Programme de récupération

En tant que lecteur de developpement-physique.com, vous savez qu’il faut varier ses entraînements pour éviter de tomber dans une routine trop peu simulatrice de gains musculaires. L’idée de ce post est de proposer un programme de récupération (même si ce n’est en aucun cas une sinécure) !

Principes

Voici les principes du programme de récupération :

  • Sur une durée de 6 semaines
  • Tous les groupes sont entraînés sur deux jours idéalement d’affilé
  • 4 entraînements par semaine
  • Vous pouvez mettre autant de cardio que souhaité en complément

Programme

Jour 1  
Tractions lestées ou non 5 séries de 6 à 10 reps
Clean & press 4 séries de 6 à 10 reps
Rowing (barre ou haltère ou T barre) 4 séries de 8 à 12 reps
Développés incliné ou couché barre ou haltère 4 séries de 6 à 10 reps
Soulevé de terre 3 séries de 15 à 20 reps
Abdominaux à la poulie haute 4 séries de 12 reps

Jour 2  
Squat frontal 5 séries de 8 à 12 reps
Soulevé de terre jambe tendues (optionnel) 3 séries de 8 à 12 reps
Fentes 4 séries de 10 reps
Dips lestés ou non 4 séries de 10 reps
Barre au front 3 séries de 10 reps
Curl haltères en concentration 3 séries de 10 reps
Mollets 4 séries de 12 reps

Alimentation

Pendant ce programme, continuez à manger normalement mais si vous prenez des suppléments protéinés, profitez-en pour faire un break, le temps des 6 semaines du programme.

Repos

Au niveau du repos, vous ferez en sorte de bien respecter vos 8 heures de sommeil et n’hésiterez pas à prendre un jour off supplémentaire en cas de difficulté d’endormissement ou si vous estimez que la récupération n’a pas été suffisante.
La pratique du cardio à intensité modérée saura vous aider à récupérer en faisant circuler l’énergie et le sang dans le corps.

N’hésitez pas à tenter le coup et à nous faire des retours dans les commentaires ci-dessous.

La semaine sans sucre

Le sucre. Bien souvent quand on parle de sucre on sous-entend sucre de table mais en fait la notion de sucre est plus large. Dans cet articles nous ne parlerons effectivement que des sucres rapides assimilables presque immédiatement par notre corps avec par exemple : le sucre de table, le chocolats en poudre sucré, les viennoiseries pauvres en matières grasses mais riches en sucres, les céréales sucrées, etc.

Contexte

Tout lecteur de developpement-physique.com sait que la bonne approche pour développer son physique comprend la maitrise des niveaux d’insuline au cours du temps. L’insuline est l’hormone sécrétée par notre corps pour traiter les sucres dans le sang. Cette hormone est massivement injectées dans le torrent circulatoire lorsque la concentration de sucre dans le bol alimentaire augmente trop (typiquement si vous prenez un café sucré entre deux repas ou si vous grignotez un biscuit au 4 heures…).

Sucre pur = drogue dure

Parfois, un petit « shoot » de sucre rapide peut être intéressant en particulier pour se donner un petit coup de fouet avant une session de musculation qui promet d’être intense. En revanche, ces shoots sont comme toute drogue, à trop forcer sur la dose les récepteurs s’encrassent et nécessite plus de drogue pour procurer le même résultat : on tombe alors dans un cercle vicieux dangereux.

C’est pourquoi il est important assez régulièrement de faire des semaines sans sucre (au moins une fois par mois je dirais) pour :

  • Remettre les compteurs à zéro
  • Mettre son organisme au repos
  • Taper un peu plus dans les graisses
  • Rétablir la sensibilité des cellules
  • Se conforter dans le fait que nous ne sommes pas sugar addicted

The sugar free week

Concrètement, il faut être très discipliné dans l’application de ce concept. Aucun sucre rapide ne doit être ajouté à la nourriture et les plats préparés ne doivent pas en contenir non plus.

En somme, on revient à un régime de base simple et proche de la nature. Seuls les sucres des fruits sont tolérés et avec modération.

La partie difficile sera sans doute d’arriver à ne pas remplacer le sucre par un substitut car c’est à la fois le sucre en lui-même que l’on rejette mais aussi toute ce qui trompe le corps en lui envoyant des signaux similaires. C’est une épreuve psychologique et physiologique car les baisses de régimes peuvent apparaître au début du processus.

En revanche, d’ici quelques jours sans sucres, votre corps reprendra ses marques et régulera ses niveaux de sucres bien mieux.

A noter que cette période d’adaptation est d’autant plus courte que les « sugar free weeks » sont rapprochées.

Prochaine étape

La prochaine étape consiste à inverser progressivement entre le nombre de semaines sugar free est les autres de façon à arriver en 3 à 6 mois au schéma suivant : 1 semaine normale suivie de 3 sugar free weeks.

Au final, il vous sera possible de devenir complètement sugar free. A ce stade, un grand pas aura été fait dans la bonne direction !

Alors, prêt pour cette épreuve salutaire ?

Et vous, faites-vous bien attention à vos apports en sucres rapides ?

10 astuces pour un été en forme

Cette fois-ci, c’est sûr, l’été est bien là. Quelques chaleurs caniculaires nous permettent de nous installer confortablement dans la plus belle période de l’année pour les amoureux du sport et de la nature.

Dans ce billet, nous ferons un petit récapitulatif des bonnes pratiques pour peaufiner son apparence physique à l’approche de la date de sortie des maillots de bain.

10 coups de pouce

  1. Par forte chaleur, restez hydraté : L’eau, on ne le répètera jamais assez, est l’élément fondamental de la vie. Un défaut en ce liquide précipite toutes sortes de complications (problème de peaux, performances amoindries, maux de têtes, insomnies, etc.). Ayez toujours une petite bouteille d’eau avec vous et prenez l’habitude de piocher dedans régulièrement. Soyez particulièrement vigilant avec les enfants, adolescents, personnes âgées et femmes enceintes.
  2. Tranchez dans l’apport en calories : Notre corps est prodigieusement efficace pour extraire les calories des aliments que nous lui fournissons. Ceci implique qu’il faut surveiller ses apports si l’activité physique et mentale diminue, sous peine de voir nos cellules graisseuses s’activer. D’une manière générale, évitez de vous resservir, restez loin des aliments gras, bannissez toujours le sucre rapide, et diminuez les sucres lents (sauf cas particulier d’épreuve d’endurance approchant). Allez-y doucement sur les fromageset simplifiez votre alimentation.
  3. Maintenez ou augmentez l’apport en protéines : Le conseil facile. Assurez-vous de toujours avoir suffisamment de protéines dans vos rations alimentaires. Celles-ci sont irremplaçables et non négociables. Préférez un bon steak gras à un plat de pâtes.
  4. Démultipliez l’apport en légumes de saison : Pour aller de pair avec le conseil du dessus, faites main basse sur les légumes au marché et remplacez les sources de sucres (riz, pâtes, blé) par des légumes et/ou des légumineuses. En effet, ils apportent plus de micronutriments et moins de calories et permettent de varier les plaisirs et les recettes. N’ayez pas peur de manger 2 ou 3 fois la même chose sur quelques repas consécutifs.
  5. Méfiez-vous des sauces : Les sauces sont le plus souvent inutiles d’un point de vue nutritif. Si vous avez besoin de sauce, c’est que le plat proposé n’est pas suffisamment bon tout seul, et ce n’est pas une bonne chose en soit. Les sauces sont un amas de colorants, exhausteurs de gout, sels et autres joyeusetés que vous préférez voir a l’extérieur de votre estomac plutôt que dans vos besogneuses cellules. Une seule solution, s’en passer (quitte à manger moins).
  6. Remettez les grillades à l’honneur : Les grillades permettent de partager un peu de convivialité et de faire durer les soirées d’été. Mais surtout, elles permettent de faire suer la viande et d’en faire partir le gras, au moins dans une certaine mesure. C’est largement mieux que de cuisiner sa viande au beurre dans une poêle, et c’est infiniment meilleur au gout.
  7. Diversifiez vos activités : Vélo, course à pied, longues promenades, natation, canoé, musculation, sieste, tout est bon à prendre ! Profitez-en pour démarrer un cycle de musculation en faisant varier les charges et le volume total afin de choquer le muscle.
  8. Prenez l’air : Nous sommes faits pour être dehors. Si vous êtes en bureau toute l’année, profitez-en pour vous aérer le corps et la tête. Le soleil sur votre peau vous fournira une bonne dose de vitamine D. Protégez-vous lors de l’exposition aux heures de points (11h 16h pour ne pas vous abîmer les yeux et la peau).
  9. Reprenez un rythme de sommeil convenable : Profitez des beaux jours pour remettre de l’ordre dans votre rythme biologique en vous couchant et en vous levant à la même heure tous les jours et si un besoin de sommeil apparaît en journée, les siestes sont faites pour ça !
  10. Détendez-vous : Le stress est bien connu pour détruire les tissus musculaires et fatiguer l’organisme en général. Laissez les choses se gérer d’elles-mêmes (sauf affaires importante ou nécessitant votre actions personnelle et non remplaçable).

Conclusion

En toute rigueur, la préparation du corps se fait toute l’année. Il faut en permanence être à son écoute et en prendre soin. Cela passe par des cycles bien préparés que tout lecteur assidu de developpement-physique connaît. En mettant en pratique les 10 astuces de cet article, vous pourrez faire durer plus longtemps votre forme physique dans l’été.

Et vous, quelles sont vos techniques spéciales pour affiner votre silhouette ?

La limite du Snatch

On a déjà beaucoup parlé des exercices avec Kettlebell. Dans ce post, nous allons essayer de voir comment optimiser l’agencement de nos séances avec KB et en particulier celles dédiées au Snatch.

Constat

Si vous avez déjà tâté du Snatch, vous n’êtes pas sans savoir que l’exercice est éprouvant. Système cardio vasculaire, chaine arrière du corps, trapèzes, fessiers, ischios-jambiers et peut être plus encore les muscles des avant-bras (qui sont souvent les premiers à déclarer forfait) sont mis à contribution sans état d’âme !

Pour ma part ce sont l’intérieur de mes mains qui déclarent forfait en premier.

En fonction du poids utilisé, on peut peux être dans les 200 répétitions ave la KB de 24. Avec l’usage de la KB de 16 par contre, ce sera le dos qui va déclarer forfait avant le reste étant donnée le nombre élevé des répétitions alignées (500 ou plus).

Approche

Avec application de la loi de l’essai et de l’erreur, chère à tout pratiquant, il semble qu’il faille devoir alterner séance lourde et séance légère pour ne pas aggraver les lésions au niveau des mains. Par ailleurs, une session de KB Snatch n’est pas anodine en termes d’épuisement du système complet. Assurez-vous systématiquement de récupérer suffisamment non seulement entre vos sessions de KB mais également entre vos sessions de KB et vos session de musculation. Si vous utilisez des engins différents, c’est toujours le même corps qui se fatigue à la tâche !

L’idéal étant de laisser un jour off entre deux sessions et d’alterner entre session lourde et session plus légère.

Enfin, lorsque les mains ne suivent plus, préférez une session de swing à une session de snatch. L’activité cardio est un peu moins intense mais l’usure des mains est incomparablement moins prononcée.

Conclusion

C’est assez variable mais chacun d’entre nous a sa propre limite qu’il faut connaître pour aller tutoyer sans jamais la dépasser trop largement, sous peine de séquelles et de repos forcé !

Pour ma part il semble que la séance de Snatch soit optimale aux environs des 200 répétitions au total.

Une fois la pyramide des 200 répétitions accomplie d’une traite, il est temps de passer à une Kettlebell plus lourde !

Selon vous, quel est le nombre de répétition optimale pour une bonne session de Snatch ?

Une histoire de cuiller

L’objet du billet du jour est assez incongru. Il s’agit pourtant d’une technique remarquable concernant l’alimentation. Dans la quête d’un meilleur physique, il nous appartient de trouver, tester, sélectionner, adopter puis délaissé les meilleurs outils du moment en fonction de nos objectifs à l’instant t.

Les outils peuvent être d’ordre matériel (poids, aliments, nutriments, etc.) ou conceptuels (méthodes, techniques, méthodologies, etc.)

Bien entendu, les deux types sont approchés sur développement-physique.com

Ici nous parlerons tout simplement d’un objet qui se trouve dans votre tiroir de cuisine : la cuiller

L’outil

La cuillère ne date pas d’hier. En effet elle fut utilisée dès la préhistoire pour manger des escargots, c’est d’ailleurs ce qui lui a donné son nom (cochleare). Source: Wikipédia).

Plus proche de nous, son utilisation est devenu une évidence (souvent pour de mauvaises raisons puisque c’est assez rare d’utiliser des cuillers pour manger des aliments à forte valeur ajoutée, soupes et bouillons mis à part).

La cuiller est bien souvent utilisée pour manger essentiellement des desserts et autre dangerosité de nos sociétés de consommation actuelles. Mais alors comment faire en sorte d’utiliser cet outil à notre avantage ?

Simplement en jouant sur la taille de la cuiller. Cuiller à soupe ou cuiller à café voire cuiller à sucre !

Ci-dessous une liste des avantages et inconvénients des 2 types :

Avantages de grosse cuiller

  • Permet de négocier rapidement un bol d’avoine sans avoir à y passer 20 minutes. Même chose pour les yaourts d’ailleurs.
  • Permet un apport plus rapide d’aliments pouvant être utile dans le cas d’une prise de masse. Le cerveau mettant plus de temps à envoyer son message de satiété que n’en met la cuiller pour apporter plus de calories, nécessaire à la construction de tissu musculaire.

Avantage de la petit cuiller

  • Laisse plus de temps au cerveau pour prendre conscience que l’état de satiété est atteint.
  • Permet de manger plus en nombre de cuiller mais toujours moins en terme de quantité. C’est idéal pour éviter la frustration des phases de contrôle calorique.

Si votre objectif est la prise de masse, vous pourrez avoir intérêt à graduellement passer de la petite cuiller à la cuiller à soupe pour vos repas (yaourts, avoine, céréales, voire desserts avec modération, etc.)

En revanche, si votre objectif est surtout de perdre du poids, utilisez prioritairement des cuillers à café (voire à sucre, modèle encore plus petit).

Cela n’a pas l’air de grand-chose comme ça mais c’est redoutablement efficace. C’est en partie en passant à la grosse cuillère (en donc en mangeant 2 fois plus d’aliments que précédemment avec la petite cuiller) que j’ai réussi à faire une bonne prise de masse digne de ce nom il y a quelques années.

Conclusion

Cet ustensile aussi banal que la cuiller peut rapidement devenir un allié dans la quête d’un physique répondant plus à nos attentes. Il suffit de prendre conscience de cela et choisir la taille de sa petit cuiller en conscience.

Essayer ces deux méthodes et vous m’en direz des nouvelles ! Résultats garantis après 2 semaines d’utilisation en moyenne.

Et vous, êtes-vous plutôt grosse cuiller ou petite cuiller ?

J’ai repris la protéine

Le post du jour vous est présenté sous forme de petite anecdote tout en dialogue pour contraster quelque peu avec la monotonie des articles un peu cartésien du site.

Nous y traiterons notamment de la question (toujours controversée – mais jamais totalement résolue non plus) des protéines.

Intrigue

Pierre et Jacques, deux bons amis fonteux de longue date, se retrouvent pour leur traditionnel brunch du dimanche midi (après leur séance de musculation bien évidemment, puisqu’ils lisent developpement-physique.com et qu’ils ont bien retenu leurs leçons).

Dialogue rapporté

Note : Les noms ont été changé afin de préserver l’anonymat des personnages de la scène et de mettre une petite touche française à ce web qui devient trop international à mon goût.

Pierre (en se servant des œufs brouillés avec un peu de jambon blanc) : Tu sais il faut que je te dise un truc Jacques.

Jacques (se servant de l’avoine avec un peu de yaourt à la vanille) : Oui Pierre, s’passe ?

Pierre : Tu sais à la salle je suis plutôt concentré entre mes séries mais de temps en temps j’en entends causer un peu à côté.

Jacques : Je te rassure tout va bien, continues ?

Pierre : La dernière fois les guguss parlaient de protéine et de poudre nonoz, tu vois de quoi il s’agit ?

Les compères s’attablent non loin du buffet, en fin stratèges qu’ils sont.

Jacques : Ouais c’est vieux comme le monde tout ça (silence).

Pierre : Et ?

Jacques : Tu sais moi ce que j’en pense c’est que si tu veux augmenter tes apports en protéines c’est pas si compliqué, il suffit de manger plus de jambon le matin, un œuf de plus le soir et d’augmenter ta ration de poulet le midi. Et tout ça sans aller acheter je ne sais quelle poudre faite on ne sais comment.

Pierre : T’es marrant toi, alors pourquoi t’en prend toi ?

Jacques : Bah, à chaque cas son traitement. Tu t’entraînes combien de fois par semaine ?

Pierre : 3 ou 4 fois

Jacques : Ok moi c’est 5 fois. Ajoute 4 séances de kettlebell et le fait que je fasse attention à mes apports calorique et tu comprendras que dans ce cas, une supplémentation raisonnable en poudre est ma foi utile.

Pierre : Vu sous cet angle…

Jacques : Mais avant toute chose, j’ai commencé par faire ce que je viens de te dire, à savoir : augmenter les rations de mes sources de protéine. Ce n’est qu’en dernier recours que j’ai pris des protéines.

Paul (le serveur) : Je peux débarrasser votre assiette monsieur ?

Pierre : Oui, merci

Paul (le serveur) : Je peux débarrasser votre assiette monsieur ?

Jacques : Non pas encore il me reste un peu de bacon à finir.

Pierre (pensif) : Hum, ce n’est pas con tout ça.

Jacques : Ce qui peut être pas mal non plus c’est de faire des cycles avec les apports de protéines. Par exemple tu décides que de telle date à telle date tu va prendre plus de protéine (alimentaire ou en poudre c’est à toi de voir), pour nourrir plus efficacement le corps. Le corps aime bien le changement de temps en temps. Mais surtout, il ne faut pas être 365 jours sur 365 avec ton pot de protéine dans ton sac.

Pierre : Je vois. Du coup je vais reprendre un peu de poulet.

Jacques : Ouais mon vieux, prends en plus qu’un peu !

Le mot de la fin

Ce petit dialogue fait un peu écho à une vidéo d’Elliot Hulse au sujet de la supplémentation en protéines. Les auteurs de developpement-physique.com n’ont pas une vision tranchée sur le sujet. On dira simplement, qu’à chaque cas ses spécificités mais à titre de ligne de conduite nous pourrions proposer la synthèse suivante :

  1. Activité sédentaire/entraînement de musculation 3 jours par semaine / alimentation normale : Supplémentation probablement inutile
  2. Activité sédentaire/entraînement de musculation 5 jours par semaine / alimentation normale : Supplémentation possiblement bénéfique
  3. Activité pénible et exigeante/entraînement de musculation 3 jours par semaine / alimentation normale : Supplémentation probablement utile
  4. Activité pénible et exigeante/entraînement de musculation 3 jours par semaine / alimentation réduite : Supplémentation utile
  5. Activité pénible et exigeante/entraînement de musculation 5 jours par semaine / alimentation réduite : Supplémentation probablement nécessaire

Evidemment, avant de commencer toute supplémentation, il faut déjà savoir ou on en est dans ses apports en macro, micro nutriment et calorie (ce qui est loin d’être le cas de la plupart de jeune gens qui achètent de la poudre en croyant que c’est un élixir de muscle). En parler à son médecin et/ou pharmacien ne peux pas non plus faire de mal.

Bonus

Bob le gangster : Il faut que je perde du poids sinon je vais me faire jeter par ma femme. Toi qui es un expert, qu’est-ce que je pourrais manger de moins gras qu’un sandwich ?

Ted le gangster  : C’est pas bien compliqué tu sais : Tu n’as qu’à manger que la moitié de ce même sandwich mon vieux.

Choisir une marque de Kettlebell

Vous l’avez bien compris, le kettlebell est un outil indispensable pour développer son physique. Nous ne sommes pas les seuls à nous en être rendu compte et du coup, de plus en plus de marchands se retrouvent dans la place pour proposer leurs produits.

Dans ce billet nous allons simplement comparer les produits des deux marques dont je possède une ou plusieurs kettlebell (toutes les deux sont accessibles en boutique à Paris) :

  • Fitness Doctor
  • Bodysolid

Comparatif

A première vue, une kettlebell est une kettlebell, point final. Ce serait avoir une vision trop réductrice de l’instrument. En effet, les caractéristiques suivantes peuvent varier d’une KB à l’autre :

  • Aspérités de la poignée et du poids
  • Epaisseur de la poignée
  • Taille globale en hauteur
  • Habillage
  • Composition

Fitness Doctor

Les KB de Fitness Doctor ont une apparence plus lisse. Il n’y a pas d’aspérité (appelé aussi grain) sur la poignée. Ceci à l’avantage d’épargner les mains mais également l’inconvénient que la prise peut être limitée par glissement.

La poignée est relativement plus fine et étroite. Ce qui en fait une KB assez maniable et adaptée pour les poids légers et les exercices un peu exotiques ou athlétiques.

Bodysolid

Les KB de la marque BodySolid sont généralement un peu plus onéreuses que celles de Fitness Doctor. Je pense que c’est dû au fait que le produit est garanti à vie dans le premier cas (ce qui peut être pratique).

Les poignées sont plus rugueuses ce qui permet une saisie plus ferme. Elles sont également plus épaisses ce qui convient mieux aux mains larges et grandes. En revanche, la prise à une main peut être rendue difficile car le verrou de l’index sur le pouce n’est pas facilement réalisable.

Idéal pour les exercices de base et/ou en séries plutôt courtes.

Aide au choix

Pour faire simple, la marque de votre instrument de torture risque de dépendre de l’usage que vous souhaitez en faire.

  • Dans le cas où vous souhaitez faire des exercices avec peu de frottement palmaires de type swing, turkish get up, rowing, développé, etc. il faudra privilégier les KB de la marque Bodysolid.
  • Dans le cas des snatchs avec un objectif de 200 répétitions et plus, il pourrait être intéressant de choisir Fitness Doctor avec de la magnésie qui épargnera plus vos mains.

Prêt ? A vos KB !

Et vous, quelle marque de kettlebell utilisez-vous ?

Le sucre appelle le sucre

En tant que lecteur assidu de developpement-physique.com vous savez que le sucre rapide n’est pas un très bon ami pour votre quête d’un meilleur physique. Nous allons voir dans ce billet qu’il est même à éviter autant que possible !

Contexte

Depuis quelques temps je me surprends à avoir des envies de sucré. Jusque-là je les ai réprimées et j’ai appliqué certains des conseils que vous trouverez ci-après. Cela étant, c’est toujours un combat difficile que d’aller contre ce type d’attaque sournoise, en particulier lorsque l’on est au début d’une période de restriction calorique. Vous trouverez donc quelques pistes pour vous aider ci-dessous.

En fait le sucre simple ou sucre raffiné déclenche une série de réactions qui vont irrésistiblement vous amener à consommer de plus en plus de ces sucres. Et ce pour plusieurs raisons :

  • Le sucre raffiné a un gout sympathique que beaucoup de gens aiment. Il est très difficile de se retenir une fois qu’on a commencé à boulotter un pot de crème glacé ou de M&M’s.
  • Ensuite, les réactions physiologiques de notre corps font que l’insuline générée par la prise de sucre simple amplifie les variations du taux de sucre sanguin ce qui fait que plus on consomme de sucre rapide, plus on produit d’insuline et plus il faut maintenir un apport élevé pour éviter le crash « coup de pompe »

Quelques astuces à titre préventif

  • Séparez-vous de tout ce qui contient une source de sucre rapide chez vous. En effet, une fois que vous avez mis le doigt dans ce terrible engrenage, il est presque impossible de s’en sortir indemne (et la c’est toute la tablette de chocolat, le pot de glace, ou les 4 pots de desserts qui y passent). Votre taux de graisse ne vous remerciera pas…
  • Succombez de temps en temps (chez des amis, à une réception, au restaurant), mais toujours avec parcimonie et en vous assurant que le stock de sucre est fini et raisonnable ! 🙂
  • Si vous devez consommer des sucres rapides, assurez-vous d’avoir effectué des efforts extraordinaires avant toute chose (séance de sport intense par exemple). Les effets de la consommation de sucres seront limités mais réduiront fortement les effets bénéfiques de l’entraînement (encore plus si vous cherchez à perdre du poids…)
  • Enfin, mangez des sources de protéines et de fibres avant pendant et après votre écart sucré pour faire baisser la charge glucidique totale de la ration. Par exemple, en ajoutant un bol de flocons d’avoine, les effets du sucre vont être fortement diminués du fait du ralentissement de la digestion. Même chose pour les aliments fibreux et /ou à forte teneur en protéine.

Conclusion

Psychologiquement et physiologiquement, le sucre raffiné est un poison. Une fois que l’on commence à en consommer, notre corps se met dans un état de quasi dépendance auto renforcer par un besoin cérébrale et ensuite hormonal (par le jeu de l’insuline).

Le meilleur service que vous puissiez vous rendre est simplement de rester à l’écart de cette substance poison !

Etes-vous certain que ce simple morceau de sucre vous comblera ? Attention à l’appel du sucre !

Yaourt versus fromage blanc

Souvent dans les entretiens de coaching en nutrition, la question suivante revient sur le tapis :

Dois-je privilégier le yaourt ou plutôt le fromage blanc ?

L’objet du billet du jour est de faire la part des choses entre ces deux aliments de base.

La vraie question

En vérité, la seule vraie question qu’il faut se poser est plutôt de savoir si l’on souhaite intégrer des laitages dans notre plan alimentaire ou non.

Contrairement à ce que la majorité pense, il n’est pas nécessaire d’avoir des laitages dans son alimentation quotidienne.

Les sources de calcium et de protéines sont tout à fait trouvables dans d’autres aliments tels que les légumes, les pois et les viandes.

Pour couper court au débat, j’ai tendance à préconiser une consommation modérée voire exceptionnelle de laitages et déconseille vivement le lait.

Ceci étant dit, il est bien souvent difficile pour une personne de cesser tout apport en laitages du jour au lendemain (d’autant plus que les habitudes alimentaire en France font la part belle à ces produits). Alors du yaourt ou du fromage blanc à 0%, lequel doit-on privilégier ?

Comparatif rapide des valeurs nutritionnelles

Yaourt (Danone) Fromage blanc (0%)
Conditionnement 16*125g Pot d’1 kilo
Energie (pour 100g) 51 kcal 48 kcal
Protéines 3,7 7,3
Glucides 6,9 4,8
Dont sucres 6,9 4,8
Lipides 1,0 0

Le yaourt

En fait c’est essentiellement le conditionnement restrictif en pot qui est l’avantage principal du yaourt. En effet, il contient moins de protéine, plus de sucres et plus de graisses que le fromage blanc. Pas top a priori. Oui mais seulement voilà, un yaourt c’est un yaourt : Une fois qu’il est fini on sait exactement ce que l’on a absorbé comme nutriments, ce qui est assez important au final.

Par ailleurs, le yaourt se conserve très longtemps !

Le fromage blanc

D’une texture plus onctueuse, le fromage blanc possède plus de protéine et pas de graisse avec un apport plus faible en sucre, ce qui semble plutôt indiqué dans le cadre d’une alimentation modérée en calorie. Par ailleurs, l’onctuosité permet de faire des petites préparations assez rapidement qui ressemblent à des desserts corrects avec assez peu de cochonneries nutritionnelles à l’intérieur.

Le principal problème vient du conditionnement. Si l’on n’y prend pas garde, un pot d’un kilos de fromage blanc peut se faire descendre en deux repas… Même principe que le pot de glace devant la télé, un véritable piège. Méfiez-vous !

S’il semble que le lait soit un aliment qui ne fait plus du tout l’unanimité, les laitages restent encore épargné par les récentes polémiques. En résumé, on notera simplement que :

  • Le lait est un allergène puissant et très peu intéressant sur le plan nutritionnel
  • Les fromages sont trop riches en calorie pour être consommé sur une base régulière (mais peut figurer dans vos menus de manière exceptionnelle, par exemple une fois par semaine)
  • L’apport de calcium des laitages est plutôt controversé de nos jours
  • Les laitages du type yaourt ou fromage blanc, à la condition express qu’ils soient nature et/ou allégé restent valable sur le plan nutritionnel

Conclusion

Dans les deux cas, les laitages avec parcimonie sont des éléments qui peuvent être intégrés sans grand risques dans votre quotidien. Source de protéines, ils permettent d’accommoder vos autres aliments et de se faire des petits plaisir diététiques. Cela dit, attention à ne pas en abuser et comme d’habitude, tenir compte des réactions de votre corps à la prise de ces aliments.

Et vous, préférez-vous le yaourt ou le fromage blanc ?

Escaliers versus Escalators

Le quotidien nous donne des tas d’opportunités de faire travailler nos muscles et rendre hommage à notre corps (parfois même sans s’en rendre compte).

Dans les grandes villes et/ou dans tout gigacentre commercial qui se respecte, on retrouve cette formidable invention qu’est l’escalator. Vous savez, ces escaliers mécaniques que vous prenez pour passer sans effort d’un étage à un autre ?

Comme beaucoup d’avancées technologiques de ces dernières décennies, ces services facilitent la vie du péquin mais elles font oublier qu’à la base, la Nature nous a doté de solides corps (de bonnes jambes dans ce cas de figure) pour nous permettre de nous mouvoir sans assistance.

Problème

En matière de développement physique, il faut bien comprendre que toute technologie est in fine inutile si l’on ne fait pas d’efforts conséquents pour orienter le développement de sa condition physique. En définitive, plus un outil vous permet de vous « entraîner » sans effort !? (c’est un bel oxymore) plus cet outil est en contradiction avec l’essence même de la culture physique et donc plus il s’avère inutile.

En résumé, moins d’efforts conduisent à moins de résultats. C’est aussi pour cela que les athlètes très entraînés ont plus de mal à progresser car l’effort est proportionnellement moins dur pour leur corps suite aux années d’entraînement accumulées (à comparer avec le sédentaire qui n’a jamais levé le moindre poids et qui se retrouve dans un Gym du jour au lendemain : à votre avis qui aura le plus de courbatures le lendemain ?).

Recommandations

En appliquant les quelques points suivants quotidiennement, vous ferez plus d’efforts et vous atteindrez plus rapidement vos objectifs en terme de développement physique :

  • Utilisez le plus possible les escaliers.
  • Idéalement si vous êtes suffisamment en forme, montez les marches deux par deux.
  • Evitez les ascenseurs et les escalators.
  • Si vous devez prendre un escalator, faites l’effort de monter les marches en même temps que ce dernier vous propulse (même chose pour les couloirs roulants !)
  • Chaque jour qui passe, remerciez le ciel de vous avoir donné deux jambes fonctionnelles.

Conclusion

Comme souvent dans le domaine de l’activité sportive (et de la musculation en particulier), les chemins bordés de fleurs n’apportent que très rarement de résultats valables.

Préparez-vous donc à faire croisade quotidiennement et sachez que plus vous aurez d’embûches sur le chemin plus vous progresserez vite !

Et vous, utilisez-vous souvent les escalator et autre moyen mécanique de propulsion au détriment de votre propre corps pour vous déplacer ?