Sans les bras

Depuis le temps que je m’intéresse au développement physique, j’ai pu me pencher sur bon nombre de sports et disciplines différentes pour observer et parfois étudier un peu plus profondément les schémas mis en place.
Dans cet article, je voudrais vous faire réfléchir sur une question a priori simple mais qui ne trouve que très rarement de réponse consensuelle.

Quelle place donner aux bras dans notre routine ?

Constat

Ce qu’il y a de certain, c’est les Strong men, les pros du cross fit, les MM Artistes n’ont pas des petits bras, c’est peut-être même un de leurs points forts. Et pourtant, l’entrainement direct de ces groupes (biceps et triceps) est le plus souvent inexistant dans leurs routines.

Proposition

J’aime bien commencer mon argumentaire par la question suivante :

Pour faire une traction, quels groupes sont mobilisés ? et pour un dip ? un rowing haltère ? un développé (debout, assis ou couché) ?

Dans le mille, les bras sont toujours quelque part dans la photo.

L’autre point c’est de se dire que comparativement aux autres groupes, les biceps et les triceps sont relativement petits.

Ce qui ferait penser que si en plus des exercices de base pour le dos, les jambes et les pectoraux, on ajoute des exercices spécifiques pour les bras, les risques sont grands que le volume dédié pour ces petits muscles soit largement au-dessus des recommandations.

Clair et net

Ce que je propose alors régulièrement, c’est d’y aller franco : en supprimant purement et simplement tous les exercices qui ciblent directement les bras de votre routine pendant 4 semaines.

A l’issue, il y a de grandes chances que les résultats soient époustouflants et que vos craintes soient balayées par votre reflet dans le miroir !

C’est la mise en application directe du principe de musculation qui veut que « Less is more » (“Moins c’est plus”)

Conclusion

A un moment donné de votre progression, la question de la répartition du volume de travail entre les groupes se posera forcément. Le plus tôt elle se pose, le mieux c’est en général.

Un nombre important de pratiquants chevronnés et avec une expérience significative vous pousseront à toujours se focaliser sur des exercices de base et à mettre en œuvre le principe de surcharge progressive. A partir de là on peut effectivement se demander si l’entraînement des bras (et des épaules voire même des mollets) est à inscrire comme prioritaire.

Pour ma part, c’est l’alternance de charge de travail pour les bras (mais aussi les épaules) qui semble fonctionner le mieux. Ceci s’explique par le plaisir que j’ai à travailler ces groupes de façon ciblée même si je suis convaincu que cela ne sert pas forcément mes objectifs in fine.

Comme d’habitude, je vous invite à tester sur vous-même !

Et vous, est-ce que les bras constituent une part importante de votre routine d’entraînement ?