reparlerons.

Qui veut voyager loin ménage sa monture

Proverbe paysan (sans doute médiéval)

  • Pour se protéger contre un environnement agressif

Le type d’agression extérieure a changé au fil du temps. Hier il fallait faire preuve de force physique pour se défendre contre des attaques (de bêtes ou bien d’autres hommes). Maintenant, il faut pouvoir résister au stress du travail et à l’agitation des grandes villes dans lesquelles nous exerçons nos métiers.

Dans les deux cas, le corps est le premier rempart. S’il est en bonne santé et en bonne condition, il nous aidera à affronter notre quotidien. Si en revanche il est faible et fatigué, il nous pénalisera dans ce même quotidien.

  • Pour s’améliorer tout simplement

Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour

Confucius

Le développement physique et mental est un processus continu qui débute dès la naissance et ne s’arrête jamais (ou à la mort, mais après cela ce n’est plus un problème), dans l’optique de toujours faire mieux que précédemment mais aussi pour répondre à des enejeux changeants en fonction des rythmes de vie, de l’environnement et de l’âge. Pour faciliter les transitions entre objectifs, le meilleur moyen est de connaitre son corps et les bonnes pratiques pour maitriser sa transformation et l’emmener là ou vous souhaitez aller.

  • Pour se faire du bien

Notre physique nous appartient. Nous avons un grand pouvoir sur notre apparence et notre condition physique et c’est également un moyen simple pour nous procurer du plaisir et de la satisfaction.

C’est vous qui disposez du plus grand pouvoir sur votre développement physique, ne l’oubliez pas

 

En conclusion

 

Un physique harmonieux et développé peut être vu comme :

  • Une garantie contre les maladies
  • Un allié dans nos entreprises quotidiennes
  • Une carte de visite dans nos relations sociales
  • Un socle sur lequel l’esprit peut s’appuyer pour progresser également

 

Mais le plus intéressant se trouve sans doute dans vos commentaires ! D’après vous, pourquoi doit-on développer notre physique ?