Un vaccin contre l’obésité

 

Le weekend dernier, je suis tombé sur un article de l’Express relayant l’information suivant laquelle une équipe de chercheurs américains travaille à la mise sur pied d’un vaccin contre l’obésité.

Qu’est-ce que l’obésité ?

L’obésité n’est pas une maladie mais une réaction du corps humain à la suralimentation combinée à un mauvais choix d’aliments (malbouffe). Il en résulte une accumulation de graisse qui va peu à peu changer la composition corporelle pour faire passer le sujet dans la zone de surpoids. Dès lors que ce surpoids continue d’augmenter, alors le risque pour la santé commence à s’élever. Concrètement, le milieu médical (OMS) utilise l’indice de masse corporelle (IMC) pour définir la catégorie de surpoids ou d’obésité dans lequel se trouve un patient : IMC = poids (en kilos) divisé par taille2 (en mètre). Au-delà de 25, les risques pour la santé du patient sont avérés. C’est donc un enjeu crucial de ne pas se laisser dériver vers des IMC déraisonnables.

Source : Wikipédia

L’obésité est donc une conséquence du mal être résultant d’un mode de vie inadapté (mais malheureusement trop souvent suivi). Trop de travail, pas assez de temps pour se détendre et pratiquer des activités physiques si importantes pour notre corps et notre esprit.

De la même manière, le mode vie fait que souvent, nous ne prenons pas le temps de nous alimenter de façon convenable, sacrifiant volontiers un repas simple et sain composé de poisson garni de légumes pour un hamburger apparemment plus goutu mais aussi 5 fois plus calorique et bien moins riche en éléments essentiels (voire simplement utiles !) pour notre corps.

L’obésité est en quelques sortes un moyen d’expression du corps pour donner un signal d’alarme visible (à la différence de l’hypertension ou de l’hypercholestérolémie) quant à un dysfonctionnement prolongé dans les habitudes alimentaires. Sans ce signal, il est plus difficile pour l’homme de réguler sa consommation et de changer ses habitudes pour éliminer les mauvais comportements alimentaires et les remplacer par des routines plus adaptées et plus saines.

L’enfer est pavé de bonnes intentions

La recherche d’un vaccin est sans surprise un trait de caractère de la médecine nouvelle qui se focalise sur la suppression des symptômes (surpoids) plutôt que l’éradication des causes racines (alimentation trop riche et de mauvaise qualité). Au risque de me répéter, il faut bien comprendre que c’est le mode de vie actuel avec d’une part la facilité de se procurer toute sortes de denrées pour se faire plaisir (alimentation plaisir versus alimentation utile) d’autres part par le manque de connaissances sur le fonctionnement du corps et ses besoins primaires qui fait que depuis quelques décennies, les personnes en surpoids se font de plus en plus nombreuses.

Ajoutons à cela les lobby des industries agroalimentaires qui achètent de la publicité à des fins de désinformation du public et qui n’hsitent pas à payer pour que les autorités cautionnent les produits qu’ils proposent sur le marché. Ces aliments contemporains sont par ailleurs de plus en plus dénaturés et chargés d’additifs dont nous ne savons que peu de choses simplement pour augmenter leur marges.

Le piège de la société de consommation

Le but de cet article n’est pas de tenter de mettre à jour une conspiration mais simplement de donner des éléments au lecteur afin que ce dernier ne se fasse pas prendre au piège. Il n’en demeure pas moins que les firmes qui produisent les aliments trop riches et potentiellement nuisibles sont parfois de mèche avec celles-là même qui produisent les médicaments permettant de soigner les consommateurs suite à l’ingestion massive desdits aliments !

Le consommateur est le dindon de la farce dans cette histoire.

Obésité : quelles solutions ?

Je reste convaincu que l’obésité n’est pas une fatalité et qu’il est possible d’en “guérir”. Commencer par adopter cette démarche en 4 points est une excellente façon de se tenir hors de porté du surpoids.

Le premier point important est de reprendre la main sur son alimentation. On n’a jamais vu d’obèse dans les pays sous-développés dans lesquels la nourriture se fait rare et doit être durement mérité. Il faut redonner sa place à la nourriture et ne plus la considérer que comme une récompense ou une sorte d’échappatoire.

« Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger » – Socrate

« La fourchette tue plus de monde que l’épée » – Proverbe Québécois

Le second point consiste à en apprendre plus sur le fonctionnement du corps et également d’étayer ses connaissances en alimentation et en nutrition pour être en capacité de faire les bons choix tant aux supermarché qu’au restaurant, chez des amis aussi bien que dans sa propre cuisine. A terme, les mauvais aliments seront donc remplacé par des aliments sain et des compléments alimentaires pourraient par la suite être utiles (mais en aucun cas nécessaire).

Le troisième point est de se lancer dans un programme d’entraînement et/ou de pratiquer une activité physique régulière. D’une fréquence modérée dans un premier temps, celle-ci augmentera au fur et à mesure que le corps s’adaptera. Il ne faut pas faire l’erreur de vouloir trop en faire dès le départ sous peine de se démotiver en moins de tems qu’il n’en faut pour le dire. La encore, l’entraînement aux poids peut être un excellent choix ou bien l’exercice aux kettlebells.

Enfin le quatrième et dernier point est de prendre conscience que vous êtes le seul maître à bord. Vous seul pouvez décider de rester obèse ou bien de perdre du poids, prendre du muscle, etc. Il en va de votre responsabilité.

Lancez-vous des défis à plusieurs, motivez-vous mutuellement, dépassez-vous pour atteindre votre objectif de perte de poids. En cours de chemin vous en apprendrez beaucoup plus sur vous-même que si vous aviez simplement été vous faire vacciner pour perdre du poids. Ce sera tout à votre honneur.

Ah j’oubliais, le vaccin n’existe pas encore !

Et vous, est-ce que vous vous feriez vacciner si un tel vaccin existait ?