Une histoire d’explosivité

L’idée du post du jour m’est venue alors que j’observais un camarade de galère en salle effectuer des répétitions rapides avec des poids plutôt conséquents. Je me suis fait la réflexion que je ne faisais pas souvent ce type de travail et que, après réflexion, il était possible que ce soit une source d’amélioration.

Voyons donc dans cet article comment et pourquoi il peut être utile de dédier une partie de son entraînement à des mouvements explosifs.

Rappels de physiologie

Les tissus musculaires sont constitués de deux types de fibres :

  • Les fibres rapides ou fibres blanches, qui ont pour mission de délivrer de la puissance pour un nombre limité de répétitions et/ou sur un laps de temps court
  • Les fibres lentes ou fibres rouges, qui ont pour mission de délivrer un niveau plus modéré d’effort pour un nombre plus élevé de répétitions et/ou sur un laps de temps plus long

Les muscles sont constitués avec un pourcentage de ces deux types de fibres qui dépend de plusieurs facteurs :

  1. La génétique : Le génome détermine la concentration en type de fibre pour un individu.
  2. L’entraînement suivi depuis quelques années : Il est possible d’orienter le développement de l’une ou l’autre des fibres en modifiant les paramètres de son entraînement. L’entraînement pour un 100m (fibres blanches) est incomparable avec celui pour un semi-marathon (fibres rouges).
  3. la spécificité du muscle lui-même : Les muscles de jambes et des épaules ont plus de fibres rouges et les muscles des pectoraux ont plus de fibres blanches par exemple

De l’explosivité

C’est donc la proportion de fibres blanches qui détermine l’explosivité disponible pour un mouvement donné. Il se trouve que les fibres rouges sont bien moins volumineuses que les fibres blanches. Concrètement, il faut chercher à multiplier les fibres blanches pour ensuite les hypertrophier.

Par ailleurs, les mouvements explosifs permettent de manipuler des charges plus lourdes que les mouvements lents. Ce faisant, ils vous permettent aussi de progresser en termes de poids manipulés, ce qui in fine doit se traduire par plus de croissance et de développement musculaire.

N’oubliez pas non plus que parfois, il est préférable de faire 6 répétitions explosives que 8 ou 10 avec des temps de phase concentrique et excentrique trop long (4 secondes) qui ont tendance à surtaxer le muscle (voire à l’épuiser)  sans pour autant détruire aussi efficacement la fibre que des répétitions plus rapides (1 à 2 secondes).

En pratique

On ne peut pas conclure de façon péremptoire pour l’un ou l’autre des entraînements. Ce qu’il faut retirer de l’histoire, c’est qu’il ne faut en négliger aucun.

Si vous stagnez pour une raison ou une autre, livrez-vous à une critique constructive et objective de la façon dont vous réalisez vos entraînements. Si vous ne faites pas d’explosif, il pourrait être bon d’incorporer ce type d’entraînement soit avec des séances dédiées soit a minima avec des exercices à séries dédiées (l’inverse peut être vrai également pour redécouvrir l’explosivité quelques semaines plus tard).

Et vous, avez-vous recours à des séries explosives pour progresser ?

Une histoire de cuiller

L’objet du billet du jour est assez incongru. Il s’agit pourtant d’une technique remarquable concernant l’alimentation. Dans la quête d’un meilleur physique, il nous appartient de trouver, tester, sélectionner, adopter puis délaissé les meilleurs outils du moment en fonction de nos objectifs à l’instant t.

Les outils peuvent être d’ordre matériel (poids, aliments, nutriments, etc.) ou conceptuels (méthodes, techniques, méthodologies, etc.)

Bien entendu, les deux types sont approchés sur développement-physique.com

Ici nous parlerons tout simplement d’un objet qui se trouve dans votre tiroir de cuisine : la cuiller

L’outil

La cuillère ne date pas d’hier. En effet elle fut utilisée dès la préhistoire pour manger des escargots, c’est d’ailleurs ce qui lui a donné son nom (cochleare). Source: Wikipédia).

Plus proche de nous, son utilisation est devenu une évidence (souvent pour de mauvaises raisons puisque c’est assez rare d’utiliser des cuillers pour manger des aliments à forte valeur ajoutée, soupes et bouillons mis à part).

La cuiller est bien souvent utilisée pour manger essentiellement des desserts et autre dangerosité de nos sociétés de consommation actuelles. Mais alors comment faire en sorte d’utiliser cet outil à notre avantage ?

Simplement en jouant sur la taille de la cuiller. Cuiller à soupe ou cuiller à café voire cuiller à sucre !

Ci-dessous une liste des avantages et inconvénients des 2 types :

Avantages de grosse cuiller

  • Permet de négocier rapidement un bol d’avoine sans avoir à y passer 20 minutes. Même chose pour les yaourts d’ailleurs.
  • Permet un apport plus rapide d’aliments pouvant être utile dans le cas d’une prise de masse. Le cerveau mettant plus de temps à envoyer son message de satiété que n’en met la cuiller pour apporter plus de calories, nécessaire à la construction de tissu musculaire.

Avantage de la petit cuiller

  • Laisse plus de temps au cerveau pour prendre conscience que l’état de satiété est atteint.
  • Permet de manger plus en nombre de cuiller mais toujours moins en terme de quantité. C’est idéal pour éviter la frustration des phases de contrôle calorique.

Si votre objectif est la prise de masse, vous pourrez avoir intérêt à graduellement passer de la petite cuiller à la cuiller à soupe pour vos repas (yaourts, avoine, céréales, voire desserts avec modération, etc.)

En revanche, si votre objectif est surtout de perdre du poids, utilisez prioritairement des cuillers à café (voire à sucre, modèle encore plus petit).

Cela n’a pas l’air de grand-chose comme ça mais c’est redoutablement efficace. C’est en partie en passant à la grosse cuillère (en donc en mangeant 2 fois plus d’aliments que précédemment avec la petite cuiller) que j’ai réussi à faire une bonne prise de masse digne de ce nom il y a quelques années.

Conclusion

Cet ustensile aussi banal que la cuiller peut rapidement devenir un allié dans la quête d’un physique répondant plus à nos attentes. Il suffit de prendre conscience de cela et choisir la taille de sa petit cuiller en conscience.

Essayer ces deux méthodes et vous m’en direz des nouvelles ! Résultats garantis après 2 semaines d’utilisation en moyenne.

Et vous, êtes-vous plutôt grosse cuiller ou petite cuiller ?

Les 3 S

Le billet du jour est très fortement connoté « Défense » puisqu’il fait l’apologie d’un état d’esprit qui nous vient tout droit de l’armée. C’est à l’occasion d’une rencontre avec un collègue de travail que nous avons pu échanger sur divers sujets et en particulier celui de l’efficacité opérationnelle.

Vous allez me demander quel est le lien avec le développement physique et l’alimentation. Ce à quoi je répondrais qu’il faut faire preuve d’imagination et ne jamais hésiter à essayer de transposer des concepts disciplinaires d’un domaine à un autre. C’est l’objet de ce post 🙂

Les 3S de l’armée sont les suivants : Simplicité, Sérénité, Souplesse.

En tant que lecteur assidu de developpement-physique, vous avez reconnu que 2 des 3 S correspondent tout à fait à ce que votre serviteur prône (voire rabâche :)) à longueur d’article !

Quant au 3eme, il est peut-être la raison pour laquelle mes progrès ont été relativement moindres ces derniers temps.

Mais passons les en revue et essayons de contextualiser un peu tout ça :

Simplicité

Vous le savez certainement, je fais l’apologie de la simplicité régulièrement dans tous les domaines.

La vie est suffisamment compliquée comme cela pour que nous continuions d’ajouter des variables et autres éléments superfétatoires à nos artifices de développement physique. D’autant plus que, au fil du temps qui passe, vous vous rendrez compte que :

  • Le plus efficace des entraînements est certainement celui au nombre réduits d’exercice de base, simple, réalisé à fond
  • Le plus efficace des repas est certainement celui au nombre réduit d’aliments de base, simples, disponibles partout pour pas cher et pour le moins délicieux
  • Le plus efficace des repos est celui pendant lequel on fait le moins de choses possible.

En somme, plus vous simplifiez, plus vous vous approchez de la concrétisation de votre potentiel de développement, et ce, quel que soit le domaine concerné.

Faire preuve de simplicé, c’est tracer une ligne droite vers l’atteinte de vos objectifs.

Sérénité

Le facteur clé de succès de la mise en œuvre d’un plan (d’entraînement ou d’alimentation) est très certainement lié à votre capacité de tenir ce plan (en l’adaptant légèrement cf point suivant). Si le plan ne vous convient pas, il est inutile de se faire du mal en essayant coute que coute de le suivre.

C’est pour cette raison qu’il faut rechercher la sérénité dans l’application des règles nécessaires à l’atteinte de vos objectifs. Finalement, un plan n’est ni plus ni moins qu’une combinaison spéciale de règles.

Vous savez que votre plan vous convient dès lors que vous ne vous posez plus de question lors de son application et qu’il ne vous vient pas à l’idée d’en changer (sous réserve que les résultats continuent d’être au rendez-vous bien sûr).

Faire preuve de sérénité, c’est se donner toutes les chances de profiter du voyage de sa transformation physique.

Souplesse

Pour faire le lien avec le point précédent, la souplesse doit permettre d’adapter le plan mis en œuvre sur le court terme, comme sur le long terme.

Vous êtes passablement fatigué ce soir ? Inutile d’aller perdre du temps au temple, il est plus intelligent de prendre du repos (sous réserve que ce ne soit pas de la paraisse bien entendu).

Sur du plus long terme, il faut savoir que votre plan changera fatalement à un moment ou à un autre. Il ne faut pas y voir un reniement de votre discipline mais plutôt une intelligence d’adaptation pour continuer de progresser ou enrayer un déclin de progression suivant les cas.

Faire preuve de souplesse, c’est écouter son corps et quelques fois ses envies pour ponctuer son voyage de petits grains de sels qui donnent la force de continuer. C’est également moduler son plan et son activité en fonction de contraintes bien souvent subies.

Conclusion

S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas retirer à l’armée, c’est qu’elle fait la part belle à la condition physique. A ce titre, les militaires de carrière et en particulier les instructeurs, sont une mine d’information et d’expérience éprouvée en matière de développement physique.

Aussi, tirons les enseignements de leur pratique et prenons à cœur de respecter les 3S dans toutes nos entreprises (et en particulier le développement physique.

Et vous, appliquez-vous déjà les 3S sans le savoir ?

La liste magique

Aujourd’hui je vais vous présenter un outil fort important pour vous aider à respecter les engagements que vous avez pris envers votre corps et vous-même.

Genèse de l’histoire

Je me suis rendu compte que, quelquefois, malgré la rigueur et toute la bonne volonté dont on peut faire preuve, il arrive de succomber à la tentation et faire un écart au régime alimentaire (vous vous resservez en desserts alors que vous êtes en sèche, ou bien vous mangez plus que de raison parce que vous adorez ce plat en particulier, etc.)

Plus près de nous, j’ai commencé à prendre la mauvaise habitude de consommer l’équivalent d’un petit pot de yaourt en flocons d’avoines le soir, « juste pour avoir le gout » et aussi parce que les journées sont dures 😉

Malheureusement, j’ai rechuté la même semaine… Pire, l’équivalent du pot de yaourt commençait à prendre des allures de bol rempli à ras bord.

Dans un premier temps pas de panique. C’est seulement après que j’ai pu observer l’impact de ce petit écart répété sur ma silhouette que je me suis dit qu’il fallait réagir…

La solution : une simple liste

Lorsque nous nous écartons de la voie de la raison et que l’on sent que ces écarts vont nous entraver dans l’atteinte de nos objectifs, le meilleur moyen est de noter ceci sur un bout de papier immédiatement.

A la fin de la semaine, vous pouvez regarder votre journal de « petits écart ». Vous pourrez identifier le moment de vos faiblesses dans la journée mais aussi la fréquence et la gravité de vos écarts. Ces informations sont très utiles et factuelles.

Fort de ce savoir et des circonstances qui vous ont amenées à vous laisser tenter, vous allez être capable de modifier votre comportement pour vous éviter de vous retrouver dans une situation similaire dans laquelle vous savez que vous êtes enclin à céder à la tentation.

Une fois cet exercice réalisé, gardez une copie de la liste de ce que vous ne devez pas faire (par exemple pour moi ce serait « pas d’avoine le soir »). Postez en une sur votre placard et une autre sur votre frigo.

Cela vous coupera net dans votre élan mais le plus important c’est que cela vous évitera de développer une mauvaise habitude insidieuse qu’il sera très difficile de combattre par la suite (je sais de quoi je parle).

Conclusion

Cette méthode de la liste est fort simple mais redoutablement efficace. N’oubliez pas de prévoir une petite récompense si vous ne faites pas d’écarts grâce à cette liste. Ceci vous aidera à tenir vos engagements.

Dans mon cas, si je ne prends aucune portion d’avoine pendant une semaine complète alors le weekend de la semaine suivante je vais faire un brunch à volonté 🙂

Prêt ? Alors à votre liste magique !

Utilisez-vous déjà une liste pour vous rappeler à vous-même lors de vos égarements ?

Kettlebell versus Jogging

Ce matin je me suis retrouvé pas très loin de l’Hippodrome de Longchamp sous une pluie quelque peu désagréable. Les deux points importants ici sont le fait que l’on parle de parc et de mauvais temps. Comment ? Bois de Boulogne, un samedi matin…?! J’aurais tout à fait pu me retrouver au bois de Vincennes qui se trouve être plus près de chez moi. La n’est pas le sujet 🙂

Bref, alors que j’attendais le bus (ndlr, le bus passe en moyenne toutes les 20 minutes, parapluie obligatoire…) j’ai pu observer un nombre impressionnants de joggeurs et joggeuses trempés jusqu’aux os.

La chose qui m’a frappé c’est qu’ils ne me semblaient ni malheureux ni heureux d’être là. Il y avait un je ne sais quoi de fatalité et de résignation dans tous ces visages (sauf quelques exceptions heureusement).

Une autre chose était certaine pour moi à ce moment là : je me suis dit que j’étais bien content d’avoir trouvé un autre moyen (et de surcroît meilleur) de booster mon développement physique et cardio respiratoire. I

Il s’agit bien sûr de la kettlebell (KB).

Pourquoi diable les gens courent ils ?

Si on s’amuse à poser la question aux coureurs on pourrait avoir le panel de réponses suivantes :

  • Le triathlète : “Je me prépare pour battre mon record au prochain triathlon de Paris” (10%). Vous vous souvenez des quelques visages heureux du début de l’articles ? Ce sont eux :). Dans ce cas l’objectif est assez précis et il ne me semble pas y avoir de dérogation à l’épreuve. Triathlète ou marathonien, bon courage pour tes kilomètres !
  • Le fataliste “Je fais n’importe quoi la semaine alors je profite de mon weekend pour me reprendre en main” (60%). Dans ce cas lisez plus avant et bien sûr lisez le reste du site avec pour objectif d’arrêter de dynamiter votre plan alimentaire tous les jours… C’est louable et c’est déjà une bonne première étape vers la maîtrise de son physique.
  • Le résigné : “Je n’ai pas encore trouvé de meilleure activité” (20%). Dans ce cas lisez plus avant !
  • Le Perdu (10%) : “Pourquoi pas ?”, “Pour faire des rencontres”, “Pour promener le chien”, “Pour accompagner untel”, “Ca fait 10 ans que je cours alors voilà”, etc…). Dans ce cas arrêtez la lecture et retournez perdre votre temps ;). Plus sérieusement posez-vous des questions simples, définissez votre objectif et ne faites plus de la course à pied sans savoir pourquoi…

Les activités plus efficaces que la course à pied

Encore une fois tout est une question d’objectifs. Dans le cas ou on se propose de développer ses capacités aérobies et également pour accélérer sa consommation de graisses sous contrainte temporelle, vous devriez être heureux d’apprendre qu’il existe d’autres moyens plus efficaces (classement par facilité d’accès). Pour mémoire, la course à pied brûle entre 200 et 900 Calories par heure. Pas d’affolement, on est plutôt entre 100 et 200 Calories quand on parle du jogging domicale et nonchaland, désolé de vous décevoir). Les estimations peuvent varier en fonction des individus et du niveau d’intensité de chaque activité, il ne s’agit que d’un ordre de grandeur :

  • Le KB (300 à 800 Calories par heure) : Pour celles et ceux qui veulent devenir disciple de la KB, je conseille de lire ce livre. Fervent défenseur de cet outil, je ne le recommanderai jamais assez tellement il permet d’économiser du temps (votre séance ne dure pas plus de 20 minutes) tellement il est pratique (vous vous entraînez chez vous et quand vous le souhaitez) et tellement il est efficace (pour ça je vous laisse faire le test).
  • La corde à sauter (400 à 500 Calories par heure) : La corde à sauter arrive derrière pour les mêmes avantages mais une intensité un peu moins soutenue que le KB tout de même.
  • Cours de fitness (200 à 500 Calories par heure) : Convivial et programmé, il permet pour le pratiquant un peu dillettante de s’astreindre à faire son activité hebdomadaire (dominicale ?). Les cours de fitness sont une bonne manière de ménager la chèvre et le choux car ils permettent des séances relativement courtes (30 minutes à 1h) dans un cadre convivial mais somme toute un peu sérieux (enfin je l’espère pour vous).
  • La natation (200 à 800 Calories par heure) : Plus compliquée et contraignante (il faut savoir nager correctement, disposer d’une piscine pas loin, supporter d’aller dans un bassin d’eau alors qu’il peut faire froid dehors), la natation est un excellent moyen de brûler des calories et de faire du bien à son organisme. En fait, quitte à être mouillé autant y aller franchement plutôt que de courrir sous la pluie 🙂

Conclusion

Si vous aimez courir, surtout continuez. Pour ma part je n’ai jamais éprouvé de plaisir à courir et j’ai rapidement cherché d’autres leviers (corde à sauter et kettlebell) qui correspondent plus à mon tempérament et sont, à mon point de vue, plus efficaces.

Il pourrait être intéressant pour les coureurs de remplacer une de leur séance de jogging (en particulier lorsqu’il pleut, qu’il fait trop froid ou pour toute autre raison valable) par une séance de KB « tranquille » (on est bien d’accord qu’il est hors de question qu’une séance de KB soit tranquille au sens “facile”, il faut comprendre le terme dans le sens de « plus pratique ») à la maison.

Et vous, vous savez pourquoi vous courrez ?

 

Le yaourt protéiné

Comment augmenter ses apports en protéines, tout en continuant de se faire plaisir en mangeant ?

J’ai découvert une solution toute simple dernièrement : Le Yaourt protéiné.

Le constat

Les mauvaises habitudes ont la vie dure. Depuis notre tendre enfance, nous avons pour coutume de terminer un repas par un dessert (ou deux pour les plus gourmands). Il ne fait aucun doute que les desserts sont un paradoxe de notre alimentation. Ils servent à se faire plaisir immédiatement mais ils sont en fait une véritable charge pour le corps.

Par ailleurs,  on sait que lors des régimes, ce seront les premiers à être pris pour cible. C’est parfois une difficile étape pour nombre des pratiquants qui souhaitent s’investir dans l’entreprise de développement de leur corps. Elle est même parfois rédhibitoire. Le pratiquant arrête ses prises de desserts brutalement et bien souvent, la tentation reprend le dessus en quelques semaines et la rechute dans la surconsommation de desserts ne se fait généralement pas attendre bien longtemps.

Mais n’ayez crainte, il existe des solutions !

Permettez-moi de vous présenter celle que j’utilise en ce moment.

La solution

C’est bien simple : Un yaourt et de la poudre de protéine !

Au lieu de sucrer le yaourt, déposez simplement une fine couche de poudre de protéine sur la surface du yaourt. Le petit lait présent en surface va être absorbé par la poudre.

Par la suite, vous pouvez soit déguster le yaourt tel quel, ou bien le mélanger si vous préférez.

C’est une recette qui vous permettra également de terminer les sacs de protéines dont le goût ne reviendrai plus…

Pour ma part et après quelques expérimentation, je recommande de déposer une première couche d’isolat de protéine de soja au chocolat (pour un goût un peu sucré) et une seconde couche de protéine d’isolat de pois pour le goût si particulier qu’elle procure. En plus de fournir une combinaison d’acide aminés complète, le goût est très agréable et le coût est minimal par rapport à ce que l’on peut trouver sur le marché.

L’avantage de la recette est qu’elle est excessivement simple et peu couteuse compte tenu des ingrédients et de la faible quantité de protéine utilisée.

La recette fonctionne avec n’importe quelle protéine et n’importe quel dessert lacté :

  • Yaourts de marque
  • Yaourts de marque distributeur
  • Yaourts brassés
  • Yaourts fait maison

Cependant, choisissez des yaourts et/ou des fromages blancs relativement légers (pas de fromage blanc à 40% de matière grasse par exemple).

A vous de tester les combinaisons et de rester sur celle que vous préférez.

Conclusion

Sachez que la culture de votre volonté vous permettra d’aller très loin dans toutes vos entreprises sur terre. Qu’elles soient liées à votre développement physique, personnel ou professionnel, employez votre temps et votre énergie à maîtriser et à renforcer votre volonté pour être capable, dans ce cas de figure de vous passer de dessert. Le yaourt protéiné est une excellente solution dans un premier temps pour aborder la transition vers le zéro dessert ou bien lorsque les besoin en calorie et en protéine s’élèvent quelques peu.

Dernier avertissement : Délicieux par nature, le yaourt protéiné peut très facilement être surconsommé. Prenez bien garde à vous fixer des limites (par exemple un seul yaourt protéine par jour).

Par ailleurs, une surconsommation peut avoir des effets sur le transit intestinal (risques de constipation).

Et vous, quelles sont vos astuces pour éviter de manger un dessert tout en augmentant vos apports en protéines ?

Indiquez nous quelle est votre protéine préférée pour mélanger avec votre yaourt dans les commentaires !

La Grenouille et le Boeuf : Une Triple Morale

 

Ce matin j’ai pu observer un groupe de 3 fonteux qui s’entraînaient ensemble. Parmi eux, l’un était réellement massif et plutôt assez dessiné (le bœuf) et les deux autres étaient assez loin de son niveau de développement tout en n’étant pas non plus minces (les deux grenouilles). Cette observation m’a permis de nourrir quelques réflexions dont je vous livre les résultats dans ce post.

Le Bœuf

Dans toutes les salles de musculation, vous trouverez quelques-uns de ces spécimens qui, sans réellement savoir ce qu’ils font et sans maîtriser la trajectoire de leur développement physique, semblent ne jamais stagner et toujours ajouter de la masse musculaire à leur charpente déjà impressionnante.

Ceux-là ont hérité de gènes exceptionnels et peut être que vous en faites partie. Ils sont capables de croître sans faire attention à ce qu’ils mangent et peu importe qu’ils s’entraînent 5 fois ou 3 fois par semaine. Leur corps répond et grossit. Avec un peu de chance vous faites partie de cette catégorie (estimée à vue de nez à 20% des pratiquants sérieux en salle). Inutile de préciser que les bœufs qui mettent en place une approche structurée pour développer leur physique atteindront des sommets de façon naturelle.

Ainsi nos trois compères faisaient du développé couché et le bœuf poussait une charge impressionnante (de l’ordre de 140 kilos) alors que les grenouilles se limitaient à 80 kilos. En fait, le bœuf était limité par les grenouilles car il devait sans arrêt décharger la barre et était interrompu dans son entraînement par les blagues des grenouilles…

Finalement son entraînement aurait pu être plus intense et plus court s’il s’était entraîné seul.

La Grenouille

Si 20% des pratiquants son des bœufs, alors 80% sont des grenouilles. Il n’y a pas de jugement à porter sur le fait d’être un bœuf ou une grenouille, c’est un fait. Bien que les grenouilles puissent atteindre un bon niveau de développement physique,  elles seront souvent moins massives que les bœufs les plus petits (à degré d’implication équivalent). Les leviers utilisables par les grenouilles seront différents, et il leur faudra faire appel à leur intelligence pour construire un programme leur permettant de progresser notablement.

Certains diront que les grenouilles sont en fait des “hard gainer” (Plus de détails dans un prochain article).

Dans notre exemple, les grenouilles utilisaient une charge bien trop lourde pour que leur entraînement soit productif. Elles auraient bien mieux fait de laisser le bœuf travailler seul et de s’entraîner de leur côté.

Morale

Nous appartenons tous à la même race et nous sommes tous nés libres et égaux en droit. En revanche, si certains sont nés avec un potentiel génétique inestimable en matière de prise de masse musculaire, d’autres auront plutôt une intelligence supérieure. C’est d’ailleurs cette diversité qui fait la richesse de notre monde.

Apprenez à identifier votre catégorie et les choses pour lesquelles vous êtes naturellement doué ou qui vous semblent facile à faire. C’est par l’expérimentation que vous arriverez à définir votre appartenance et partant, la mise en place d’un plan d’action concret et adapté sera plus simple (c’est un peu le rôle du coach que de faire cette estimation).

Voici donc les trois leçons à retenir :

  1. Si vous êtes un bœuf, entraînez-vous avec un autre bœuf, et si vous êtes une grenouille, entrainez-vous avec une autre grenouille. Il n’y a aucun mal à cela et il n’y a aucune honte. Votre objectif principal c’est de progresser plus vite que les autres. Une grenouille qui s’entraîne intelligemment peut dépasser le bœuf qui ne se donne pas suffisamment à l’entraînement.
  2. Si vous vous entraînez à plusieurs, soyez sûr de bien choisir vos coéquipiers. Qu’ils soient là pour vous assister et vous motiver uniquement, pas pour vous déconcentrer et surtout pas pour bavarder. Rien ne vous empêche de prendre un verre après la séance pour papoter de choses inutiles mais de grâce en dehors du gym.
  3. Votre seul objectif devrait être de faire mieux que votre ancien moi. Il est contre-productif de se mesurer en prenant comme étalon une autre personne car vous avez toutes les chances d’avoir des prédispositions très différentes, vous ne faites pas le même travail, vous n’avez pas le nombre d’heures de sommeil, vous ne mangez probablement pas la même chose, etc. Concentrez-vous uniquement sur vous et sur votre dépassement.

 

Et vous, êtes vous plutôt boeuf ou grenouille ?

 

Calendrier des légumes de saison

Vous trouverez ci-dessous une proposition de calendrier des légumes de saison pour vous aider à consommer plus responsable !

 

 

N’hésitez pas à faire part de vos remarques dans les commentaires pour ajouter des éléments et/ou corriger les dates !