Le all out

Récemment j’ai lu un article relatif aux préconisations sur le nombre de séries qu’il fallait faire pour développer son physique. Dans ce post je vais vous proposer une approche expérimentale pour gagner en productivité dans vos entraînements : le all-out

Anciens principes

On a coutume de dire que suivant ce que l’on recherche comme caractéristique, il faut suivre un certain schéma de répétitions et de séries. Ces schémas usuels sont souvent décrit tel que :

  • Force : 3 séries de 3 à 5 répétitions avec 3 à 5 minutes de repos
  • Force volume : 3 à 5 séries de 5 à 8 répétitions avec 2 à 4 minutes de repos
  • Volume : 4 à 5 séries de 8 à 12 répétitions avec 1 minute 30 à 3 minutes de repos
  • Endurance : 3 à 5 séries de 12 à 20 répétitions avec 1 à 2 minutes de repos

Je ne me prononcerais pas sur l’efficacité du dispositif car je n’ai pas assez de recul et de données pour le faire (ayant principalement travaillé sur des volumes de 3 à 6 séries d’entre 5 et 12 répétitions en fait).
Ce que j’ai constaté par contre depuis que je m’entraîne, c’est que les séries effectuées à l’échec sont assez dure pour le système central tant du point de vue physique que psychologique. Si en plus vous faites 3 séries à l’échec pour chacun de vos exercices, il est assez possible que votre corps ne puisse plus suivre après quelques mois (ou années à cette cadence).

Nouvelle vision

Cette nouvelle approche consiste en fait à faire simplement 2 à 3 séries d’échauffement avec 60% du poids normal et de concentrer tous les efforts sur une série unique à l’échec, mais pas 2 ! Si vous faites deux à trois exercices pour un groupe, cela permet au système central de récupérer entre deux séries à l’échec.

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10 astuces pour un été en forme

Cette fois-ci, c’est sûr, l’été est bien là. Quelques chaleurs caniculaires nous permettent de nous installer confortablement dans la plus belle période de l’année pour les amoureux du sport et de la nature.

Dans ce billet, nous ferons un petit récapitulatif des bonnes pratiques pour peaufiner son apparence physique à l’approche de la date de sortie des maillots de bain.

10 coups de pouce

  1. Par forte chaleur, restez hydraté : L’eau, on ne le répètera jamais assez, est l’élément fondamental de la vie. Un défaut en ce liquide précipite toutes sortes de complications (problème de peaux, performances amoindries, maux de têtes, insomnies, etc.). Ayez toujours une petite bouteille d’eau avec vous et prenez l’habitude de piocher dedans régulièrement. Soyez particulièrement vigilant avec les enfants, adolescents, personnes âgées et femmes enceintes.
  2. Tranchez dans l’apport en calories : Notre corps est prodigieusement efficace pour extraire les calories des aliments que nous lui fournissons. Ceci implique qu’il faut surveiller ses apports si l’activité physique et mentale diminue, sous peine de voir nos cellules graisseuses s’activer. D’une manière générale, évitez de vous resservir, restez loin des aliments gras, bannissez toujours le sucre rapide, et diminuez les sucres lents (sauf cas particulier d’épreuve d’endurance approchant). Allez-y doucement sur les fromageset simplifiez votre alimentation.
  3. Maintenez ou augmentez l’apport en protéines : Le conseil facile. Assurez-vous de toujours avoir suffisamment de protéines dans vos rations alimentaires. Celles-ci sont irremplaçables et non négociables. Préférez un bon steak gras à un plat de pâtes.
  4. Démultipliez l’apport en légumes de saison : Pour aller de pair avec le conseil du dessus, faites main basse sur les légumes au marché et remplacez les sources de sucres (riz, pâtes, blé) par des légumes et/ou des légumineuses. En effet, ils apportent plus de micronutriments et moins de calories et permettent de varier les plaisirs et les recettes. N’ayez pas peur de manger 2 ou 3 fois la même chose sur quelques repas consécutifs.
  5. Méfiez-vous des sauces : Les sauces sont le plus souvent inutiles d’un point de vue nutritif. Si vous avez besoin de sauce, c’est que le plat proposé n’est pas suffisamment bon tout seul, et ce n’est pas une bonne chose en soit. Les sauces sont un amas de colorants, exhausteurs de gout, sels et autres joyeusetés que vous préférez voir a l’extérieur de votre estomac plutôt que dans vos besogneuses cellules. Une seule solution, s’en passer (quitte à manger moins).
  6. Remettez les grillades à l’honneur : Les grillades permettent de partager un peu de convivialité et de faire durer les soirées d’été. Mais surtout, elles permettent de faire suer la viande et d’en faire partir le gras, au moins dans une certaine mesure. C’est largement mieux que de cuisiner sa viande au beurre dans une poêle, et c’est infiniment meilleur au gout.
  7. Diversifiez vos activités : Vélo, course à pied, longues promenades, natation, canoé, musculation, sieste, tout est bon à prendre ! Profitez-en pour démarrer un cycle de musculation en faisant varier les charges et le volume total afin de choquer le muscle.
  8. Prenez l’air : Nous sommes faits pour être dehors. Si vous êtes en bureau toute l’année, profitez-en pour vous aérer le corps et la tête. Le soleil sur votre peau vous fournira une bonne dose de vitamine D. Protégez-vous lors de l’exposition aux heures de points (11h 16h pour ne pas vous abîmer les yeux et la peau).
  9. Reprenez un rythme de sommeil convenable : Profitez des beaux jours pour remettre de l’ordre dans votre rythme biologique en vous couchant et en vous levant à la même heure tous les jours et si un besoin de sommeil apparaît en journée, les siestes sont faites pour ça !
  10. Détendez-vous : Le stress est bien connu pour détruire les tissus musculaires et fatiguer l’organisme en général. Laissez les choses se gérer d’elles-mêmes (sauf affaires importante ou nécessitant votre actions personnelle et non remplaçable).

Conclusion

En toute rigueur, la préparation du corps se fait toute l’année. Il faut en permanence être à son écoute et en prendre soin. Cela passe par des cycles bien préparés que tout lecteur assidu de developpement-physique connaît. En mettant en pratique les 10 astuces de cet article, vous pourrez faire durer plus longtemps votre forme physique dans l’été.

Et vous, quelles sont vos techniques spéciales pour affiner votre silhouette ?

3 best moves – Poitrine

Les pectoraux : Que celui qui ne s’est pas mis à pousser de la fonte uniquement pour se bâtir une poitrine de gladiateur lève la main ! Bien souvent, ce sont, avec les fameux biceps, les muscles les plus représentatifs de la puissance masculine. Et il faut bien admettre qu’une poitrine masculine bien développée en impose (cf les affiches du film « 300 »).

Cela étant dit, beaucoup trop de pratiquants tombent dans le travers qui consiste à faire une quantité indéfinie d’exercices pour la poitrine (et en particulier pour les pectoraux) au détriment de tous les autres groupes musculaires.

Dans ce billet nous verrons donc quels sont les exercices nécessaires et suffisants pour se développer une poitrine digne d’un habitant de Sparte !

Principes d’anatomie de la poitrine

En fait, lorsque l’on parle de poitrine on englobe les muscles suivants :

  • Les grands pectoraux
  • Les petits pectoraux
  • Les deltoïdes antérieurs
  • Les dentelés
  • La partie haute des abdominaux (si, si !)

Dans la pratique, les exercices pour la poitrine font également (et systématiquement) intervenir les triceps qui sont des muscles d’assistance importants. Les exercices suivants sont ceux qui vous permettront de tirer le meilleur parti de vos séances de poitrine.

Exercice n°1 : Les développés haltères

Les développés inclinés et/ou couchés avec haltères sont la pierre angulaire de tout programme de poitrine. Ils ont une amplitude de mouvement importante et mobilisent la plupart des muscles stabiliteurs, ce qui permet d’obtenir un développement harmonieux et fonctionnel de la ceinture scapulaire et de la poitrine.

Les développés à la barre sont une option valable si vous savez les exécuter parfaitement (ce qui est loin d’être le cas pour tout le monde) et que ces derniers ne contraignent pas trop vos épaules.

Pour ma part, depuis une lourde blessure à l’épaule, je ne pratique plus le développé couché. Si vous pouvez en faire en toute sécurité, remerciez le seigneur de la fonte (notre maître à tous) et faites en sorte de préserver cet état de fait. Dans le cas ou cet exercice génère de l’inconfort, n’ayez que peu de scrupule à vous tourner vers les développés haltères.

Les développés déclinés ne sont pas mentionnés (enfin maintenant ils le sont techniquement… :)) car ils sont redondants avec les dips et ne correspondent pas à un fonctionnement naturel de la poitrine.

Exercice n°2 : Les dips

Le mouvement roi pour le développement de la poitrine : les dips, encore appelés plus pragmatiquement « répulsions aux barres parallèles ». Ils devraient figurer dans toute routine de poitrine digne de ce nom. Ils sollicitent les pectoraux bien sûr, les triceps, les dentelés, les épaules et le dos pour la stabilisation. ils permettent accessoirement un étirmenet supérieur des pectoraux.

Pour les plus aguerris, il est possible de se lester à l’aide d’une ceinture pour augmenter l’intensité de l’exercice. Mais alors attention, l’exécution doit être parfaite sous peine de traumatiser durablement les épaules.

Exercice n°3 : les push up

Plus simplement appelé « pompes » ou « répulsion face au sol » (à l’armée), ce mouvement, reste un basique. Par ailleurs, c’est la fonction principale des muscles pectoraux que de repousser quelque chose devant nous.

Je me souviens du musculeux rappeur « 50 cents » certifier n’avoir utilisé que cet exercice pour se bâtir une poitrine ma foi très honorable.

Exercice bonus : Le pullover

Le pull over, quant à lui, est excellent pour ouvrir la cage thoracique et étirer l’ensemble de la ceinture scapulaire. Il mobilise les pectoraux, les dentelés, les triceps (chefs longs), le dos et tout en tas de petits muscles de la ceinture scapulaire pour la stabilisation.

Conclusion

Ne perdez pas de vue que les pectoraux sont finalement de petits muscles qui ne peuvent pas être travaillés efficacement de façon isolée. Exit donc les « peck deck » et autres écartés qui stressent inutilement la coiffe des rotateurs et les épaules. Avec des exercices de base il est tout à fait possible de se forger une poitrine de guerrier.

Et vous quels sont vos exercices préférés pour ce groupe musculaire ?

Kettlebell et canicule

Il semble que mère Nature ait repris ses esprits et que les grosses chaleurs du mois de juillet sont bel et bien terminées (est-ce un bien ou un mal, je ne saurais dire).

Cela étant, j’en ai tout de même profité pour mener quelques expériences au Kettlebell swing. En voici les principaux enseignements.

Contexte

Il fait chaud, le mercure affiche 30 à 35 degrés dans Paris. Nous sommes jeudi, et jeudi c’est ravioli. Enfin non c’est plutôt séance de kettlebell swing 😉

Le problème est que sous les toits, la température est difficilement tenable. Qu’importe, on transpirera d’autant plus.

Bénéfices d’une séance de KB swing par forte chaleur

Normalement, il faut environ 200 swing pour commencer à transpirer. Par forte chaleur, au bout du cinquantième va et vient, les gouttes de sueur commencent déjà à perler sur le front et le dos !

Par la suite, le rythme avec lequel le corps produit de la transpiration est sensiblement plus élevé que d’habitude car il doit faire face à un excédent de chaleur produit par l’exercice.

En revanche, la prise de la kettlebell est mécaniquement affaiblie par la présence de transpiration qui coule le long des bras pour arriver à l’intérieur des mains. A partir de ce moment-là, il devient difficile de maintenir le poids.

Mais alors comment effectuer une séance productive de KB swing même quand il fait très chaud ?

Précautions à prendre

A circonstances exceptionnelles, précautions spéciales :

  • Buvez bien un demi litre 30 minutes avant la séance.
  • Utilisez des vêtements léger (voir minimalistes) pendant la séance. Par exemple je réalise la séance en ne portant qu’un boxer et un short, c’est largement suffisant !
  • Buvez un demi-litre immédiatement après votre séance. Cela facilitera la descente de température et indiquera au corps que l’eau ne lui fait pas défaut. Ce faisant, il éliminera d’autant plus de toxines par la transpiration de la peau.
  • Utilisez de la magnésie pour renforcer la prise le cas échéant. Cela évite de devoir mettre fin à votre séance pour de mauvaises raisons.
  • Utilisez des bandeau de poignets pour éviter que la transpiration n’affaiblisse votre prise.
  • Si possible, prenez une douche fraîche rapidement après votre séance pour faire baisser la température à un niveau acceptable.

Une dernière chose : N’essayez pas d’établir un nouveau record, cela risquerait d’être contreproductif !

Conclusion

Comme toujours il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. Si vous prenez vos précautions et que vous adaptez vos séances (quelles qu’elles soient) aux conditions extérieures (mais aussi en fonction de votre niveau de forme actuelle) alors vous ferez un pas dans la bonne direction !

Si vous avez ce qu’il faut dans le ventre pour faire votre séance de KB swing même par forte chaleur, la perte de poids gras en sera d’autant plus fulgurante !

Et vous, quelles activités aimez-vous pratiquer par forte chaleur ?

La règle d’or pour une perte de poids durable

Dans quasiment toutes les disciplines, on veut faire croire qu’il suffit de suivre des règles aveuglément pour réussir. La discipline de l’entretien et du développement physique ne fait pas exception. Cela étant, après des années d’expériences avec les clients, je me suis convaincu qu’en matière de perte de poids, il existe bel et bien une règle d’or.

Attention toutefois, il ne s’agit pas d’une recette miracle ou autre guide infaillible mais la règle part d’un simple constat. Toutes les personnes qui ont suivi cette règle ont vu leur quête couronnée de succès. Je vous propose sans plus attendre de la découvrir :

La règle d’or

La règle d’or est, comme beaucoup de choses sur developpement-physique, très simple à énoncer mais bien plus complexe à mettre en œuvre :

Pour perdre du poids durablement, vous devez apprendre à vous nourrir correctement.

Voilà, vous savez tout 🙂 Il existe des variantes : Pour gagner du poids maigre (i.e ; du muscle), vous devez apprendre à vous nourrir correctement.

Une chose est certaine, c’est qu’en choisissant de ne pas suivre cette règle, vous limitez votre potentiel. A l’inverse, en en faisant un pré requis, vous jetez les bases d’un développement physique durable, soutenable est sain.

Force est de constater que très peu de gens savent de quoi il en retourne lorsque l’on parle d’alimentation et de nourriture.

  • La majorité ne connait aucun principe rudimentaire de l’art de l’alimentation.
  • Une petite partie s’y intéresse mais sans jamais creuser le sujet suffisamment.
  • Enfin une autre partie encore plus réduite s’attache à comprendre les tenant et le aboutissants de cet art. Ce sont eux qui réussissent leur transformation physique et qui sont capable d’améliorer radicalement leur vie quotidienne grace à un effort soutenu d’appentissage.

En effet, les découvertes en alimentation sont quotidiennes et, malheureusement, quelque fois contradictoires. Par conséquent, le pratiquant ne sait plus à quel saint se vouer.

Par exemple, les végétariens ont fait le lien entre une alimentation saine (et ce n’est pas seulement grâce au retrait des produits animaux) et une longévité accrue.

Les culturistes naturels eux ont fait le lien entre une alimentation adaptée et un développement physique optimal tant d’un point de vue prise de muscle que du point de vue de la limitation des tissus adipeux.

Bien que l’activité physique soit extrêmement importante pour votre santé et votre moral, elle n’est qu’un catalyseur lorsqu’il s’agit de perdre du poids. Bien évidemment, la combinaison des deux est la meilleure façon d’atteindre vos objectifs, mais la maîtrise de votre nourriture en demeure le point clé.

Ne faites pas l’erreur de croire que vous êtes comme certains pratiquants génétiquement doués qui peuvent se permettre de manger n’importe quoi et qui sont capables de conserver un physique très respectable en terme de masse musculaire et de ratio de masse grasse. Partez plutôt du principe que s’ils prenaient la peine de maîtriser leur alimentation, leurs progrès seraient décuplés !

Comment se nourrir correctement ?

Voici les grandes idées à suivre pour aller dans la bonne direction :

  • Prendre conscience de ses habitudes alimentaires : Bien souvent, on n’est pas capable de faire le lien entre ce que l’on mange et notre état de santé alors qu’ils sont directement liés. En prenant garde à ce que vous mangez, vous pourrez détecter les aliments auxquels votre corps régissent bien et tous les autres.
  • Lire des études scientifique en étant très vigilant sur la façon dont sont conduites les expérimentations (les résultats sont souvent biaisés) : Les études scientifiques sont délicates à interpréter. Elles permettent néanmoins de se tenir informé des nouveautés. Seulement, ces mêmes études sont trop souvent financées par les groupes agroalimentaires ou pharmaceutiques qui ont un intérêt économique à dissimuler la vérité. La vigilance est donc de mise.
  • Expérimenter par soi-même (probablement le meilleur conseil) : Vous voulez avoir le cœur net de l’effet de l’alimentation végétarienne sur votre physique et vos performances ? Lancez-vous pour une période d’un mois et notez vos résultats est observation. Vous verrez que c’est de cette façon qu’on en apprend et que l’on retient le plus !
  • Se faire suivre par un coach en nutrition : Le coach en nutrition est un raccourci. Engager un coach vous permet de tirer parti de son expérience et de celles de tous ses précédents clients réunit tout en évitant les erreurs les plus dommageables. Par ailleurs, le coach sera là pour répondre à vos questions et faire en sorte que votre motivation ne faiblisse pas. C’est une aide inestimable. Je propose mes service en tant que coache en nutrition. N’hésitez pas à me contacter pour des conseils peronalisés!
  • Lire developpement-physique.com régulièrement 🙂

Conclusion

Trop souvent, on pense que les personne qui réussissent ont quelque chose que nous n’avons pas et qu’il nous semble impossible d’identifier et encore moins de posséder. S’il est indéniable que certains paramètres échappent à notre contrôle, par exemple le facteur génétique, il ne faut jamais oublier que pléthore d’autres sont sous votre contrôle. Parmi ceux-ci se trouve le paramètre de l’alimentation, qui est le plus important pour développer votre physique et particulier perdre du poids durablement.

Atteindre et conserver son poids de forme n’est pas beaucoup plus difficile que de se laisser aller à accumuler les kilos superflus. La différence c’est que dans le premier cas vous aurez une bonne estime de vous en bonus, ce qui est un avantage inestimable dans votre vie de tous les jours.

Alors faites-vous la promesse de suivre cette règle d’or !

Et vous, où en êtes-vous dans la maîtrise de votre alimentation ?

Les 5 ateliers indispensables en musculation

Quel fonteux n’a pas rêvé d’avoir sa propre salle à domicile ? J’ai souvent réfléchi et je continue d’y penser à chaque fois que je prends le métro pour me rendre au gym…

Pour beaucoup, le fait d’aller en club est un élément important de la motivation. Pour d’autres, c’est le lien social que l’activité permet qui est importante.

Pour autant, d’autres pratiquants, dont je pense faire partie, ne voient dans la salle de sport qu’un moyen d’atteindre leur objectif de développement physique. A ce titre, plus elle est simple d’accès et libre de contrainte, meilleure est la productivité du processus complet.

L’objet de l’article du jour est de montrer qu’avec un nombre relativement restreint d’ateliers, le pratiquant sérieux sera capable d’effectuer la plupart des exercices nécessaires à son développement.

Contexte

Il est de plus en plus compliqué de trouver de véritables salle de musculation digne de ce nom proposant les ateliers nécessaires et suffisant. Ces ateliers devraient permettre d’exercer tous les groupes musculaires de façon efficace.

Le lecteur de développement-physique sait que pour se faire, il doit utiliser les mouvements de base.

En partant d’une routine de base, nous verrons que seuls 5 ateliers sont nécessaires pour arriver à nos fins.

Les 5 ateliers indispensables

Ci-dessous, un tableau listant les exercices de base et les ateliers associés:

5 ateliers indispensables

  • Banc réglable : Le banc réglable devra être votre premier atelier à visiter. Associé à la paire d’haltères, il permet de travailler la poitrine, le dos, les épaules et les bras.
  • Cage à squat : La cage à squat permet de travailler les jambes et également la poitrine en association avec une barre et le banc réglable.
  • Atelier Dips Traction : L’atelier dips traction permet de travailler le dos et la poitrine avec les tractions et les dips.
  • Barre : La barre est indispensable pour les exercices du dos, des jambes et potentiellement de la poitrine et des épaules
  • Haltères : Les haltères sont utiles à peu près tout le temps :

Conclusion

Assurez-vous que votre salle propose au moins ces 5 ateliers sinon passez votre chemin.

De même, avant de laisser votre salle actuelle pour un entraînement à domicile, assurez-vous de vous procurer au moins ces 5 ateliers. Inutile d’en avoir plus !

Parmi ces différents ateliers, lesquels utilisez-vous ? Lesquels vous feraient défaut si votre salle ne les proposait pas ?

La liste magique

Aujourd’hui je vais vous présenter un outil fort important pour vous aider à respecter les engagements que vous avez pris envers votre corps et vous-même.

Genèse de l’histoire

Je me suis rendu compte que, quelquefois, malgré la rigueur et toute la bonne volonté dont on peut faire preuve, il arrive de succomber à la tentation et faire un écart au régime alimentaire (vous vous resservez en desserts alors que vous êtes en sèche, ou bien vous mangez plus que de raison parce que vous adorez ce plat en particulier, etc.)

Plus près de nous, j’ai commencé à prendre la mauvaise habitude de consommer l’équivalent d’un petit pot de yaourt en flocons d’avoines le soir, « juste pour avoir le gout » et aussi parce que les journées sont dures 😉

Malheureusement, j’ai rechuté la même semaine… Pire, l’équivalent du pot de yaourt commençait à prendre des allures de bol rempli à ras bord.

Dans un premier temps pas de panique. C’est seulement après que j’ai pu observer l’impact de ce petit écart répété sur ma silhouette que je me suis dit qu’il fallait réagir…

La solution : une simple liste

Lorsque nous nous écartons de la voie de la raison et que l’on sent que ces écarts vont nous entraver dans l’atteinte de nos objectifs, le meilleur moyen est de noter ceci sur un bout de papier immédiatement.

A la fin de la semaine, vous pouvez regarder votre journal de « petits écart ». Vous pourrez identifier le moment de vos faiblesses dans la journée mais aussi la fréquence et la gravité de vos écarts. Ces informations sont très utiles et factuelles.

Fort de ce savoir et des circonstances qui vous ont amenées à vous laisser tenter, vous allez être capable de modifier votre comportement pour vous éviter de vous retrouver dans une situation similaire dans laquelle vous savez que vous êtes enclin à céder à la tentation.

Une fois cet exercice réalisé, gardez une copie de la liste de ce que vous ne devez pas faire (par exemple pour moi ce serait « pas d’avoine le soir »). Postez en une sur votre placard et une autre sur votre frigo.

Cela vous coupera net dans votre élan mais le plus important c’est que cela vous évitera de développer une mauvaise habitude insidieuse qu’il sera très difficile de combattre par la suite (je sais de quoi je parle).

Conclusion

Cette méthode de la liste est fort simple mais redoutablement efficace. N’oubliez pas de prévoir une petite récompense si vous ne faites pas d’écarts grâce à cette liste. Ceci vous aidera à tenir vos engagements.

Dans mon cas, si je ne prends aucune portion d’avoine pendant une semaine complète alors le weekend de la semaine suivante je vais faire un brunch à volonté 🙂

Prêt ? Alors à votre liste magique !

Utilisez-vous déjà une liste pour vous rappeler à vous-même lors de vos égarements ?

Utilisez les publicités pour perdre du poids

Oui vous avez bien lu, il est possible d’utiliser la publicité pour perdre du poids et/ou optimiser votre développement physique.

En tant que citoyen des temps modernes, vous savez probablement que notre système de croissance repose sur la consommation. Aussi, il est logique que les industries, et en particulier l’industrie agro-alimentaire, afin de faire toujours plus de profit, nous poussent à la consommation. Et une fois que l’on a consommé tout ce que l’on pouvait, alors il faut inventer de nouveaux produits pour que le consommateur ne s’endorme pas et continue de rechercher la nouveauté !

C’est tout le piège…

La tendance

C’est à cause de ce système que de nombreuses professions du marketing et de la communication ont vu le jour. On a vu naître des professions telles que les télé marketeurs et les chargés d’enquêtes qui ont pour mission d’apprendre de vos comportements pour vous proposer les bons produits au bon moment afin de minimiser vos capacités de résistance à l’achat.

Les pro du design sont ensuite là pour donner une belle touche à tous les produits agro-alimentaires pour les rendre irrésistibles pour le consommateur (cf. le photographe de hamburger).

Et jusqu’aux professionnels de la santé qui vous refourguent des médicaments pour vous aider à mieux digérer ces produits nocifs pour que vous puissiez rapidement remettre le couvert…

Ou va – t-on…

Ainsi, la publicité et l’envie sont notre quotidien. Cela dit, il est aussi possible d’utiliser ce système pour distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais. Voici comment.

Pris à son propre jeu

En fait, l’arme absolue pour reprendre la main sur son apparence physique, tant pour perdre du poids que pour développer un corps plus sain, plus robuste et en meilleur santé, est la suivante :

  • A chaque fois que vous vous promenez dans la rue, dans le métro, ou au supermarché ou encore lorsque vous surfez sur le web ou parcourez des journaux, rappelez-vous de ne jamais acheter les produits alimentaires dont on fait la promotion.
  • La seule exception (et encore, il faudra être prudent) reste les denrées de bases.

Avez-vous vu beaucoup de publicité pour l’eau de votre robinet ? Et pourtant c’est celle que vous utilisez le plus.

Les légumes frais par exemple ne font pas l’objet de publicité dans le métro. En revanche le beurre a fait l’objet d’une campagne de publicité récemment et les produits laitiers également. Or vous connaissez mon point de vue sur le lait et les produits laitiers.

En synthèse

  • Les denrées de bases peuvent être achetées sans souci
  • Tout produit, nouveau, marketé ou brandé ou tout plat préparé et dont on vous fait la promotion devrait être ignoré

En suivant cette règle simple, vous éviterez d’acheter et de consommer une quantité astronomique de cochonneries et votre corps vous remerciera très rapidement !

 

Faites-vous parti des consommateurs qui se font tromper par la publicité ou bien êtes-vous désormais capable d’utiliser la publicité à votre avantage ?

Les 6 indices qui montrent que vous mangez trop gras

Entrons tout de suite dans le vif du sujet : Comment savoir si l’on cuisine et/ou si l’on mange trop gras ? Un faisceau d’indice permet de savoir, malheureusement bien souvent après que les dégâts aient été faits, si votre repas était trop riche en graisses.

En voici la liste sans plus attendre:

Les indices

  • Le plat est roboratif : Outre les fibres et les protéines, les graisses ont la capacité de faire atteindre une sensation de satiété plus rapidement que les autres nutriments. Souvenez-vous que vous devez sortir de table avec une sensation de faim tout juste comblée. Il devrait vous être possible de continuer de manger par gourmandise (mais vous n’en ferez rien !). Si votre portion est petite et ne contient vraisemblablement pas beaucoup de protéines ou de fibres mais que vous avez tout de même du mal à la terminer, c’est que les graisses y sont pour quelque chose !
  • Il faut avoir recours à du liquide vaisselle pour nettoyer les couverts ou le plat utilisés pour confectionner et/ou déguster le plat : Si votre assiette ne peut pas être nettoyée simplement en utilisant de l’eau et une éponge, il y a fort à parier que la quantité de graisses absorbée pendant le repas était trop importante.
  • Le plat placé au frigo fige rapidement : Les plats chauds en sauce dissimulent les graisses. En effet, elles sont partout et mélangées aux autres aliments. Elles sont « fondues » dans le paysage. En revanche, si une pellicule (parfois même une couche si vous avez abusé) se forme une fois au frigo, considérez que vous avez absorbé à peu de chose près la même chose lors de votre précédente dégustation. Essayez d’éviter de reproduire l’expérience (vos artères vous remercieront bien assez tôt).
  • Le plat est élaboré : Cet indice s’applique en premier lieu aux desserts. Bien souvent, les desserts sont très élaborés et il est quasiment obligatoire de passer par la case « ajouter 150 grammes de beurre » quand ce n’est pas « battre la crème en ajoutant l’huile »… En général, les matières grasses sont utilisées (sans beaucoup de parcimonie) dans les desserts pour les lier. Il est donc logique de trouver des corps gras dans n’importe quel dessert. En conclusion, évitez les desserts quels qu’ils soient.
  • Le plat est difficile à digérer : Normalement, un plat ne doit pas peser sur l’estomac dans la mesure où vous avez été raisonnable dans sa consommation. A posteriori, si la digestion est difficile c’est que soit un aliment vous dérange (allergie ou autre) soit trop de graisses sont à traiter par le corps, ce qui a pour conséquence de le fatiguer rapidement.
  • Le plat doit être conservé au frigo : C’est bien connu, les graisses laissées à l’air libre rancissent. Dès lors qu’un plat rancit c’est qu’il contenait (trop) de graisses 🙂

Et vous comment vous rendez vous compte que vous avez mangé trop gras ? Quels sont vos moyens pour savoir si vous avez mangé trop gras ?

7 règles pour dompter un apéro dinatoire

On constate l’émergence d’une nouvelle tendance pour la réception d’amis à la maison qui consiste en la préparation d’apéros dinatoires. Il est vrai que bien souvent, cette solution est plus simple à mettre sur pied, prend moins de temps et donne en général moins de travail aux hôtes.

Cependant, plus il devient élaboré et moins la phrase précédent est vraie.

Le principal problème c’est que pour ceux qui font attention à leur hygiène alimentaire, être convié et assister à un apéro dinatoire est presque toujours une véritable épreuve. Voici pourquoi :

Les vices de l’apéro dinatoire

C’est sûr, c’est tendance, c’est pratique et c’est plutôt convivial. L’apéro dinatoire est à la mode et se développe. En principe c’est un concept qui se tient bien et qui permet de recevoir des amis chez soi sans avoir à dresser une table complète (particulièrement délicat lorsque l’on vit dans un studio à Paris par exemple :)).

Il devient alors possible de proposer un plus large éventail de choix et de contenter à peu près tout le monde sans souci et sans frustration de la part des convives même les plus exigeants.

Cela permet également de faire durer le repas plus longtemps car il est possible d’apporter les plats au fur et à mesure que la soirée se déroule.

Le problème c’est justement que ce faisant, on arrive rapidement à manger sans s’arrêter et on perd rapidement le compte de ce que l’on se jette derrière la cravate ! Et ça c’est très mauvais pour notre hygiène alimentaire et corporelle.

Les règles à respecter pour ne pas saboter votre physique

Vous savez que vous n’allez pas pouvoir échapper à l’apéro dinatoire ? Pas de panique ! En suivant ces règles, vous limiterez fortement les écarts par rapport à votre ligne de conduite habituelle.

  • Veiller à boire beaucoup d’eau dès le départ

Buvez de grandes quantités d’eau pour vous couper dans votre élan. En effet, au départ, votre cerveau et votre ventre vont s’affoler devant un tel festival de mets et amuse-gueule au risque de vous faire oublier tous vos principes (et de réduire à néant tous vos effort de la semaine passée :(). Buvez au minimum 500mL d’eau  (idéalement 1 L) avant de pénétrer dans la salle de torture !

  • Se constituer une assiette et s’y tenir

Dès votre arrivée demandez une petite assiette ou une serviette qui vous servira de doseur. Ce faisant, vous pourrez disposer vos aliments dans l’assiette ou sur la serviette pour vous rendre compte des quantités en jeu. De plus vous pourrez limiter votre consommation à deux assiettes par exemple et ainsi, éviter de surconsommer tous et chacun des mets présentés !

  • Se jeter sur les légumes crus dès le coup d’envoi

Normalement, il devrait y avoir des légumes crus au menu. Si c’est le cas, allez-y gaiement, c’est à coup sur le seul mets non nocif qui se présentera à vous ce soir. S’il n’y en a pas, le challenge va être complexe pour vous !

  • Identifier les éléments constitutifs dont le taux de protéines est élevé

Identifier tous les aliments quoi ont une forte teneur en protéine et dirigez-vous en priorité vers ceux qui ont le moins de gras. Il ne sera que temps plus tard de revenir vers les aliments un peu plus gras si vous n’avez pas pu remplir votre assiette. Ce faisant, vous continuez de fournir des protéines à votre organisme et ces dernières vont accélérer l’arrivée du seuil de satiété tant recherché

  • Eviter les sauces en tout genre

Probablement votre pire ennemi de la soirée. En effet, en particulier dans le cas des apéros dinatoires, toutes les occasions sont bonnes pour goûter les sauces (sur un légume, sur un bout de saucisse sur du pain, ou que sais-je encore). Si bien qu’à la fin on peut avoir mangé énormément plus de sauce que normalement, ce qui ne vas pas vous aider à aller dans la bonne direction. Là encore, si possible mettez un peu de sauce dans votre assiette et basta.

  • Limiter les boissons autres que l’eau

Les apéros dinatoires ayant lieu le soir, vous n’avez pas besoin de calories liquides (c’est d’ailleurs vrai toute la journée mais encore plus le soir :)) Evitez donc tout simplement toute les autres boissons en dehors de l’eau que vous consommerez sans modération pour remplir votre estomac plus rapidement et plus sainement.

  • Ne jamais s’affamer avant l’apéro dinatoire

Ne faites surtout pas l’erreur d’arriver affamé à un apéro dinatoire, il relèverait alors presque du surhumain de ne pas céder devant tous ces plats délicieux au goût mais toxiques dès le gosier franchi !

N’hésitez pas à vous faire back upper par votre ami/conjoint si vous n’arrivez plus à vous retenir de manger 🙂

Bonus 1 : Liste des aliments à convoiter

  • Légumes crus
  • Légumes cuits
  • Viandes maigres (tranches de dinde, jambon blanc
  • Fromages à pates dure (Gruyère et comté par exemple)
  • Fromage blanc à 0% si disponible
  • Pain complet non beurré et non huilé

Bonus 2 : Liste des aliments à prohiber

  • Les alcools, bière, vin (et surtout pas les mélanges). Vous pouvez « gouter » de bons alcools mais cela s’arrête à la dégustation. Préférez boire de le verre d’une autre personne si vous êtes intime pour éviter de vous sentir obligé de terminer votre verre une fois servi (ce qui arrive bien souvent).
  • Viandes grasses ou en sauce (saucisse)
  • Chips (Chips normal, frites, tortillas)
  • Charcuteries et pâtés
  • Fromages frais (Boursin et autre crème de fromage)
  • Pain blanc
  • Jus de fruits avec parcimonie
  • Viennoiseries et chocolats
  • Glaces (préférez les sorbets)

La leçon du jour

Ne boycottez pas pour autant les apéros dinatoires, c’est une super occasion de se retrouver. Mais sachez que si vous voulez conserver votre avance en terme de de santé et de dévelopement physique, il vous faudra être vigilant. Si vous savez que le challenge sera trop dur ou si vous êtes dans une période de restriction calorique (ce qui peu arriver) faites vous porter pâle sauf si vous aimez vous torturer…

Vous vous apercevrez que si vous enlevez les aliments de la liste numéro 2 il ne reste plus beaucoup d’aliments sur la table de la plupart des apréos dinatoire communs…

Alors méfiez-vous des apéros dinatoires !

Et vous comment gérez-vous vos apéro dinatoires ?