Séries à l’échec et développement musculaire

Un des grands principes Weider pourrait être plus dangereux qu’il n’y paraît de prime abord : L’entraînement à la faillite. Nous proposons dans cet article de peser le pour et le contre de sa mise en pratique.

Contexte

  1. En tant que novice, vous mettez en pratique certains des principes Weider sans vous en rendre compte.
  2. En tant que soldat de la fonte, vous connaissez les principes Weider les plus importants et vous les mettez en pratique de façon bien consciente.
  3. En tant qu’ayatollah de la fonte, vous vous êtes juré de les utiliser tous de façon intelligente.

Il n’en demeure pas moi qu’un d’entre eux, bien que fondamental dans notre discipline, se doit d’être manipulé avec précaution ; il s’agit de l’usage des séries à l’échec.

L’entrainement à la faillite en théorie

La technique consiste à faire en sorte d’épuiser totalement un muscle donné en ayant recours à d’autres techniques de haute intensité ou tout simplement en portant la série à l’échec à pratiquement toutes ses séries (et même au-delà de l’échec pour certains fanatiques, ce sont les répétitions forcées ou les séries dégressives).

Très clairement, le but est de déchirer le maximum de fibres musculaires pour générer en suite une hypertrophie plus importante. Sur le papier, cela fonctionne parfaitement, sauf qu’en pratique, les choses sont cette fois-ci à nuancer (une fois n’est pas coutume).

L’entraînement à la faillite en pratique

Attention, mettons-nous d’accord tout de suite : Loin de moi l’idée de claironner qu’il ne faut plus suer à la salle et se mettre une bonne misère à chaque session. Cela dit, après une pratique plutôt longue de cet art, j’ai constaté que l’usage de cette technique n’est pas anodin. Le corps est comme une jarre remplie d’énergie ; à chaque fois que l’on inflige une série à l’échec, on pioche une louche de cette énergie si bien qu’à trop piocher la jarre se vide si on ne lui donne pas loisir de se remplir par ailleurs (alimentation, récupération, repos entre les séances, breaks, pratiques d’autres activités moins intense, etc.)

Les avantages

Les séries à l’échec permettent de générer un stress important dans les fibres des muscles. Elles permettent un entraînement court et intense qui déclenche les hormones de croissance et induit le développement de tissus musculaire et de force pour peu que le corps puisse absorber l’affront. Pour se faire, il faudra veiller à son apport en macro nutriments et particulièrement en protéines mais aussi en micro nutriments (vitamines et minéraux).

Les risques

En revanche, elles mettent aussi sous tension la totalité du système nerveux et les capacités de récupération sont entamées.

Utilisées de façon systématique, elles ne permettent plus au corps de s’adapter pour croître, on atteint alors rapidement un stade de stagnation puis rapidement une régression. Le surentraînent ne se fait pas attendre très longtemps et la motivation prend un coup. Se donner si dur et ne pas progresser aura raison du plus discipliné des soldats.

Recommandations sur l’usage de la technique

En regardant les avantages et les inconvénients de la technique, il serait dommage de s’en passer totalement, par contre une sur utilisation nuira fatalement à moyen terme.

Une bonne approche pourrait être de prévoir des séances ou les séries ne seront pas portées à l’échec mais juste avant. C’est là toute la difficulté. Les gains en force devraient suivre assez rapidement et l’envie d’établir son camp de base au Gym revenir rapidement vous tirailler (mais vous serez plus forts n’est-ce pas ?)

Utilisez les séries à l’échec une fois que vous êtes suffisamment fort et musculeux pour qu’elles vous fassent plus de bien que de mal.

Et vous, quel usage faites-vous de l’entraînement à la faillite ?

Les 6 choses à ne pas faire après sa séance

Vous avez fait une super séance de sport, peu importe l’activité, et c’est d’autant plus extraordinaire qu’il a fallu que vous vous fassiez violence pour vous lancer ?
Tout d’abord, félicitations pour cet achèvement ! Mais surtout, ne jetez pas tout en l’air en sabotant votre après séance !

Dans ce billet, nous verrons les 6 fautes les plus courantes que les pratiquants devraient éviter autant que possible après avoir rempli leur contrat.

Les 6 choses à ne pas faire

Il suffit d’être un peu observateur pour voir que dans pas mal de Gym et autre espace sportif, les mêmes erreurs sont souvent reproduites (et malheureusement de façon systématique).

Ces erreurs diminuent, voire sabotent complètement, les efforts que vous venez de faire. Voici les 6 principaux :

  1. S’allumer une clope

Damned, le mec vient de s’ouvrir les bronches en faisant une activité sportive et voilà qu’il en profite pour maximiser sa pollution pulmonaire ? Soyons sérieux, il s’agit de bon sens. Même si vous fumez d’habitude, il faut avant tout éviter les créneaux d’après le sport, c’est là où ça fait le plus de ravage.

  1. Ne pas s’alimenter dans l’heure qui suit

Bien, le mec vient de se faire violence et de vider une bonne partie de ses stocks de glycogène et voilà qu’il croit bon de rester le ventre vide pour les 4 heures à venir ? Rappelons-le ici, le meilleur créneau d’assimilation a lieu dans l’heure après votre session. Il faut donc ne pas perdre de temps et casser la croute rapidement !

  1. Prendre des sucres (trop) rapides

Bon, le mec a réussi a faire baisser très sensiblement son taux de sucre sanguin, ce qui va donner le signal au corps d’aller déstocker un peu de gras pour remettre le flux à l’équilibre. Malheureux, le voilà qui prend du sucre rapide (barre énergétique, sucre en poudre, gainer) et voilà qu’il envoie son taux de sucre sanguin sur des sommets pour mieux préparer le crash dans l’heure qui suit… Faites simple avec des aliments naturels ce sera bien suffisant !

  1. Ne pas s’étirer

En principe, on est censé s’étirer de temps en temps au cours de la séance. Si vous suivez ce conseil ci, cet oubli ne vous coutera pas cher. Dans le cas contraire, prévoyez une petite session d’étirements/relâchement des groupes musculaires maltraités. Le but n’est pas de devenir plus souple mais de désengorger les tissus musculaires et de détendre les tissus conjonctifs. Un seul mot d’ordre : on ne force pas !

  1. Se coucher (pour une nuit de sommeil)

Sans aller jusqu’à parler de retour au calme (qui peut se faire sur votre dernier exercice réalisé de façon un peu moins intense), il faudra veiller à ne pas se mettre au lit dans l’heure qui suit une séance intense. Ça tombe bien, si vous respecter le point 2, vous devrez d’abord casser la croute ce qui devrait vous laisser un peu de temps avant de rejoindre les bras de Morphée. En revanche, l’idéal est de faire une sieste d’une vingtaine de minutes après avoir pris votre collation/repas lorsque possible.

  1. Ne pas boire d’eau

En toute rigueur, vous avez déjà bu 1 litre pendant votre séance (ou plus) mais l’eau qui arrive après la séance est encore plus importante car elle donne le signal au corps qu’il peut continuer son épuration et qu’il n’y a pas pénurie d’or bleu. Continuez de vous hydrater dans l’heure qui suit votre session !

Alors essayez de ne cocher aucune de ces cases à l’avenir et vous devriez voir une amélioration nette de votre santé et de votre capacité de récupération !

Et vous, êtes-vous certain de ne pas faire de faux pas après votre entraînement ?

Surcharge Progressive : Concrètement

La surcharge progressive est un principe de base de la musculation (et plus généralement de tout sport de performance). Il s’agit de toujours essayer de faire mieux par rapport à la dernière performance connue.

En musculation cela s’applique simplement car il suffit, en théorie, de rajouter quelques kilos dès qu’on se sent à l’aise avec un poids donné.

Sauf que dans certains cas, les écarts de poids sont trop importants pour franchir le gap. Nous verrons dans cet article une petite astuce que j’utilise pour continuer à progresser.

Contexte

Un samedi dans mon Gym : « Bon ok je me sens bien à 30 kilos à la barre à cet exo, je tente à 35 (ben oui les plus petits poids dispo sont du 2,5 kilos et comme il en faut 2 ça fait 5 kilos au total soit 16% d’augmentation, et c’est pas rien).

Tentative :

BIM sanction sans appel : On est passé 10 répétitions à 4. Bon alors on fait quoi maintenant ?

L’astuce

En premier lieu on s’assure qu’il n’y a pas des poids de 1,125 kilo qui trainent sous le bureau du manager de la salle (peu de chance que ce soit le cas mais sait-on jamais).

En second lieu, on se prend en charge et on va tranquillement investir dans du matériel. Un petit tour sur internet et on se rend compte que les petit poids olympiques de 1,125 kilos sont un peu chers pour ce que c’est. L’astuce consiste à aller chercher des lests de poignet pour lesquels on a des incréments plus légers et d’acheter une paire. A titre d’exemple j’ai acheté une paire de 1 kilo.

Concrètement, cela permet de monter kilo par kilo :

  1. Soit on utilise un seul lest que l’on met au milieu de la barre : On augmente d’un kilo
  2. Soit on utilise les deux de part et d’autre : On augmente de 2 kilos

Et on progresse tranquillement !

Conclusion

La surcharge progressive relève du bon sens sauf que sa mise en pratique est quelque fois un peu plus compliquée que prévu. Alors utilisez cette petite astuce et continuer à progresser ! Que rien ne vous arrête !

Et vous, faites-vous bien attention à penser surcharge progressive au quotidien ?

Des pompes pour les épaules

Oyé oyé jeunes fonteux, le post du jour concerne les douleurs aux épaules suites à un usage abusif des barres et autres poids libres (si si c’est possible passé un certain âge) et surtout comment se requinquer un chouillat !

Constat

Après quelques années de pratique, les articulations et autres tendons peuvent commencer à souffrir un peu (et vou le faire gentiment savoir) en particulier dès lors que vous tombez dans les écueils suivants :

  • Echauffement insuffisant ou inexistant
  • Récupération insuffisante
  • Mouvement non naturel, incorrectement réalisé ou trop fréquemment exécuté
  • Absence d’étirements légers en fin de séance

L’astuce

Si vos épaules vous sont quelque peu douloureuses, c’est un signe qu’il faut réfléchir aux points ci-dessus. Si on écoute un docteur, une possibilité serait de cesser l’entraînement pendant quelque temps mais d’une part cela ne correspond pas à notre état d’esprit et d’autre part cela ne garantit pas une rémission voire précipite une aggravation dès la reprise. Bon quelque fois si vous avez poussé le bouchon trop loin, une mise au repos s’avère indispensable, mais considérons que nous ne sommes pas dans ce cas-là pour le moment.

La bonne approche pourrait être d’ajouter des séries de répulsions face au sol systématiquement à la fin des séances qui sollicitent vos épaules (d’une manière ou d’une autre).
En pratique, il suffit de 3 ou 4 séries de 15 à 20 répétitions effectuées avec un rythme soutenu sans aller à l’échec et sans tendre complètement les bras en position haute (verrouillage articulaire). Par ailleurs, on prendra un soin particulier dans l’exécution et on restera à l’écoute des articulations pour pouvoir cesser si d’aventure la douleur se réveillais.

Depuis que j’utilise cette méthode, je n’ai plus mal aux épaules et je peux refaire des dips lesté de façon modérée !

Et vous, avez-vous conservé les pompes dans votre routine ?

Une histoire d’explosivité

L’idée du post du jour m’est venue alors que j’observais un camarade de galère en salle effectuer des répétitions rapides avec des poids plutôt conséquents. Je me suis fait la réflexion que je ne faisais pas souvent ce type de travail et que, après réflexion, il était possible que ce soit une source d’amélioration.

Voyons donc dans cet article comment et pourquoi il peut être utile de dédier une partie de son entraînement à des mouvements explosifs.

Rappels de physiologie

Les tissus musculaires sont constitués de deux types de fibres :

  • Les fibres rapides ou fibres blanches, qui ont pour mission de délivrer de la puissance pour un nombre limité de répétitions et/ou sur un laps de temps court
  • Les fibres lentes ou fibres rouges, qui ont pour mission de délivrer un niveau plus modéré d’effort pour un nombre plus élevé de répétitions et/ou sur un laps de temps plus long

Les muscles sont constitués avec un pourcentage de ces deux types de fibres qui dépend de plusieurs facteurs :

  1. La génétique : Le génome détermine la concentration en type de fibre pour un individu.
  2. L’entraînement suivi depuis quelques années : Il est possible d’orienter le développement de l’une ou l’autre des fibres en modifiant les paramètres de son entraînement. L’entraînement pour un 100m (fibres blanches) est incomparable avec celui pour un semi-marathon (fibres rouges).
  3. la spécificité du muscle lui-même : Les muscles de jambes et des épaules ont plus de fibres rouges et les muscles des pectoraux ont plus de fibres blanches par exemple

De l’explosivité

C’est donc la proportion de fibres blanches qui détermine l’explosivité disponible pour un mouvement donné. Il se trouve que les fibres rouges sont bien moins volumineuses que les fibres blanches. Concrètement, il faut chercher à multiplier les fibres blanches pour ensuite les hypertrophier.

Par ailleurs, les mouvements explosifs permettent de manipuler des charges plus lourdes que les mouvements lents. Ce faisant, ils vous permettent aussi de progresser en termes de poids manipulés, ce qui in fine doit se traduire par plus de croissance et de développement musculaire.

N’oubliez pas non plus que parfois, il est préférable de faire 6 répétitions explosives que 8 ou 10 avec des temps de phase concentrique et excentrique trop long (4 secondes) qui ont tendance à surtaxer le muscle (voire à l’épuiser)  sans pour autant détruire aussi efficacement la fibre que des répétitions plus rapides (1 à 2 secondes).

En pratique

On ne peut pas conclure de façon péremptoire pour l’un ou l’autre des entraînements. Ce qu’il faut retirer de l’histoire, c’est qu’il ne faut en négliger aucun.

Si vous stagnez pour une raison ou une autre, livrez-vous à une critique constructive et objective de la façon dont vous réalisez vos entraînements. Si vous ne faites pas d’explosif, il pourrait être bon d’incorporer ce type d’entraînement soit avec des séances dédiées soit a minima avec des exercices à séries dédiées (l’inverse peut être vrai également pour redécouvrir l’explosivité quelques semaines plus tard).

Et vous, avez-vous recours à des séries explosives pour progresser ?

Dips et tractions – Besoin d’assistance

Le billet du jour est destiné aux débutants qui souhaitent suivre la voie des sages. Le préalable étant d’avoir déjà pris conscience de la nécessité de réaliser les deux exercices géniaux suivant dans le cadre de leur quête de physique olympien :

Nous ne reviendrons pas sur les qualificatifs associés à ces deux exercices. En revanche, nous ferons un petit focus sur la façon la plus pertinente de les incorporer à une routine digne de ce nom.

Le billet pourrait se résumer à cette maxime :

Expliquez-moi de quoi vous pensez avoir besoin, je vous expliquerai comment vous en passer.

Contexte

L’autre jour en m’entraînant dans une salle plutôt High Tech, je remarquais la présence de cet atelier (plutôt High Tech lui aussi pour le coup :)) permettant d’effectuer des tractions et des répulsions aux barres parallèles de façon assistée.

La différence par rapport à un banc traditionnel dips/traction réside dans le fait qu’il dispose en plus d’un mécanisme de poulies permettant de pousser uniformément le candidat vers le haut.

Vous l’aurez compris, plus on met de poids dans ce cas-là, moins l’effort est intense étant donné que c’est autant de poids que l’on soustrait à sa masse corporelle totale.

Pourquoi il faut l’éviter

Tout d’abord, Les anciens n’ont jamais eu recours à ce type d’artifice 🙂

Ensuite, il faut faire particulièrement attention à son utilisation, surtout au départ, car elle peut rapidement vicier la technique du pratiquant. En particulier, en lui laissant la possibilité de trop descendre aux dips et/ou de trop monter aux tractions, sans faire attention à ses propres limites physiologiques.

Souvenez-vous que la musculation, c’est apprendre à utiliser son corps dans le respect de ses limites naturelles.

Options pour débuter aux dips

Plutôt que d’utiliser cette machine pour les dips, faites simplement des dips entre deux bancs, c’est plus facile et cela permet d’apprendre le mouvement correct.

Par la suite, vous pouvez ajouter des pois sur vos jambes. Une fois que vous pouvez faire 20 répétitions de dips entre deux bancs vous pourrez faire au moins 5 dips propre aux barres parallèles.

A partir de la progressez tranquillement : Félicitations, vous n’avez pas eu à utiliser cet engin inutile !

Option pour débuter aux tracions

Plutôt que d’utiliser cette machine pour les tractions, faites simplement des tirages à la poulie haute, c’est plus facile et cela permet d’appocher l’exécution du mouvement correct. Progressez tranquillement et lorsque vous pourrez faire vos séries avec un poids voisin de votre poids de corps, vous serez prêt à tenter votre chance aux tractions.

A partir de la progressez tranquillement : Félicitations, vous n’avez pas eu à utiliser cet engin inutile non plus pour vos tractions.

Conclusion

Comprendre l’aspect fondamental des dips et des tractions est un formidable premier pas. Se lancer corps et âme dans l’exécution non assistée de ces derniers est l’étape qui suit directement.

Fixez-vous un nouveau défi de faire une répétition de plus à chaque fois suffira à vous faire progresser plus vite qu’avec l’aide toute autre machine trop sophistiquée !

Au boulot !

Et vous, avez-vous déjà eu recours à la machine d’assistance pour effectuer vos dips et/ou vos tractions ?

Une idée de cadeau de Noël

Fatigué de devoir subir les trajets allers retour jusqu’à votre salle de sport ? Et pourquoi ne pas commencer à vous construire la vôtre ? Vous ne savez pas par où commencer ? D’ailleurs vous ne savez pas quoi demander à Noël ? Voyons comment developpement-physique.com peut vous aider…

Contexte

Celles et ceux qui ont la chance de loger près de leur salle de sport se sentirons moins concerné. Mais tous les autres savent de quoi on parle lorsqu’il s’agit de reprendre sa voiture ou les transports en commun après sa journée de travail pour aller faire quelque chose de plus utile que le reste (prendre soin de son corps par l’exercice) : C’est quand même une épreuve qui en rebute plus d’un.

Pour cette deuxème catégorie de pratiquants, lisez donc plus avant !

Doucement mais surement

Si l’on s’en réfère à un autre article de développement-phyque.com, on constate que le nombre d’appareil à posséder peut être relativement faible tout en permettant de faire des séances de Cyclope ! C’est une bonne nouvelle, n’est-il pas ?

Une approche possible, qui dépend de l’organisation de votre programme, peut-être de commencer par vous munir des éléments vous permettant de réaliser entièrement une ou plusieurs séances.

  1. Une simple barre avec des disques ainsi qu’une barre de traction installée quelque part vous permettra de faire vos séances de dos et d’épaules tranquillement à domicile (voire les bras avec).
  2. Ajoutez un ban incliné et une paire d’haltère et vous pourrez réaliser vos entraînements de poitrine et ajouter un peu de fun à vos séances de bras et épaules. C’est à ce moment que l’on peut également acheter un atelier à dips.
  3. Enfin, terminez en vous munissant d’une cage à squat et vous serez l’heureux propriétaire d’un gym modèle réduit privatif.

Conclusion

Commencer à se munir de quelques appareils et ateliers à domicile est une bonne approche pour devenir indépendant dans son entraînement.

Doucement mais surement, choisissez les bons agrès et fabriquez votre propre espace fitness !

Pas besoin d’une place immense non plus !

Et vous, ça vous tente d’avoir votre salle de sport perso à la Ronnie Coleman ?

KB swing et gainage

Bien !

Ca fait quelques mois que je me farcie des braves sessions de KB swing (et j’espère bien que je ne suis pas le seul là bas dedans !)

C’est sûr c’est rigolo et ça marche bien mais à un moment il faut renouer un peu avec les séances qui redonnent du peps !

Ça tombe bien j’ai justement quelque chose à proposer à nos amis lecteurs !

L’idée

Effectivement, le Kettlebell swing est un exercice fabuleux. La principale limite c’est que mon PC a le temps de se mettre en mode veille tellement mes séries sont devenues longues à force d’entraînement (ce qui accessoirement coupe la musique, ce qui s’apparente à un « Fail » de mon point de vue :)).

Ainsi donc, j’ai ajouté quelques nuances dans mes sessions. Déjà, elles ne sont plus exclusivement limitées à l’usage d’exercices à la kettlebell (la peau des mains n’ayant pas de le temps de se remettre entre deux sessions, il fallait trouver quelque chose…)

J’ai donc ajoint quelques autres exercices de base qui sont une sorte de socle permettant de travailler les muscles profonds.

Les moyens

Ces exercices lesquels sont-ils ?

  • D’abord il y a le gainage. Je n’entrerais pas dans le détail de l’exercice, il suffit de se renseigner sur le net (youtube par exemple) ou de demander à un coach. Le seul et unique conseil que je peux vous donner c’est que si la position de gainage vous semble trop facile à tenir, c’est que vous ne les faites pas correctement. L’objectif ce n’est pas de durer le plus longtemps, c’est de trouver la position qui vous fait le plus souffrir (au sens du travail musculaire). Seulement à partir de là vous pourrez essayer de progresser en temps.
  • Ensuite nos braves “répulsions en appui face au sol”. Là encore, dans notre séance, il ne faut pas atteindre l’échec. Une échec taxe bien plus le corps qu’on veut bien le laisser croire.
  • Enfin il y a les “Mains-coude / coude-main”. Bon pour celui-là j’explique un peu. Partez en position de gainage puis remettez-vous en position de pompe en poussant sur votre main gauche puis droite. Ca à l’air simple comme ça, mais après 120 secondes de gainage et quelques centaines de swing, c’est assez rigolo.

Dans tous les cas, prenez systématiquement garde à ne pas cambrer le dos. Dès que l’effort n’est plus soutenable pour votre abdomen et que le dos se creuse, stop ! C’est bon, on a bien travailler. On se détend, on s’essuie le front (normalement on a déjà bien transpiré), on boit un coup et rebelote !

Essayez donc le circuit suivant (à répéter 5 fois, avec un temps de repos entre chaque série géante à votre discrétion, perso j’enchaîne) :

  • 10 pompes
  • 10 main-coude / coude-main
  • 60 secondes de gainage
  • 100 KB swing

En conclusion

Qui eut cru qu’avec un KB de 24 et un peu d’espace (genre 1m² au sol) on peut se mettre dans un état lamentable ? Perso moi je le savais depuis bien longtemps !

N’hésitez pas à partager vos exemples de sessions cardio fitness en commentaire !

Purification rapide

Un billet plutôt court afin de vous rappeler qu’il ne faut pas laisser la tension retomber pour raison de vacances/farniente !

Plus sérieusement, en été, il faut profiter de la saison pour se ressourcer et se purifier.

Quelle technique

En fait c’est assez simple. De mon point de vue (mais je ne prétends pas être exhaustif et avoir la science infuse, d’ailleurs les commentaires sont là à cet effet), il me semble que lorsque l’on veut se purifier un peu il y a plusieurs chantiers à mener :

  • Une purification/détox alimentaire
  • Une purification/détox psychique
  • Une purification/détox physique

Nous traiterons de la dernière catégorie dans ce billet.

Selon moi une bonne purification consiste en une bonne dépense énergétique induisant une circulation des éléments dans toutes les cellules du corps et un renouvellement de ceux-ci.

On comprendra dès lors qu’opérer une purification physique sans avoir fait ce qu’il faut au niveau de la purification alimentaire produira des résultats intéressants mais pas optimaux.

En résumé : Une bonne purification physique c’est une bonne séance intense avec beaucoup de sueur à la clé !

Quels outils

Tout naturellement, on pense à la kettblell pour ce type de travail. Il faut également y ajouter :

  • Les séances crossfit (vraiment intense et sous réserve d’exécution correctes des mouvements)
  • Les séances de musculation en circuits
  • Autres activités sportives intense du genre natation en fractionné, course sur piste et autre
  • Session de corde à sauter

Quels résultat

Une bonne purification va obliger les cellules et les tissus à renouveler leur stock d’eau et donc à éliminer une bonne partie des déchets organiques et inorganiques plus rapidement que d’habitude. Les taux de concentration d’éléments nocifs vont donc diminuer, facilitant le travail de régénération des tissus. Vous voilà en meilleur forme avec plus d’énergie disponible !

Conclusion

En tant que lecteur de developpement-physique.com (j’espère qu’il y a aussi quelques lectrices dans le tout !) vous savez qu’il faut se donner à fond régulièrement.

Pour vous, les purifications physiques n’ont pas besoin d’être réalisées si fréquemment que cela étant donné que le niveau d’encrassement n’est jamais critique et que de temps à autres une séance particulièrement intense joue justement ce rôle de purification !

Si cela fait quelques semaines que vous ne vous êtes pas arraché un peu, aller donc rendre visite à votre KB préférée historie de remédier à cette situation malheureuse !

Et vous, quelles sont vos techniques pour faire le vide de toxines de votre corps ?

J’ai repris la protéine

Le post du jour vous est présenté sous forme de petite anecdote tout en dialogue pour contraster quelque peu avec la monotonie des articles un peu cartésien du site.

Nous y traiterons notamment de la question (toujours controversée – mais jamais totalement résolue non plus) des protéines.

Intrigue

Pierre et Jacques, deux bons amis fonteux de longue date, se retrouvent pour leur traditionnel brunch du dimanche midi (après leur séance de musculation bien évidemment, puisqu’ils lisent developpement-physique.com et qu’ils ont bien retenu leurs leçons).

Dialogue rapporté

Note : Les noms ont été changé afin de préserver l’anonymat des personnages de la scène et de mettre une petite touche française à ce web qui devient trop international à mon goût.

Pierre (en se servant des œufs brouillés avec un peu de jambon blanc) : Tu sais il faut que je te dise un truc Jacques.

Jacques (se servant de l’avoine avec un peu de yaourt à la vanille) : Oui Pierre, s’passe ?

Pierre : Tu sais à la salle je suis plutôt concentré entre mes séries mais de temps en temps j’en entends causer un peu à côté.

Jacques : Je te rassure tout va bien, continues ?

Pierre : La dernière fois les guguss parlaient de protéine et de poudre nonoz, tu vois de quoi il s’agit ?

Les compères s’attablent non loin du buffet, en fin stratèges qu’ils sont.

Jacques : Ouais c’est vieux comme le monde tout ça (silence).

Pierre : Et ?

Jacques : Tu sais moi ce que j’en pense c’est que si tu veux augmenter tes apports en protéines c’est pas si compliqué, il suffit de manger plus de jambon le matin, un œuf de plus le soir et d’augmenter ta ration de poulet le midi. Et tout ça sans aller acheter je ne sais quelle poudre faite on ne sais comment.

Pierre : T’es marrant toi, alors pourquoi t’en prend toi ?

Jacques : Bah, à chaque cas son traitement. Tu t’entraînes combien de fois par semaine ?

Pierre : 3 ou 4 fois

Jacques : Ok moi c’est 5 fois. Ajoute 4 séances de kettlebell et le fait que je fasse attention à mes apports calorique et tu comprendras que dans ce cas, une supplémentation raisonnable en poudre est ma foi utile.

Pierre : Vu sous cet angle…

Jacques : Mais avant toute chose, j’ai commencé par faire ce que je viens de te dire, à savoir : augmenter les rations de mes sources de protéine. Ce n’est qu’en dernier recours que j’ai pris des protéines.

Paul (le serveur) : Je peux débarrasser votre assiette monsieur ?

Pierre : Oui, merci

Paul (le serveur) : Je peux débarrasser votre assiette monsieur ?

Jacques : Non pas encore il me reste un peu de bacon à finir.

Pierre (pensif) : Hum, ce n’est pas con tout ça.

Jacques : Ce qui peut être pas mal non plus c’est de faire des cycles avec les apports de protéines. Par exemple tu décides que de telle date à telle date tu va prendre plus de protéine (alimentaire ou en poudre c’est à toi de voir), pour nourrir plus efficacement le corps. Le corps aime bien le changement de temps en temps. Mais surtout, il ne faut pas être 365 jours sur 365 avec ton pot de protéine dans ton sac.

Pierre : Je vois. Du coup je vais reprendre un peu de poulet.

Jacques : Ouais mon vieux, prends en plus qu’un peu !

Le mot de la fin

Ce petit dialogue fait un peu écho à une vidéo d’Elliot Hulse au sujet de la supplémentation en protéines. Les auteurs de developpement-physique.com n’ont pas une vision tranchée sur le sujet. On dira simplement, qu’à chaque cas ses spécificités mais à titre de ligne de conduite nous pourrions proposer la synthèse suivante :

  1. Activité sédentaire/entraînement de musculation 3 jours par semaine / alimentation normale : Supplémentation probablement inutile
  2. Activité sédentaire/entraînement de musculation 5 jours par semaine / alimentation normale : Supplémentation possiblement bénéfique
  3. Activité pénible et exigeante/entraînement de musculation 3 jours par semaine / alimentation normale : Supplémentation probablement utile
  4. Activité pénible et exigeante/entraînement de musculation 3 jours par semaine / alimentation réduite : Supplémentation utile
  5. Activité pénible et exigeante/entraînement de musculation 5 jours par semaine / alimentation réduite : Supplémentation probablement nécessaire

Evidemment, avant de commencer toute supplémentation, il faut déjà savoir ou on en est dans ses apports en macro, micro nutriment et calorie (ce qui est loin d’être le cas de la plupart de jeune gens qui achètent de la poudre en croyant que c’est un élixir de muscle). En parler à son médecin et/ou pharmacien ne peux pas non plus faire de mal.

Bonus

Bob le gangster : Il faut que je perde du poids sinon je vais me faire jeter par ma femme. Toi qui es un expert, qu’est-ce que je pourrais manger de moins gras qu’un sandwich ?

Ted le gangster  : C’est pas bien compliqué tu sais : Tu n’as qu’à manger que la moitié de ce même sandwich mon vieux.