Le point commun des Golgoths

Ce post d’aujourd’hui, je l’espère, vous permettra de ne pas perdre du temps dans votre transformation physique et dans votre quête de plus de muscle. J’ai eu l’occasion de voir beaucoup de pratiquants et de clients au fil de mes années de pratiques assidues un peu partout dans le monde (civilisé).

J’ai pu être témoin de belles avancées mais aussi de stagnations flagrantes et subies (je n’ai pas été épargné ni par l’une ni par l’autre :))

J’ai trop longtemps refusé de voir une vérité absolue que partagent tous les pratiquants les plus gros et les plus développés.

Ce trait en commun c’est que tous les pratiquants les plus baraqués déplaçaient des charges impressionnantes sans exception. Je répète, tous sans exception.

Travailler pour la forme

« Entraînez-vous pour la forme, la force suivra » – Sig Klein

On entend qu’il est possible de s’entraîner pour la forme et que la force viendra par la suite. Je pense que je suis l’exemple qui montre que ce n’est pas aussi simple et je m’inscris donc en faux… Il m’aura fallu beaucoup de temps pour comprendre ceci d’autant plus que j’aime bien la sensation de brûlure et les entraînements intenses avec peu de temps de repos qui ne sont pas spécialement les mieux adaptés pour avancer en force…

Peu importe la manière dont vous vous y prenez, le plus important est de toujours progresser en force (de manière cyclique au moins). Pour cela, il vous faudra expérimenter plusieurs programmes afin de trouver celui ou ceux qui vous permettrons de faire les gains les plus rapides et les plus francs.

Le chemin à l’envers

Là où je me suis trompé c’est que j’ai suivi les conseils d’Arnold, qui est quelque part l’idole de beaucoup d’entre nous, alors qu’il était déjà à un niveau de développement beaucoup trop éloigné. Au début on obtient des résultats intéressant en fonction de sa génétique.

La même chose se produit aujourd’hui avec les culturistes actuels. Ils vont tous recommander de faire des séries plutôt longues et d’aller à la faillite tout le temps mais ils sont déjà tellement loin devant. Il n’y a pas de comparaison possible avec le pratiquant moyen.

Et en tout état de cause, ce n’est pas grâce à l’entraînement qu’ils préconisent aujourd’hui qu’ils se sont forgé les physiques qu’ils avaient quelques années auparavant.

C’est uniquement grâce aux exercices de base lourds et en cultivant la force qu’ils sont pu bâtir le socle qu’ils s’efforcent maintenant de peaufiner.

Pour étayer mon propos je ne prendrai que deux exemples (mais il y en a beaucoup) :

  • Arnold Schwarzenegger est bien connu pour avoir participé et gagné bon nombre d’épreuves de force et de powerlifting.
  • L’ancien Mr Olympia, Ronnie Coleman, continue de tenir en respect beaucoup de sportifs de force.

Bref, avant de faire de la finition, ces Golgoths ci sont passé par la case décuplement de force. Cette case, ils ne l’on d’ailleurs jamais quitté si on regarde bien.

Quand on me dit qu’Arnold manipulait des poids léger pour ses écartés ou autre pull over, je réponds simplement que ces exercices de finitions avaient été faite après des développés couchés à la barre autrement plus lourd !

Le premier objectif du pratiquant, sans exception et sans limite dans le temps, doit être de progresser en force et en charges manipulée, sous peine de perdre un potentiel de développement réellement important (pierre et cailloux).

Pour vraiment bien faire, il faudrait travailler en full body et se focaliser sur très peu d’exercice de base afin de réellement progresser dans ces soulevés.

Une fois un niveau de force hors du commun atteint, le pratiquant pourra penser à travailler en split routine ou autre technique de séparation des groupes musculaires.

La principale erreur que j’ai faite est d’avoir voulu trop tôt répartir mes entrainement par muscles. C’est très difficile de revenir en arrière.

L’autre point commun des Golgoth, c’est qu’ils sont assidus comme des soldats. La croissance et le développement physique requièrent beaucoup de discipline et d’effort. Un troisième point commun : Les Golgoth ne viennent pas au temple pour discuter ou je ne sais pas quoi faire d’autre encore, ils viennent pour s’entraîner dur.

En résumé :

  • Soyez assidus
  • Faites tout ce que vous pouvez pour progresser en force
  • Donnez-vous à fond dans vos entraînements

Conclusion

Le premier principe en culturisme est de toujours chercher à se dépasser. Soit en intensité soit en charge manipulée. Il se trouve que la façon la plus efficace est de couplée les deux et de faire une belle part à la progression régulière en termes de charges manipulées. De cette façon vous renforcerez durabelement toutes les structures du corps et donc forcémenet, votre corps et vos muscles n’auront que d’autres choix que de grossir.

Cela tombe bien c’est l’objectif recherché.

Etes-vous sûr de ne pas négliger la culture de la force dans votre développement physique ?

6 raisons d’éviter les écartés

Le post d’aujourd’hui sur developpement-physique porte sur un exercice que l’on voit (trop) souvent exécuté lors de la séance de poitrine : il s’agit des écartés. Bien que beaucoup de pratiquants réservent une bonne place de leur séance aux écartés de tous types, voici 6 raisons pour lesquelles vous devriez les éviter si vous ne voulez pas limiter votre développement.

Il s’agit d’un exercice d’isolation

En premier lieu, il s’agit d’un mouvement d’isolation par excellence. Or on a vu que ce type de mouvement avait un potentiel de génération de croissance musculaire globale très limitée. Concentrez-vous sur les exercices de base et poussez toujours plus lourd, c’est le meilleur moyen de progresser.

Il ne correspond à aucun mouvement naturel

Connaissez-vous beaucoup d’athlètes de force qui font des écartés ? Moi pas. A aucun moment, dans la nature ou dans nos activités quotidiennes, nous réalisons un mouvement proche de celui des écartés (quelques exception cependant comme le coup droit au tennis, ou le crochet en boxe, mais là encore les mouvements sont assez différents…)

Il stress inutilement la région de l’épaule

L’articulation de l’épaule est complexe et fragile. Le type de mouvement écarté expose la capsule de l’articulation de l’épaule à des tensions trop fortes pour laquelle elle n’a pas été conçue au départ. Il serait dommage de se blesser à cause des écartés, d’autant plus que cela vous empêcherait par la suite de faire des vrais exercices de base pour la poitrine !

Il ne vous aidera pas à prendre en masse

Très honnêtement, après avoir réalisé du développé couché, du développé incliné, des dips lestés et éventuellement du pull-over, pensez-vous avoir besoin d’ajouter des écartés à la poulie ou aux haltères ?

Si oui, je vous invite à revoir rapidement l’intensité que vous générez lors de ces premiers exercices… Sérieusement, il serait bien plus efficace d’en rester là avec la poitrine et de ne pas griller du carburant inutilement. Souvenez-vous:

Il faut stimuler, non pas annihiler – Lee Haney

Il ne vous aidera pas à vous définir

Bien souvent, l’argument avancé pour justifier les écartés est celui de la définition musculaire. Encore une fois, si vous pensez que vous pouvez sécher un muscle en le travaillant isolément, il va falloir revoir vos leçons rapidement. De la même façon que pour perdre du ventre, il suffit de manger moins et non pas de faire des crunchs tous les jours, il est inutile de faire des séries d’écartés dans le but de « sécher » le muscle pectoral.

La technique pour une bonne réalisation est complexe

Quand bien même le recours aux écartés était utile, encore faudrait-il être capable de réaliser l’exercice de façon irréprochable, ce qui est loin d’être le cas. Bien souvent les coudes sont trop tendus et les charges manipulées bien trop lourdes, ce qui accentue le risque de blessure et accélère l’usure des structures scapulaire. De surcroît, les quelques séries d’écartés sont jetées à la fin de la séance alors que les muscles et le système central sont déjà trop fatigué et que vous ne pensez au’à rentrer chez vous… Pour une fois écoutez votre instinct, laissez tomber cet exercice…

Conclusion

Nous avons vu que les écartés promettaient monts et merveille mais que tout pratiquant en faisant usage se révèlerai fortement déçu in fine. En fait, il y a fort à parier que les progrès qu’ils feraient seraient dus à tous les autres exercices sauf bien sûr les écartés.

Si vous avez l’habitude de faire quelques séries d’écartés avec vos séances de pectoraux, essayez donc de les supprimer pendant un mois et observez les résultats : il y a fort à parier que votre physique n’en sera pas affecté, que vos épaules vous remercient et que vous passiez un peu moins de temps à la salle de gym, rendant vos séances de poitrine plus productives.

Avez-vous recours aux écartés lors de vos séances de poitrine ?

3 minutes push up challenge

En parcourant le web je suis récemment tombé sur un article a priori anodin mais finalement assez riche d’enseignement. Il s’agissait de la description d’un test simple qui que les aspirants à l’armée Américaine doivent passer (entre autres).

Un simple test : Exécution

Le test s’appelle le « 3minutes push up challenge ». Tout est dans le titre :

Réaliser autant de pompes que possible en l’espace de 3 minutes.

Il y a 3 règles :

  1. Reposez-vous quand vous voulez et autant que vous voulez mais le compte à rebours ne s’arrête pas pour autant.
  2. Pour qu’une répétition soit valide, il faut une forme parfaite : les coudes verrouillés en position d’extension des bras, la poitrine à 5 cm du sol en position bras fléchis. Les hanches doivent être verrouillées et les genoux ne doivent en aucun cas toucher le sol.
  3. La meilleure technique semble être de ne pas aller trop vite afin de ne pas engorger le muscle dès le départ, ce qui rend les répétions suivantes plus difficiles. Prenez plus de temps de repos au fur et à mesure que vous progresser en nombre de répétitions.

Un simple test : résultat

  • Moins de 55 pompes => En dessous de la moyenne
  • Entre 55 et 74 pompes => Dans la moyenne
  • Entre 75 et 99 pompes => Bon
  • Entre 100 et 110 pompes => Excellent
  • Plus de 110 pompes => Extraordinaire

Conclusion

Le test est apparemment simple mais vous serez surpris par sa difficulté dans la mesure où ce type de sollicitation n’est jamais proposé lors de vos entraînements normaux.

C’est en outre une excellente leçon d’humilité et un bon objectif à atteindre qui sera complémentaire à l’approche que vous avez lors de vos entraînements en salle.

P.S. : Mon score au premier test : 75, bien en deçà de ce que je pensais 🙂

Etes-vous prêt pour une petite leçon d’humilité ? Partagez votre score dans les commentaires !

Programme – Mass Builder

Dans la continuité de la série « programme » je vous propose aujourd’hui un exemple de routine inspiré du célèbre culturiste Lee Haney. Elle a le mérite d’être simple, efficace et centrée sur l’essentiel.

Vous constaterez qu’il contient beaucoup de mouvements  de base et que le rythme est de 4 séances par semaine en 2*2, c’est-à-dire deux séances répétées deux fois avec quelques variations.

Ce programme est éprouvant et requiert environ 4 heures par semaine (4 séances d’une heure).

C’est un programme qui doit permettre de débuter et de continuer à faire de bons progrès jusqu’à un niveau très avancé.

Cliquez ici pour télécharger le programme.

Note :

  • Gardez en tête que chacun est différent et que les programmes ne font pas tout à eux tout seuls.
  • Prenez bien soin de mettre toutes les chances de votre côté en soignant votre alimentation, votre repose et en suivant votre programme avec discipline pendant au moins 1 mois avant de le modifier ou de tirer les conclusions sur son efficacité.
  • N’oubliez pas que le meilleur moyen de savoir si un programme vous convient sera toujours de le tester par vous-même pour vous même !

 

Jour 1 : Dos, Pectoraux, Epaules, Mollets

Tractions Barre Fixe Lestées 5 séries de 8-10
Rowing Buste Penché Barre 4 séries de 8-10
Développé Incliné Barre 4 séries de 8-10
Développé Couché Barre 3 séries de 8-10
Clean & Press 4 séries de 8-10
Elévations latérales 3 séries de 15
Pullover 3 séries de 15
Mollet assis à la machine 1 série géante de 75[1]

Jour 2 : Jambes, Triceps, Biceps

Soulevé de terre 4 séries de 6-10 + 1 série de 20
Fentes avec haltères 4 séries de 18-20
Dips lestés 5 séries de 9-10
Skull crushers 3 séries de 8-10
Extension par-dessus la tête avec haltère 3 séries de 8-10
Curl barre 4 séries de 8-10
Curl haltères 3 séries de 8-10
Curl incliné 3 séries de 8-10

Jour 3 : Off

Jour 4 : Dos, Pectoraux, Epaules, Mollets

Tractions Barre Fixe Lestées 5 séries de 8-10
Rowing Buste Penché Barre 4 séries de 8-10
Développé Incliné ou couché Barre 5 séries de 8-10
Clean & Press 4 séries de 8-10
Pullover 3 séries de 15
Mollet debout à la machine 3 séries de 15

Jour 5 : Jambes, Triceps, Biceps

Squat 5 séries de 8-10
Soulevé de terre jambes tendues 3 séries de 8-10
Fentes avec haltères 4 séries de 18-20
Dips lestés 5 séries de 9-10
Skull crushers 3 séries de 8-10
Curl barre 4 séries de 8-10
Curl incliné 3 séries de 8-10

Jours 6 & 7 : Offs

N’hésitez pas à commenter ces articles, et à partager vos retours d’expériences sur ces différents programmes : ils sont pour vous !


[1] Autant de série que nécessaires avec 10 secondes de repos entre les séries

Les 5 ateliers indispensables en musculation

Quel fonteux n’a pas rêvé d’avoir sa propre salle à domicile ? J’ai souvent réfléchi et je continue d’y penser à chaque fois que je prends le métro pour me rendre au gym…

Pour beaucoup, le fait d’aller en club est un élément important de la motivation. Pour d’autres, c’est le lien social que l’activité permet qui est importante.

Pour autant, d’autres pratiquants, dont je pense faire partie, ne voient dans la salle de sport qu’un moyen d’atteindre leur objectif de développement physique. A ce titre, plus elle est simple d’accès et libre de contrainte, meilleure est la productivité du processus complet.

L’objet de l’article du jour est de montrer qu’avec un nombre relativement restreint d’ateliers, le pratiquant sérieux sera capable d’effectuer la plupart des exercices nécessaires à son développement.

Contexte

Il est de plus en plus compliqué de trouver de véritables salle de musculation digne de ce nom proposant les ateliers nécessaires et suffisant. Ces ateliers devraient permettre d’exercer tous les groupes musculaires de façon efficace.

Le lecteur de développement-physique sait que pour se faire, il doit utiliser les mouvements de base.

En partant d’une routine de base, nous verrons que seuls 5 ateliers sont nécessaires pour arriver à nos fins.

Les 5 ateliers indispensables

Ci-dessous, un tableau listant les exercices de base et les ateliers associés:

5 ateliers indispensables

  • Banc réglable : Le banc réglable devra être votre premier atelier à visiter. Associé à la paire d’haltères, il permet de travailler la poitrine, le dos, les épaules et les bras.
  • Cage à squat : La cage à squat permet de travailler les jambes et également la poitrine en association avec une barre et le banc réglable.
  • Atelier Dips Traction : L’atelier dips traction permet de travailler le dos et la poitrine avec les tractions et les dips.
  • Barre : La barre est indispensable pour les exercices du dos, des jambes et potentiellement de la poitrine et des épaules
  • Haltères : Les haltères sont utiles à peu près tout le temps :

Conclusion

Assurez-vous que votre salle propose au moins ces 5 ateliers sinon passez votre chemin.

De même, avant de laisser votre salle actuelle pour un entraînement à domicile, assurez-vous de vous procurer au moins ces 5 ateliers. Inutile d’en avoir plus !

Parmi ces différents ateliers, lesquels utilisez-vous ? Lesquels vous feraient défaut si votre salle ne les proposait pas ?

Une histoire de chauffage

C’est quand même extraordinaire comme un mauvais coup du sort peut être vu de différentes façons selon chaque personne. Prenons l’exemple de ces derniers jours de Mai ou le temps a été plus qu’exécrable avec des températures moyennes inférieures de 11°C par rapport aux normales saisonnières. Pour rappel, l’année dernière à la même époque, le thermomètre flirtait avec les 30°C…

Le contexte

On l’a vu, il a fait froid ces derniers jours. Mais cela aurait pu passer presque inaperçu car la plupart des immeubles Parisiens sont toujours chauffés. Las ! Il a fallu justement qu’à ce moment précis, un habitant de notre immeuble demande à couper le chauffage pour réaliser des travaux, et nous nous retrouvâme sans chauffage avec des températures hivernales à l’extérieure : en gros j’avais froid chez moi…

La solution

Cela étant, j’aurais pu me lamenter sur mon sort et souffrir en silence. Pourtant, sur developpement-physique, on apprend à toujours positiver et saisir les occasions qui frappent à notre porte.

Alors que j’effectuais ma séance de kettlebell swing (cf kettlebell swing challenge), je remarquais que cette activité permettait d’élever très rapidement et durablement la température corporelle. Et cela tombait bien car le mois de Mai est celui de la préparation et la sèche pour l’été, ce qui veut dire un peu plus de cardio et de HIIT pour se séparer des quelques grammes de gras superflus.

La solution était là, évidente : Si tu as froid, mets tes chaussures et fait une session de kettlebell swing !

Conclusion

Ainsi donc, maintenant, à chaque fois que j’ai un peu froid, plutôt que de jouer avec mon chauffage électrique avec l’efficacité que l’on connait, je fais une petite session de kettlebell. Juste ce qu’il faut pour élever la température corporelle et en prenant garde de ne pas trop transpirer. Voici les principaux avantages :

  • Se réchauffer facilement sans avoir à dépendre d’un système extérieur
  • Ne pas faire exploser sa facture d’électricité en chauffage d’appoint
  • Prendre de l’avance sur votre préparation physique avant l’été
  • Faire circuler l’énergie et diffuser la chaleur dans tout le corps en en particulier dans les pieds et les mains.

Vous avez froid ? Que diable, faites une séance de KB Swing !

Programme – Grand Volume Arnold Schwarzenegger

Ce post est le tout premier d’une nouvelle série qui va consister à vous donner des exemples de programmes pour lesquels les résultats furent probants.

Le premier de ces programmes est celui que j’utilise le plus souvent dans mon plan d’entraînement. Je l’ai construit en lisant l’édition spéciale de BodyFitness dédiée au grand Arnold Schwarzenegger:

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Vous constaterez qu’il contient beaucoup de mouvements (en général 4 par muscle) et que la fréquence est assez élevée (5 entraînements par semaine).

Si vous n’êtes pas certain de savoir si vous êtes un Hard gainer ou non, sa mise en pratique pourrait vous donner la réponse. Si après un mois de ce programme, vous progressez toujours, il y a de fortes chances pour que vous ne soyez pas un hardgainer.

Ce programme est très éprouvant et requiert beaucoup de temps (5 entraînements d’une heure par semaine).

Il n’est pas destiné aux débutants bien que n’importe qui puisse l’essayer !

Cliquez ici pour télécharger le programme.

Note :

  • Gardez en tête que chacun est différent et que les programmes ne font pas tout à eux tout seuls.
  • Prenez bien soin de mettre toutes les chances de votre côté en soignant votre alimentation, votre repose et en suivant votre programme avec discipline pendant au moins 1 mois avant de le modifier ou de tirer les conclusions sur son efficacité.
  • N’oubliez pas que le meilleur moyen de savoir si un programme vous convient sera toujours de le tester par vous-même pour vous même !

Jour 1 : Dos

Tractions Barre Fixe Lestées 5 séries de 8-10
Rowing Buste Penché Barre 4 séries de 8-10
Rowing Barre en T (ou poulie basse) 4 séries de 8-10
Soulevé de Terre 3 séries de 20
Tractions nuque ou tirages Nuque 3 séries max ou 3 séries de 15
Mollets assis à la machine 1 série géante de 75 répétitions[1]

Jour 2 : Poitrine

Développé Couché 5 séries de 6-10
Développé Incliné Haltères 5 séries de 8-10
Dips Lestés 5 séries de 6-10
Pull Over 4 séries de 12-15
Dips sur un banc 3 séries Max

Jour 3 : Jambes

Squat Avant 4 séries de 8-12
Squat Avant 1 série de 20
Soulevé de terre jambes tendues 4 séries de 10-12
Fentes 4 séries de 10[2]
Presse 3 séries de 15-20

Jour 4 : Epaules

Développé Epaule 5 séries de 6-12
Rowing Verticale Prise Large 4 séries de 6-10
Développé Epaule Haltères 4 séries de 6-12
Elévations Latérales 4 séries de 6-15
Elévations Couchées 3 séries de 6-12

Jour 5 : Bras

Dips Lestés 4 séries de 6-12
Skull Crusher 4 séries de 6-12
Extensions Nuque Haltères 3 séries de 6-12
Dips de Triceps sur un banc 3 séries Max
Traction supination 4 séries de 10
Curl Barre 3 séries de 8-10
Curl Incliné 4 séries de 8-10
Curl Alterné 3 séries de 8-10
Curl en Concentration 2 séries de 8-10

N’hésitez pas à commenter ces articles, et à partager vos retours d’expériences sur ces différents programmes : ils sont pour vous !


[1] En autant de séries que nécessaire (entre 4 et 6) avec 10 secondes de repos entre chaque série

[2] Par jambe

Article invité – Développement physique et développement personnel

Ceci est un article invité de Benjamin du blog Sport et Motivation, où il aide ses lecteurs à atteindre leurs objectifs aussi bien dans le sport que dans leur vie personnelle.

N’avez-vous jamais entendu l’adage : « Bien dans son corps, bien dans sa tête ! ». Et bien, très honnêtement, je trouve qu’il n’y a pas plus vrai… Une personne bien physiquement, a beaucoup plus de chance de se sentir bien psychologiquement et intérieurement, qu’une personne se sentant mal dans son corps.

sport-motivation

C’est pourquoi je souhaite vous montrer l’importance de la relation entre développement physique et développement personnel. Nous verrons que cela passe notamment par la pratique d’un sport au quotidien avec en filigrane la question suivante : Quelle est la part du développement physique dans le développement personnel ?

Pourquoi et comment sport et motivation sont liés ?

C’est le thème principal et le nom de mon blog, et pour cause : je suis convaincu que sport et motivation sont intimement liés entre eux.

N’avez-vous jamais remarqué dans quel état vous vous sentez après une bonne séance de sport ? Plein de vitalité, vous avez chassé toutes vos idées noires et le stress accumulé pendant la journée.

Il y a une explication médicale à cela. Pendant une séance de sport, vous sécrétez de la dopamine, qui est le neurotransmetteur du plaisir. Ce dernier est également stimulé quand vous mangez du chocolat ou quand vous écoutez votre musique favorite.

Voilà pourquoi, il est conseillé de pratiquer une activité sportive au quotidien afin de rester motivé dans vos projets tant personnels que professionnels.

Le développement physique, un vecteur important du développement personnel ?

Tout d’abord, il convient de définir précisément ce qu’est le développement personnel. Pour simplifier les choses, c’est tout simplement prendre confiance en soi, apprendre à être bien dans sa tête, être positif au quotidien en toute situation.

Un des fondements  du développement personnel repose donc sur sa capacité à se fixer des objectifs pour définir clairement ce que vous souhaitez dans la vie.

C’est la même chose dans le développement physique et dans la pratique d’un sport. Il faut avant tout se fixer des objectifs avant de démarrer.

Par ailleurs, le sport, que ce soit de la course à pied, du vélo ou des sports de combat, permet de prendre confiance en soi d’une manière efficace. En effet, une activité physique, pratiquée régulièrement, permet d’améliorer l’estime que l’on a de soi. Parce qu’il vous oblige à vous dépasser sans cesse, le sport vous permet d’adopter inconsciemment des comportements plus positifs au quotidien.

Ainsi pour résumer ma pensée et cet article. Voici quelques conseils pour que la pratique d’un sport vous aide réellement dans votre développement personnel :

  • Toujours se fixer des objectifs viables sur le court, moyen et long terme. Ces objectifs doivent être ambitieux mais réalisables suivant votre niveau, afin de ne pas vous décourager non plus.

 

  • Choisir une (ou des) activité(s) physique(s) qui vous attire. Le meilleur moyen d’atteindre ses objectifs, c’est de faire ce que l’on aime. Ainsi, si vous choisissez un sport pour lequel vous n’êtes pas particulièrement emballé, vous risquez d’abandonner très vite.
  • Investir dans un équipement correct pour la pratique de votre sport. D’une part, cela vous permettra de vous sentir à l’aise. D’autre part, une fois que vous aurez investi un peu d’argent, vous vous sentirez obligé d’aller au bout de votre objectif.
  • Prendre le temps d’analyser vos résultats, aussi bien au niveau sportif qu’au niveau personnel. Vous devez très vite vous rendre compte des effets positifs que cela a sur vous. Ces derniers vous permettront ainsi d’être encore plus motivé pour la suite.

Voilà, j’espère que cet article vous aura aidé à comprendre, pourquoi le sport et le développement physique sont si importants dans le développement personnel. Et comme je le disais au début de cet article, n’oubliez pas : « Bien dans son corps, bien dans sa tête ! ».

Et vous, pratiquez-vous régulièrement du sport pour vous sentir bien dans votre tête ?

HIIT et Kettlebell swing

Cela fait maintenant plusieurs mois que je pratique assidument le Kettlebell swing. Je ne reviendrai pas sur les vertus innombrable de ce mouvement (si vous êtes curieux, je vous invite à lire cet article, ou bien celui-là, ou encore celui-ci). En fait, l’objet de ce billet est de vous proposer un format de session de kettlebell swing qui soit assez industrialisé pour vous occuper le temps optimal pour déclencher les effets bénéfique de ce type d’entrainement, sans vous mettre sur les rotules.

Genèse de l’histoire

Comme stipulé en introduction, j’ai déjà proposé plusieurs types de format pour vos sessions de KB swing. Je vais vous en proposer une autre basée sur la durée plutôt que sur le nombre de répétitions.

Une bonne approche pour progresser restera toujours d’essayer de battre sans arrêt ses propres records. Dans le cas du KB swing, les records se chiffrent en nombre de répétitions généralement.

Mais il arrive que quelque fois on souhaite juste faire une séance de KB en mode un peu plus « automatique ». Voici la solution que je vous propose.

La solution : le 5 * 3 minutes

J’en conviens volontiers avec vous, le fait de compter ses répétitions au KB swing peut-être un peu pénible et/ou ennuyeux.

La solution pourrait résider dans une session inspirée du principe des rounds (comme dans les combats).

Pourquoi 3 minutes ? Il se trouve que c’est le temps nécessaire pour réaliser 100 répétitions de KB swing propres. J’ai réalisé bon nombre d’échantillonnages pour arriver à ce chiffre. Ce qui veut dire qu’en 3 minutes de KB vous êtes capable de réaliser 100 répétitions en moyenne. Bien sûr, ce temps peut être démultiplié. Par exemple si vous voulez faire une série de 1 000 répétitions cela vous prendra en moyenne 30 minutes de KB swing sans arrêt (avant d’en arriver là il y a du travail !).

Aussi, pour une session efficace nous nous appuirons sur le principe de HIIT (High Intensity Intervalle training).

La session sera construite de la manière suivante :

  • Echauffement (20 flexions de jambes suivi de 30 swings à vide)
  • Ensuite vous ferez autant de sets que souhaités (idéalement 5 sets) d’une durée de 3 minutes chacun. Chaque set sera espacé d’un temps de repos dont la durée dépendra de vous (entre 20 secondes pour une séance intense et jusqu’à une minute pour les séances un peu moins intenses).
  • Puis retour au calme avec 30 swings à vide suivi de quelques étirements de la chaîne musculaire arrière (dos, dorsaux, fessiers et ischios principalement).

Après ça, vous êtes bons pour une petite douche, un petit gueuleton bien mérité et un bon dodo !

Astuce :

Comme il n’est pas forcément pratique de regarder une montre ou une horloge pour ne pas perdre le décompte du temps, le mieux est de vous mettre une playlist de musiques dont chaque morceau dure 3 minutes exactement. Celle que j’utilise est disponible ici.

Conclusion

Arriver à concevoir un entrainement efficace, marrant et rapide devrait être l’objectif de tout pratiquant. Il appartient à chacun d’entre nous de modeler nos séances idéales en fonction de nos objectifs du moment. En revanche, toutes les idées et programmes préconçus peuvent servir de base valable pour peu qu’ils soient un tant soit peu sensé.

Tel était l’objet de billet !

Quel est votre format de session kettlebell swing préféré ?

Une histoire de chaussures

Le lecteur assidu de developpement-physique.com sait que les accessoires à outrance ne sont pas quelque chose que je recommande. Cela dit, il faut un minimum lorsque l’on souhaite s’entraîner correctement et efficacement. Avant d’aller plus loin dans les accessoires à proprement dit, il faudrait commencer par traiter le cas de la tenue de base. Dans ce post, nous verrons quelles chaussures il vaut mieux utiliser sur le champ de bataille du Gym.

La chaussure : Considérations pratiques

Lorsque vous décidez de vous mettre à courir, la première chose que vous faites est de choisir une bonne paire de chaussure (en tout cas aussi bonne que possible compte tenu de vos connaissances, de vos moyens et des compétences du vendeur qui vous sert).

Pourquoi ne pas adopter la même approche lorsque vous décidez de faire de la musculation ?

Bien souvent, on utilise des vieilles baskets sorties d’un vieux placard.

Voici donc les quelques bons et mauvais exemples de chaussures pour la pratique de musculation en salle :

Vieilles baskets

Avantages : Pas cher et surtout pratique pour recycler une vieille paire de chaussure dont on ne savait plus quoi faire.

Inconvénients : Les baskets usées n’apportent pas le soutien nécessaire pour la pratique de la musculation avec charges libres. Le plus souvent, les semelles sont écrasées et déformées ce qui implique une mauvaise répartition des points d’appui sur la surface de vos pieds. Le moindre petit décalage de pression peut avoir des conséquences importantes sur les structures corporelles du bas de votre corps mais aussi au niveau de votre dos.

Verdict : A éviter

Running

Avantages : Le maintien est meilleur, la chaussure est respirante.

Inconvénients : Non conçue pour recevoir des charges lourdes qui vont rapidement détériorer la semelle et diminuer la durée de vie de vos chaussures.

Verdict : A éviter

Air Max

Avantages : Aucun

Inconvénients : En plus d’être cher, l’épaisseur de la semelle crée une instabilité qui peut rapidement modifier la morphologie des pieds et des structures inférieure lors des exercices lourds à la presse, au squat ou au soulevé de terre.

Verdict : A éviter

Chaussures de chantier

Avantages : Généralement montantes, on vois par mal de professionnels qui mettent ce genre de chaussures pour leur shooting photo. Après, est-ce qu’ils les utilisent vraiment à l’entraînement, ce n’est pas si sûr. Ces chaussures du type « Timberland » maintiennent bien le pied et la chevilles. Les semelles sont dures et de bonne qualité et supporteront les charges sans souci. De plus, l’épaisseur de la chaussure protégera vos pieds des poids qui peuvent tomber.

Inconvénients : Cher, encombrant et pas très respirant, vous aurez vite chaud dans ce type de chaussure. Et inutile de dire que vous ne ferez pas de fitness avec ces croquenots.

Verdict : Acceptable

Chaussons de gymnastique

Avantages : Très légers et pratiques à glisser dans un sac de sport, les chaussons de gym se rapprochent de la nudité du pied. Aussi s’avèrent ils être un très bon choix. Ils coûtent une bouchée de pain.

Inconvénients : Pour les charges très lourdes, une gêne peut apparaître au niveau des points de pression des pieds avec le sol, mais en général cela n’arrive qu’avec les charges très lourdes.

Verdict : Acceptable

Chaussures de powerlifting

Avantages : En théorie, ce sont les chaussures à recommander pour les exercices de power lifting tels que squats mais aussi pour les exercices d’haltérophilie (arrachés et épaulés entres autres).

Inconvénients : Pour le coup vous ne pourrez pas utiliser ces chaussures spéciales pour autre chose que pour la musculation et le powerlifting. Et comme votre objectif n’est pas de prendre 300killos au squat, il se pourrait que ce type de chaussure soit quelque peu superfétatoire (ou surdimensionné pour l’usage que vous souhaitez en faire).

Verdict : Acceptable

Pieds nus

Avantages : On ne peut plus simple comme appareil, c’est la façon idéale de s’entraîner. Arnold réalisait ses squats pieds nus. Beaucoup de culturistes et adeptes de fitness à Venice beach sont également pieds nus lorsqu’ils s’entraînent.

Inconvénients : Attention aux accidents avec toute cette quantité de fontes aux alentours, gare à ne pas percuter un poids ou une barre avec vos orteils. Par ailleurs, dans certaines salles il est interdit de s’entraîner pied nus. Enfin, niveau hygiène on a connu mieux.

Verdict : Idéal

Chaussons de boxe

Avantages : Le chausson de boxe propose un maintien du pied et de la cheville très bon avec une semelle fine mais somme toute un peu amortissante. Le tissu respirant vous permet de réaliser séance de poids aussi bien qu’ateliers de fitness ou activité cardio.

Inconvénients : Aucun

Verdict : Idéal

Conclusion

Au vue de la précédente liste, il semblerait que le meilleur choix réside dans la paire de chaussure de boxe ou un modèle similaire que vous dédierez à la pratique de la musculation et ou activités de fitness.

Le plus important étant d’avoir le pied et la cheville bien maintenus tout en ayant un haut niveau de confort, tout simplement.

Encore une chose, n’hésitez pas à changer vos chaussures de sport tous les 2 ou 3 ans maximum ou dès que la qualité du maintien et/ou de l’amorti n’est plus suffisant.

Ets vous sûr d’avoir les bonnes chaussures d’entraînement dans votre sac de sport ?