Spartiate, motivez-vous !

Comme beaucoup d’entre vous, je suis revenu de vacances il y a quelques jours.
On a pas envie de reprendre le chemin du travail, de rechausser les souliers fermés et autres uniformes de travail, MAIS, on est content de retrouver sa brave bonne vieille salle de sport qui n’a pas pris de vacances !
Spartiates, l’été est sur sa fin, il va falloir se remotiver pour préparer la prochaine saison dès maintenant !

Co-motivation

Ce qu’il y a de certain, c’est qu’en tant que lecteur assidu de developpement-physique, vous avez la motivation suffisante pour prendre votre hygiène de vie en main. Avec parfois des petits creux (certains planifiés, d’autres moins), c’est votre principal moteur pour continuer d’avancer, de vous challenger et de progresser. De ce côté-là, il faut toujours conserver un minimum d’énergie et d’attention.

Mais il y a un autre côté souvent oublié, c’est la motivation que les autres peuvent vous insuffler.

J’avais changé ma routine de travail pendant mes vacances (on y reviendra dans un prochain article) et j’ai été très touché par un commentaire motivant et sincère d’un gym buddy me disant que j’avais « pris des épaules ». Etrange, je ne les travaillais presque plus directement !

Un gym buddy, c’est un mordu de fonte comme vous qui viens diligemment accomplir sa mission avec une fréquence aussi régulière que possible. En deux mots, un type (ou une nana) sérieux(se) : un(e) spartiate

On ne se parle pas de cette population qui croit que le gym est une zone de récréation ouverte aux enfants bruyants peu respectueux ou encore un salon de café (voire un bar à poches qui racontent à qui veut bien l’entendre (peu de gens donc) leurs histoires dont on n’a mais vraiment rien à carrer).

Les commenaires oraux sincères et motivants de ce type permettent plusieurs choses :

  • Déjà ça fait plaisir à entendre
  • Si c’est en début de séance, ça peut même vous donner une patate d’enfer pour plier quelques barres de plus
  • Ca vous donne un feedback sincère et réel que vous pourrez intégrer dans votre développement et votre ajustement de plan (alimentaire et d’entraînement). Par exemple, si vous changez votre entraînement pour moins travailler les bras et que 2 semaines plus tard un gym buddy vous dit « Vache les bras ont doublé de volume », c’est que vous les entrainiez trop au départ !
  • Et surtout, ça permet l’échange et l’apprentissage de tous à de nouvelles techniques et ou conseils à tester !

Conclusion

Identifiez les gym buddies qui méritent qu’on leur donne des feedbacks constructifs, n’hésitez pas échanger avec eux (en faisant gaffe de pas saboter leur temps de récupération non plus hein !) pour les garder motivés tout en apprenant continuellement gràce à eux !

Et vous, est-ce que vous prenez le temps de faire des remarques constructives à vos gym buddies ?

Le diktat du monde de la minceur : Chronique d’actualité

L’été arrive, les kiosques regorgent de magazines prônant la minceur, les régimes et les conseils de nutritionnistes. Depuis quelques années, les détracteurs de cet éternel recommencement se sont également exprimés, rejetant ce système plus ou moins imposé. Mais alors, sommes-nous réellement sous le joug de la dictature de la minceur ?

La beauté qui passe par un corps svelte est devenue, en l’espace de vingt ans, un synonyme d’accomplissement personnel. Entre les publicitaires qui nous bombardent et la progression de l’obésité partout dans le monde, le fossé se creuse entre l’offre et la demande, entre la maigreur et le bien-être personnel.

Bad food : augmentation de l’obésité

Ce n’est plus un secret, les médias en ont beaucoup parlé et en parlent encore aujourd’hui, l’obésité augmente, pas seulement aux États-Unis mais aussi en Europe. Force est de constater que les publicitaires ont réussi le challenge de nous faire manger plus et pas forcément de façon saine.

Nous aimons la malbouffe et ce n’est donc pas une surprise. Selon le scientifique S. Whiterley, les fabricants de l’industrie agroalimentaire ont dépensé des millions pour savoir quelle quantité optimale de gras de sucre et de sel mettre dans un produit pour stimuler le cerveau et lui donner envie d’en reprendre. Résultat : on mange trop !

S’il est vrai qu’au niveau mondial le surpoids concerne 1,4 milliard de personnes, en France on compte déjà 6,5 millions de personnes dans ce cas (soit 14,5% de la population adulte selon l’enquête de ObEpi). Le Docteur J.P Anfroy, Chirurgien bariatrique (de l’obésité) lors de son interview sur France Info affirme que “Dans les pays en développement, les gens voient leur pouvoir d’achat augmenter rapidement. Ils découvrent de nouvelles habitudes alimentaires, et finissent parfois par manger n’importe comment”.

La réponse Healthy

Vivre sainement : oui mais comment ? En réponse à l’augmentation de l’obésité dans le monde, certains continuent de miser sur une minceur maladive, d’autres en revanche s’informent et modifient leur comportements alimentaire avec notamment l’ajout de compléments. Les deux catégories se revendiquent d’une vie healthy mais seule une école de pensée est réellement orientée vers bien-être et à la santé. La plupart des régimes extrêmes et autres nécessitent d’acheter des suppléments nutritionnels naturels ou compliments alimentaires pour éviter les carences. Mais une vraie vie healthy ce n’est pas forcément devenir végétarien (ou végan) ou manger une pomme par jour, c’est tout simplement aimer son corps et en prendre soin. Choisir ses produits, manger des fruits et des légumes, des féculents, de la viande,  en quantité raisonnable et équilibrée. Il s’agit en réalité de l’envie d’aller bien, de traiter notre corps comme un ami, un allié, ne pas lui refuser ce dont il a besoin et éviter autant que possible de lui fournir de la malbouffe en quantité qui engendrera fatalement fatigue, mal-être et surpoids.

Le véritable mode de vie « healthy » n’est pas le culte de la minceur mais l’envie d’aller bien. Il s’agit d’apprendre à questionner ses habitudes alimentaires, de se reprendre en main car on est conscient que notre consommation n’est plus adaptée (matin: café, Midi: sandwich et fastfood, soir: faim immense donc grande quantité de nourriture). Rééquilibrer son alimentation c’est aussi manger plus sain, goûter des produits non raffinés voire bruts (avoine, blé, quinoa, baie de goji, noix, huile de colza, muesli bio etc…).

Réinventez votre alimentation, votre corps vous dira merci !

Les 3 S

Le billet du jour est très fortement connoté « Défense » puisqu’il fait l’apologie d’un état d’esprit qui nous vient tout droit de l’armée. C’est à l’occasion d’une rencontre avec un collègue de travail que nous avons pu échanger sur divers sujets et en particulier celui de l’efficacité opérationnelle.

Vous allez me demander quel est le lien avec le développement physique et l’alimentation. Ce à quoi je répondrais qu’il faut faire preuve d’imagination et ne jamais hésiter à essayer de transposer des concepts disciplinaires d’un domaine à un autre. C’est l’objet de ce post 🙂

Les 3S de l’armée sont les suivants : Simplicité, Sérénité, Souplesse.

En tant que lecteur assidu de developpement-physique, vous avez reconnu que 2 des 3 S correspondent tout à fait à ce que votre serviteur prône (voire rabâche :)) à longueur d’article !

Quant au 3eme, il est peut-être la raison pour laquelle mes progrès ont été relativement moindres ces derniers temps.

Mais passons les en revue et essayons de contextualiser un peu tout ça :

Simplicité

Vous le savez certainement, je fais l’apologie de la simplicité régulièrement dans tous les domaines.

La vie est suffisamment compliquée comme cela pour que nous continuions d’ajouter des variables et autres éléments superfétatoires à nos artifices de développement physique. D’autant plus que, au fil du temps qui passe, vous vous rendrez compte que :

  • Le plus efficace des entraînements est certainement celui au nombre réduits d’exercice de base, simple, réalisé à fond
  • Le plus efficace des repas est certainement celui au nombre réduit d’aliments de base, simples, disponibles partout pour pas cher et pour le moins délicieux
  • Le plus efficace des repos est celui pendant lequel on fait le moins de choses possible.

En somme, plus vous simplifiez, plus vous vous approchez de la concrétisation de votre potentiel de développement, et ce, quel que soit le domaine concerné.

Faire preuve de simplicé, c’est tracer une ligne droite vers l’atteinte de vos objectifs.

Sérénité

Le facteur clé de succès de la mise en œuvre d’un plan (d’entraînement ou d’alimentation) est très certainement lié à votre capacité de tenir ce plan (en l’adaptant légèrement cf point suivant). Si le plan ne vous convient pas, il est inutile de se faire du mal en essayant coute que coute de le suivre.

C’est pour cette raison qu’il faut rechercher la sérénité dans l’application des règles nécessaires à l’atteinte de vos objectifs. Finalement, un plan n’est ni plus ni moins qu’une combinaison spéciale de règles.

Vous savez que votre plan vous convient dès lors que vous ne vous posez plus de question lors de son application et qu’il ne vous vient pas à l’idée d’en changer (sous réserve que les résultats continuent d’être au rendez-vous bien sûr).

Faire preuve de sérénité, c’est se donner toutes les chances de profiter du voyage de sa transformation physique.

Souplesse

Pour faire le lien avec le point précédent, la souplesse doit permettre d’adapter le plan mis en œuvre sur le court terme, comme sur le long terme.

Vous êtes passablement fatigué ce soir ? Inutile d’aller perdre du temps au temple, il est plus intelligent de prendre du repos (sous réserve que ce ne soit pas de la paraisse bien entendu).

Sur du plus long terme, il faut savoir que votre plan changera fatalement à un moment ou à un autre. Il ne faut pas y voir un reniement de votre discipline mais plutôt une intelligence d’adaptation pour continuer de progresser ou enrayer un déclin de progression suivant les cas.

Faire preuve de souplesse, c’est écouter son corps et quelques fois ses envies pour ponctuer son voyage de petits grains de sels qui donnent la force de continuer. C’est également moduler son plan et son activité en fonction de contraintes bien souvent subies.

Conclusion

S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas retirer à l’armée, c’est qu’elle fait la part belle à la condition physique. A ce titre, les militaires de carrière et en particulier les instructeurs, sont une mine d’information et d’expérience éprouvée en matière de développement physique.

Aussi, tirons les enseignements de leur pratique et prenons à cœur de respecter les 3S dans toutes nos entreprises (et en particulier le développement physique.

Et vous, appliquez-vous déjà les 3S sans le savoir ?

Une histoire de pierres et de cailloux

La plus belle des sculptures de dieux grecs n’a pas été réalisée dans un bloc de 10 cm3. Avant de sculpter son œuvre, l’artiste a cherché et a trouvé le bloc qui lui convenait avec la qualité requise et suffisamment de matière. C’est seulement après qu’il lui a ajouté de la valeur par son travail minutieux.

Il existe un parallèle intéressant à faire entre l’artiste sur pierre et l’artiste que vous êtes dans votre entreprise de développement physique. Il consiste simplement à ne pas vouloir aller trop vite en besogne et à définir les bons objectifs dès le départ de votre transformation.

Identifier ses pierres

Les grosses pierres peuvent être apparentées aux fondations de votre physique. Elles dépendent de l’état et du niveau de forme dans lequel vous vous trouvez lorsque vous prenez la décision de reprendre le contrôle sur votre physique.

La grosse pierre d’un jeune homme maigre sera vraisemblablement d’ajouter de la masse musculaire. Dans le cas d’un jeune homme en surpoids ce sera probablement de perdre rapidement quelques kilos faciles.

Ces grosses pierres sont les premiers objectifs que vous devez vous fixer, et ce presque indépendamment de la cible que vous vous êtes fixé au départ. En effet, la transformation physique est un processus qui s’inscrit dans le temps et qui, selon toute vraisemblance, ne se fini jamais complètement : On trouve toujours quelque chose à améliorer !

On constate que bien souvent, le pratiquant débutant copie les routines d’entraînement des personnes auxquelles il souhaite ressembler. En théorie, l’approche pourrait sembler être la bonne. En pratique, elle est la cause de bien des échecs et d’encore plus d’abandons dans les rangs des newbees. Il ne faut jamais oublier qu’avant d’arriver là où il est, le pratiquant pris pour model a sans doute effectué déjà beaucoup de chemin et que son cas a toutes les chances d’être bien différent de celui de notre débutant.

L’approche la plus sensée est en fait celle suivant laquelle le pratiquant se concentre sur quelques mouvements de bases et emploie toute son énergie pour progresser dans les charges manipulées.

D’aucuns (parmi lesquels Martin Berkhan et Stuart Mc Robert) disent que tant que les prérequis en force suivant ne sont pas réalisés, il est inutile de s’intéresser aux petits cailloux.

Indépendamment du poids de corps, il faudra être capable d’effectuer les performances suivantes :

  • 5 répétitions avec une barre à 125 kilos pour le développé couché
  • 5 répétitions avec une barre à 160 kilos pour le squat
  • 5 répétitions avec une barre à 180-200 kilos pour le soulevé de terre

Ces performances sont d’un bon niveau et pourraient faire office d’objectifs à atteindre pour 90% de la population des gymnases.

Avant d’avoir atteint ces objectifs, Stuart recommande de ne pas faire autre chose que des entraînements de force volume pour améliorer les performances de ces mouvements (ce qui sous entends bien entendu de ne pas faire de mouvements d’isolation et très peu (ou pas) d’autres mouvements. C’est seulement après ce stade que les pratiquants pourront se laisser tenter par des routines de spécialisation avec des mouvements plus spécifiques.

Pour Martin, ajouter simplement des tractions et des développés épaules est suffisant pour développer le corps même après avoir dépassé ces objectifs de performances. Sous-entendu, même après avoir atteint ces performances, le pratiquant devrait continuer à exclure les mouvements d’isolations.

Identifier ses cailloux

Une fois les grosses pierres bien en place (i.e. une fois que les premiers objectifs fondamentaux sont atteints), le pratiquant pourra chercher à s’améliorer sensiblement en identifiant ses petits cailloux qui sont autant d’autres objectifs moins ambitieux mais néanmoins nécessaires pour jalonner  sa route vers le physique qu’il veut obtenir.

Il va sans dire que l’atteinte des grosses pierres va demander plusieurs années d’entraînement. Beaucoup de pratiquants n’atteindront pas ces performances là parce que le niveau de développement qu’elles impliquent peut être trop important pour certains.

On entend par petits cailloux, les touches de finition pour parfaire un physique :

  • Perte de graisse
  • Augmentation de la définition des muscles
  • Augmentation de la vascularisation
  • Etc

A chacune de ces petites pierres correspond une méthode d’entraînement pour atteindre des objectifs plus précis. Par exemple, moins de repos entre les séries pour augmenter la vascularisation et perdre des graisses plus rapidement, etc

Conclusion

Le choix des objectifs est absolument structurant car il conditionne les plans d’actions à mettre en œuvre pour les atteindre. Il convient de suivre régulièrement (aussi finement que possible et probablement à l’échelle de la semaine) les progrès réalisés et la marge de progression avant d’atteindre l’objectif.

Il est important de fixer les objectifs et de ne pas les modifier sans arrêt.

Enfin, le message clé de ce post est le suivant :

En bodybuilding, ce qui importe c’est d’avoir une masse musculaire respectable et si possible bien définie. Attelez vous donc à développer votre masse musculaire (grosses pierres) avant de rechercher un taux de masse grasse de 3% (petit caillou).

Et vous quels ont été vos premiers objectifs à atteindre lorsque vous vous êtes mis à la pratique régulière d’une activité physique ?

Un conseil en or massif

 

Aujourd’hui, 1 septembre, je vais vous livrer un conseil en or massif. Il m’aura fallu pas moins de 15 années pour me rendre compte de son immense valeur.

Constat : Le bodybuilding n’est pas une fin en soi

Le body a été (et il le reste) un très puissant moteur dans ma vie. Grâce à sa pratique j’ai pu acquérir de très nombreux savoirs sur le fonctionnement du corps humains et je peux désormais conseiller les autres pour les aider à développer leur physique.

La pratique du bodybuilding a été pour moi l’occasion de rassembler une bonne quantité de savoir sur l’alimentation, le corps humain et son fonctionnement tout en faisant des rencontres sympathique et en apprenant beaucoup sur moi-même et mes capacités tant physiques que mentales. C’est une excellente école pour apprendre la rigueur et le sens du sacrifice. Mais il faut prendre garde et ne pas tomber dans l’excès.

Conseil : Considérer le bodybuilding comme un atout supplémentaire

La pratique du bodybuilding ne doit pas vous empêcher de vivre une vie pleine et épanouie. Il faut savoir faire quelques sacrifices de temps à autres pendant des périodes précises de son développement physique, mais il ne faut pas sacrifier constamment sa vie sur l’autel du bodybuilding.

S’il est évident qu’avoir une hygiène de vie irréprochable et de pratiquer une activité physique régulière sont des bonnes pratiques, il ne faut pas oublier qu’in fine le développement physique doit nous permettre de mieux jouir de la vie, et en aucun cas de nous en priver.

Par exemple, si vous avez l’habitude de faire de la course à pied, vous améliorez votre endurance. Alors sautez sur les occasions de la mettre à l’épreuve dans une autre contexte, par exemple en allant faire une partie de squash ou alors en faisant un weekend randonnée et ce quelque fois, à la place de votre entraînement habituel.

Ne vous privez pas de toute sortie sous prétexte que vous « devez » vous entraîner le lendemain ou le jour même. Vous n’êtes pas à un jour près. Accordez-vous ce luxe, vous le méritez bien. D’autant plus si vous avez été rigoureux le mois dernier, c’est le moment de vous récompenser.

Ainsi, une bonne approche semble être celle de planifier des périodes pendant lesquelles votre focus ne sera pas le bodybuilding. Profitez de vos vacances et ne mettez pas les pieds au gym. Ne passez pas chaque jour de votre existence à vous entraîner !

Enfin, prêtez-vous à d’autres activités en mettant à contribution vos muscles d’une autre façon.

Considérer le développement physique de son corps comme un objectif équilibré par rapport à ses objectifs de vie est sans aucun doute le meilleur conseil que l’on puisse donner. Ce développement physique doit s’inscrire dans votre développement global (professionnel, personnel, social, familiale) et doit rester un atout plutôt qu’une contrainte pénible.

Conclusion : à consommer avec modération

Tout en ayant pris conscience que j’en faisais quelque fois trop au nom du bodybuilding, il n’en demeure pas moins que cette mauvaise habitude est très profondément ancrée en moi et que s’en défaire va nécessiter un grand travail.

Prenez garde dès le début et ne tombez donc pas dans l’excès et sachez rester modéré dans votre démarche. N’oubliez pas que vous êtes ici-bas pour vivre une vie heureuse.

Développez votre physique et prenez soin de votre santé en usant de tous les moyens raisonnable mais n’en faites pas une priorité absolue continue et accordez-vous du bon temps sans avoir de remords de temps en temps.

Et vous quelle place accordez-vous à votre projet de développement physique dans votre vie ?

 

La Grenouille et le Boeuf : Une Triple Morale

 

Ce matin j’ai pu observer un groupe de 3 fonteux qui s’entraînaient ensemble. Parmi eux, l’un était réellement massif et plutôt assez dessiné (le bœuf) et les deux autres étaient assez loin de son niveau de développement tout en n’étant pas non plus minces (les deux grenouilles). Cette observation m’a permis de nourrir quelques réflexions dont je vous livre les résultats dans ce post.

Le Bœuf

Dans toutes les salles de musculation, vous trouverez quelques-uns de ces spécimens qui, sans réellement savoir ce qu’ils font et sans maîtriser la trajectoire de leur développement physique, semblent ne jamais stagner et toujours ajouter de la masse musculaire à leur charpente déjà impressionnante.

Ceux-là ont hérité de gènes exceptionnels et peut être que vous en faites partie. Ils sont capables de croître sans faire attention à ce qu’ils mangent et peu importe qu’ils s’entraînent 5 fois ou 3 fois par semaine. Leur corps répond et grossit. Avec un peu de chance vous faites partie de cette catégorie (estimée à vue de nez à 20% des pratiquants sérieux en salle). Inutile de préciser que les bœufs qui mettent en place une approche structurée pour développer leur physique atteindront des sommets de façon naturelle.

Ainsi nos trois compères faisaient du développé couché et le bœuf poussait une charge impressionnante (de l’ordre de 140 kilos) alors que les grenouilles se limitaient à 80 kilos. En fait, le bœuf était limité par les grenouilles car il devait sans arrêt décharger la barre et était interrompu dans son entraînement par les blagues des grenouilles…

Finalement son entraînement aurait pu être plus intense et plus court s’il s’était entraîné seul.

La Grenouille

Si 20% des pratiquants son des bœufs, alors 80% sont des grenouilles. Il n’y a pas de jugement à porter sur le fait d’être un bœuf ou une grenouille, c’est un fait. Bien que les grenouilles puissent atteindre un bon niveau de développement physique,  elles seront souvent moins massives que les bœufs les plus petits (à degré d’implication équivalent). Les leviers utilisables par les grenouilles seront différents, et il leur faudra faire appel à leur intelligence pour construire un programme leur permettant de progresser notablement.

Certains diront que les grenouilles sont en fait des “hard gainer” (Plus de détails dans un prochain article).

Dans notre exemple, les grenouilles utilisaient une charge bien trop lourde pour que leur entraînement soit productif. Elles auraient bien mieux fait de laisser le bœuf travailler seul et de s’entraîner de leur côté.

Morale

Nous appartenons tous à la même race et nous sommes tous nés libres et égaux en droit. En revanche, si certains sont nés avec un potentiel génétique inestimable en matière de prise de masse musculaire, d’autres auront plutôt une intelligence supérieure. C’est d’ailleurs cette diversité qui fait la richesse de notre monde.

Apprenez à identifier votre catégorie et les choses pour lesquelles vous êtes naturellement doué ou qui vous semblent facile à faire. C’est par l’expérimentation que vous arriverez à définir votre appartenance et partant, la mise en place d’un plan d’action concret et adapté sera plus simple (c’est un peu le rôle du coach que de faire cette estimation).

Voici donc les trois leçons à retenir :

  1. Si vous êtes un bœuf, entraînez-vous avec un autre bœuf, et si vous êtes une grenouille, entrainez-vous avec une autre grenouille. Il n’y a aucun mal à cela et il n’y a aucune honte. Votre objectif principal c’est de progresser plus vite que les autres. Une grenouille qui s’entraîne intelligemment peut dépasser le bœuf qui ne se donne pas suffisamment à l’entraînement.
  2. Si vous vous entraînez à plusieurs, soyez sûr de bien choisir vos coéquipiers. Qu’ils soient là pour vous assister et vous motiver uniquement, pas pour vous déconcentrer et surtout pas pour bavarder. Rien ne vous empêche de prendre un verre après la séance pour papoter de choses inutiles mais de grâce en dehors du gym.
  3. Votre seul objectif devrait être de faire mieux que votre ancien moi. Il est contre-productif de se mesurer en prenant comme étalon une autre personne car vous avez toutes les chances d’avoir des prédispositions très différentes, vous ne faites pas le même travail, vous n’avez pas le nombre d’heures de sommeil, vous ne mangez probablement pas la même chose, etc. Concentrez-vous uniquement sur vous et sur votre dépassement.

 

Et vous, êtes vous plutôt boeuf ou grenouille ?

 

Inspiration : Marathon de Paris

 

Aujourd’hui, dimanche 15 avril 2012, et alors que j’écris ces lignes, des milliers de coureurs sont en train de relever un challenge de taille : Courrir le marathon de Paris.

 

Présentation du Marathon de Paris

Le Marathon de Paris, c’est une épreuve de course à pied de 42,195km dans la capitale de France. Elle est réputée pour son attractivité, son rayonnement et sa difficulté.

Logo Marathon de Paris 2012

En effet, le Marathon de Paris est parmi les 5 plus importants marathons du monde (avec ceux de New-York, Londres, Berlin et Chicago). En chiffre, ce sont plus de 100 nations représentées par environ 40 000 participants (dont 16 000 étrangers) qui relèvent ce défi.

Le parcours

Ci dessous le parcours officiel du marathon, repris du site non moins officiel !

Marathon Paris 2012
Marathon Paris 2012

 

Un départ au pied de l’Arc de triomphe, pour ensuite descendre les Champs-Elysées, direction Concorde, puis la Place de la Bastille via la rue de Rivoli pour rejoindre ensuite le bois de Vincennes. Le retour se fait en direction de la tour Eiffel en passant par la cathédrale Notre-Dame., puis sur la Tour Eiffel.

A coeur vaillant, rien d’impossible

Proverbe paysan

Principaux enseignements

C’est en écoutant la radio à la salle de sport ce même jour du seigneur que je me suis rappelé qu’un certain nombres de personnes de mon entourage avaient comme objectif de participer à cet évènement.

Lors de mon retour en empruntant le métro, j’ai pu aperçevoir les coureurs vétus de leur coupe vent bleu caractéristique distribué par les organisateurs. Aujourd’hui, dans cette rame de métro, je n’étais pas seul à être content de moi. Pour ma part, j’avais réalisé ma séance de sport d’accord, mais les coureurs eux, avaient concrétisé un objectif peut-être relativement plus difficile.

Cette emulation et ce rassemblement de personnes autour d’un évènement sportif de cette ampleur nous rappelle que nous ne sommes pas les seuls à nous donner du mal pour progresser tous les jours dans le développement de notre physique. Cela change des retours du boulot les soirs de semaine ou les gens sont fatigués de n’avoir fait aucune activité physique et ont une mine de détérré.

Quelle que soit l’activité physique pratiquée, elle ne peut être que bénéfique sur votre mental, sur votre physique et dans votre vie.

 

Nos amis les coureurs

On peut classer les coureurs de marathon en 4 catégories:

  • Le professionnel

Le professionnel s’entraîne presque exclusivement pour cette occasion. Il est rompu à ce type d’épreuve et fait généralement référence en matière de performance et de connaissance de la discipline. Dans le cas du marathon de Paris, il semble que ces premiers soient plutôt bien représentés dans les rangs.

  • Le confirmé

Le confirmé est un passionné de course à pied mais il se trouve qu’il a accessoirement un travail, une famille, des hobbies, des amis, etc, qui lui laissent bien moins de temps que le professionnel pour se préparer. Néanmoins, il performe de manière très respectable est participe régulièrement à ce type d’évnènement. Là encore, ce type de profil est bien représenté (bien que moins que la catégorie précédente).

  • L’amateur

L’amateur ressemble au confirmé mais il a moins d’ambition et il dispose de moins de temps pour vivre cette passion. Généralement, le confirmé passe par le stade d’amateur et en fonction de ses performances et de ses facilités, ce dernier glissera vers la catégorie supérieure plus ou moins rapidement.

  • Le béotien

Certain ont lancé une malheureuse parole en l’air le jour de l’an qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd: “Moi cette année ma résolution c’est de courrir le marathon de Paris”, ou bien ils ont perdu un pari, ou encore ils veulent simplement tester leur motivation et leur capacité dans une rude épreuve. C’est l’occasion de se challenger à plusieurs, de se supporter mutuellement, de se rassembler autour d’un défi commun entre amis et de se retrouver pour célébrer un accomplissement. Bref, c’est la vie !

Tous ont un point commun : Ils étaient présents au départ de l’épreuve. Ces femmes et ces hommes ont su garder le cap et relever ce défi sans fléchir. Ils ont su faire preuve de motivation et de détermination.

Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu

Jules César

Bien que je ne sois pas coureur (pas même coureur du dimanche) je suis content de voir que cette manifestation prend de l’ampleur, cela conforte le fait que les gens motivés et volontaires sont encore présents parmi nous et bien vivants !

Suivre leur exemple et appliquer cette motivation et cette détermination dans son entreprise de dévloppement physique au quotidien permettra de rester focalisé sur ses objectifs. Ce transfert permet également l’émulation et l’automotivation.

Si tant de gens on pu relever ce défi, vous pouvez aussi relever les vôtres !

 

Le mot de la fin

Qu’il me soit permis ici de témoigner mon respect pour celles et ceux qui ont été capable de se fixer l’ambitieux objectif de participer (voire de terminer) cette édition du marathon de Paris.

Dans la quête du développement physique, toute action qui nous rapproche de notre moi idéal est à considérer comme telle. Un marathon est un moyen comme un autre de développer son physique et surtout son mental.

 

Après l’effort, le réconfort

Proverbe paysan

Bravo aux coureurs, bonne récupération et bon dimanche à tous

 

Et vous, avez-vous participé à cette édition du marathon de Paris ? Si oui pour quelles raisons ?