Les principes Weider 2/3

Chose promise chose due, après les principes de base, le second article de la série propose une revue des principes intermédiaires qui devraient être connus de tout pratiquant et mis en oeuvre régulièrement :

 

Principes intermédiaires

 

1 ) Technique pyramidale

 

Les fibres musculaires deviennent plus grosses et plus fortes quand elles se contractent sous l’effet d’une résistance importante. La théorie enseigne que pour un exercice donné, effectuer une série de 8 répétitions d’un exercice donnée avec une charge maximale et sans échauffements les gains de volume et de force seraient importants. Mais cela n’est pas réalisable dans la pratique en raison du risque de blessure.

La technique pyramidale vise à résoudre ce problème. Commencez avec environ 60% de la charge limite que vous pouvez soulever une seule fois. Faites 15 reps avec cette charge relativement légère. Ensuite, augmentez la et réduisez le nombre de répétitions en conséquence à 12-15. Enfin prenez encore plus lourd pour arriver à environ 80% de votre maxi et effectuez 5-6 reps. De cette façon, vous pourrez prendre des charges lourdes après vous être échauffé et tirer profit de l’entraînement avec un risque de blessure minimum.

 

2 ) Répartition des séances

 

Au bout de quelques mois d’entraînement ou vous aurez exercé tout le corps trois fois par semaine, vous pouvez augmenter l’intensité globale de vos séances en scindant votre programme en séance pour le haut et le bas du corps (ceci n’est qu’un exemple parmi beaucoup de combinaisons possibles). Ainsi, il vous sera possible d’inclure d’avantages d’exercices et de série pour chaque moitié du corps que vous pourrez travailler plus dur. Avec ce système de répartition, vous serez en mesure de faire huit exercices uniquement pour le haut du corps au cours de la première séance et ce, avec une intensité extrême pacque votre niveau d’énergie sera plus élevé. Au cours de la séance suivante, vous vous concentrerez sur le bas du corps en faisant huit exercices pour les membres inférieurs, toujours avec la même intensité maximale.

 

3 ) Congestion

 

Pour qu’il y ait développement, il faut gorger les muscles de sang le plus possible. Dans la pratique, la congestion (la « pompe » comme l’appelle Arnold) apparait à l’entraînement d’un groupe musculaire. Ainsi en ne travaillant que les pectoraux (en faisant 3-4 exercices à la suite uniquement pour ces muscles sans travailler d’autres groupes musculaires  en même temps) on met en œuvre le principe de congestion. On se concentre sur une seule partie du corps et l’on provoque un engorgement sanguin ciblé. Il est possible avec des circuits et autres techniques de congestionner plusieurs groupes musculaires en même temps pour de meilleures sensations.

 

4 ) Super sets, Super séries

 

C’est le principe de Joe Weider qui est le plus connu. Lorsqu’ on associe deux exercices pour des groupes musculaires antagonistes (Curl haltère pour le biceps et extension de bras pour les triceps), on dit que l’on fait un super set. Il s’agit d’enchaîner deux séries (une de chaque exercice) sans repos. Cette méthode réduit la durée de la séance, renforce la récupération globale et permet d’obtenir une excellente congestion. On peut également faire dos/poitrine, dos/épaules, lombaire/abdos et quadriceps/ischios de cette manière.

 

5 ) Séries combinées

 

Un super set pour le même groupe musculaire (par exemple, deux exercices pour le dos réalisés à la suite et sans temps de repos) constituent une série combinée. Dans ce cas, on ne cherche pas à faciliter la récupération, mais à provoquer une congestion très poussée, dans une série combinées pour les biceps, on peut faire une séries de Curl barre suivi immédiatement d une série de Curl incliné à la barre.

 

6 ) Entraînement holistique

 

Il a été établi scientifiquement que différentes parties de la cellule musculaire renferme des protéines et des systèmes énergétique qui ne répondent pas de la même manière à des niveaux d’effort différents. Les protéines des fibres musculaires grossissent quand on leur impose des charges lourdes. Les systèmes aérobies des cellules (les mitochondries) réagissent à un entraînement d’endurance poussé. Pour optimiser l’hypertrophie de l’ensemble de la cellule musculaire, il faut diversifier les répétitions en faisant des séries allant de courtes à longues.

 

7 ) Planification de l’entraînement

 

Ce principe vise à mettre en place des cycles d’entraînements alternatifs avec des objectifs différents mais complémentaires sur le long terme. Par exemple, suivre des programmes pour la force pendant 2 ou 3 mois puis se focaliser sur la masse en utilisant les gains de forces réalisés dans la phase précédente. En répétant ces cycles, la progression peut être accélérée. En organisant les entraînements en cycle, les risques de blessures sont limités et la monotonie n’a pas le temps de s’installer.

 

8 ) Contraction isométrique

 

Un des principes WEIDER les plus respectés, mais souvent mal compris. La contraction isométrique est une question de contrôle musculaire. On peut la pratiquer en contractant un muscle quand on ne s’entraîne pas : contractez, maintenez cette tension trois à six secondes et recommencer environ trois fois. Les compétiteurs de bodybuilding appliquent cette technique en contractant leurs muscles plusieurs fois par semaine. Ce faisant, ils augmentent leur contrôle sur la contraction de leurs muscles d’un point de vue neurologique. Cela permet également de faire ressortir les séparations entre les faisceaux et de faire gonfler les muscles lors des pose down des compétitions.

 

Vous en voulez plus ? Jetez un oeil aux principes Weider avancés.

 

Et vous, lesquels de ces principes connaissez-vous ? Lesquels utilisez-vous dans vos entraînements ?

Un autre outil magique : La corde à sauter

La semaine dernière vous découvriez la kettlebell, cette sorte de poids en forme de boule avec une anse. J’en disais le plus grand bien et j’espère que vous vous en êtes déjà procuré une (plusieurs ?) et que vous tapez dedans depuis lors avec l’acharnement du béotien.

Cette semaine, vous allez découvrir un second outil bien utile pour récupérer plus vite, se définir et blrûler quelques adipositiées tenaces.

A la fin de l’année 2003, je voulais affûter un peu plus ma plastique de façon efficace, rapide et productive dans le cadre de ma ptraique de boxe Anglaise. Je courrais déjà énormément (trop à mon goût) et je n’aimais pas particulièrement cela. J’ai donc cherché un moyen plus efficace, plus rapide et autrement plus “fun” de brûler des calories.

 

La recherche

Cette fois ci la recherche était beaucoup plus simple puisque j’utilisais déjà l’outil en question au début de chacun de mes entraînements de boxe. Il s’agissait en fait tout simplement d’une corde à sauter. Nous l’utilisions dans le but de nous échauffer efficacement avant de commencer les entraînements.

Mais alors pourquoi ne pas utiliser cet objet dans une séance dédiée ?

J’avais trouvé exactement ce que je cherchais. Je me suis empressé de m’offrir une belle corde à sauter “Everlast” avec poignets lestés, roulements et tout le toutim ! Ne restait plus qu’à déterrer la hache de guerre une fois de plus.

 

La trouvaille

 

Peu de temps après la commande je recevais donc ma corde à sauter. J’ai eu la chance d’avoir appris à en faire dans mon club et je sais que ce n’est pas une simple partie de plaisir au départ. Mais les résultats et le potentiel sont tellement grands que cela vaut le coup de passer plus sieurs semaiens à apprendre le mouvement pour ensuite ne plus se concentrer que sur l’effort.

Les séances de corde ont pour objectifs d’être courtes et intenses et à ce titre, répondent bien à notre objectif d’efficacité du développement dans un temps minimum. Les séances d’entre 10 et 30 minutes donnent les meilleurs résultats.

Conseils :

  1. Choisissez une corde avec des poignées lestées de façon à travailler plus intensément.
  2. Choisissez une corde suffissemment longue. Voici un test de longueur de corde : Prenez la corde comme si vous vouliez en faire (soyez patient, ce moment va fatalement arriver !). Ensuite, marchez avec les deux pieds joints sur le milieu de la corde. Montez les poignées de la corde de façon à tendre la corde de part et d’autre. Si vos mains sont un peu au dessus du niveau de votre nombril, la taille et bonne, si elles sont en dessous, la corde sera trop petite. Une corde trop petite rend impossible l’exécution du mouvement alors qu’une corde trop grande permet d’en faire quand même.

 

L’épreuve de l’expérimentation

 

Au départ plutôt réticent à cette activité (image de la petite fille qui fait des la corde à sauter dans la cours de récréation), j’ai vite changé mon fusil d’épaule. Du coup mon regard à changé sur les pratiquants de corde à sauter !

La corde à sauter sollicite intensément les mollets et les épaules. Les fessiers, les abdominaux, le dos et les jambes dans leur ensemble sont soumise à un stress acceptable. Bien entendu, le système cardio respiratoire est mis à l’épreuve 🙂

Il existe plusieurs école pour la corde à sauter. Après les avoir plus ou moins toutes expérimetées, voici celle qui semble être la plus efficace.

Il s’agit en fait de reproduire un combat de boxe de 5 rounds de 3 minutes. Après 5 minutes d’échauffement avec la corde pour faire tranquillement monter la température et dons sans être agressif, prenez 1 minute de repos avant de commencer la première série. En fait, chaque série devra être exécutée avec une intensité haute avec des pics d’intensité maximale pendant lesquels il faut s’efforcer d’imprimer un mouvement de corde le plus rapide possible.

Faites donc 5 séries comme celle là avec à chaque fois 1 minute (maximum) de repos entre les séries. L’objectif étant peu à peu de réduire le temps de repos à 30 secondes entre les séries.

La version ultime (et donc qui donne le plus de résultats) consiste à substituer les temps de repos par un mouvement de corde au ralenti. 3 minutes rapides, 1 minute lente. Ceci comptant pour une série.

Bonne suée garantie

 

Verdict

 

Si vous deviez ne faire qu’une séance de cardio dans la semaine ce serait une séance de corde à sauter. Le résultat a été à la hauteur. Ce n’est pas pour rien que la corde fait partie intégrante des entraînements de beaucoup de combattants.

  • Inconvénient : Mis à part une technique un peu complexe à maîtriser et le fait qu’il faille disposer d’un peu d’espace, honnêtement, il n’y a pas inconvénients.
  • Avantages : Séance de cardio intense et ludique à domicile. Les séances sont d’une durée relativement courte et surtout il est possible de s’arrêter quand on en peux plus sans avoir à marcher pour rentrer jusqu’à chez vous. La corde peut être utilisée toute l’année et quel que soit vos autres activités sportives ou vos cycles de musculation (prise de force, sèche, prise de masse). Dans la ptraique, procéder par cycles permet de ne pas laisser le corps s’abituer à ce type d’effort.

Le second outil magique qu’est la corde à sauter n’attend plus que vous pour vous aider à développer votre physique !

 

Pour aller plus loin

 

Une fois que vous aurez goûté à la corde à sauté de base, c’est à dire deux pieds en même temps, il est possible d’ajouter des varaintes pour casser une monotonie somme tout très relative :au swing, vous voudrez en faire davantage avec cette petite bête ! Sachez qu’il existe de nombreux quatre mouvements, eu aussi très efficaces pour développer l’ensemble du corps :

  • Saut sur un seul pied
  • Saut sur un seul pied alterné
  • Saut double (faire passer deux fois la corde entre chaque saut)
  • Saut croisé (faire croiser les bras pour dégourdire les épaules
  • Saut en apportant les talons au contact des fesses
  • Saut en levant les genoux bien haut
  • etc

Toutes ces variantes sont décrites dans de nombreuses vidéo disponible sur le net. N’hésitez pas à les utiliser dès que possible.

 

Et vous, vous est-il déjà arrivé de trouver une méthode exceptionnelle pour augmenter votre définition ? Laquelle est elle ?