Les 6 enseignements du scandale de la viande de cheval

Une histoire qui continue de faire la une de nos quotidiens à tel point que je m’en suis aperçu (alors que j’essaye de ne pas porter d’attention aux articles de presse qui n’apportent pas de réelle information).

Loin de moi l’idée de vouloir prendre part au débat, encore faudrait-il que ce dernier soit réellement posé de façon claire et précise, mais je souhaiterais tout de même profiter de cet état de fait pour tirer les 6 enseignements du scandale de la viande de cheval qui vous aideront à développer votre physique.

Revenez aux sources de l’alimentation

On ne le répètera jamais assez sur developpement-physique.com, revenez aux sources de l’alimentation ! De la même façon que les exercices de musculation les plus simples sont aussi les plus efficaces, les aliments les plus simples sont aussi les plus sains.

Voici les quelques point à observer pour limiter vos égarement sur la route :

  • Recherchez systématiquement les aliments au plus près de la nature : Préférez une tomate fraîche pour faire vous-même votre coulis, plutôt que d’acheter du coulis tout préparé avec 36 additifs. Ou alors achetez en connaissance de cause et lisez les étiquettes.
  • Détournez-vous de la complexité et du raffinement alimentaire : Préférez les plats simples avec pas plus de 5 aliments tout confondu. Ces aliments devraient être suffisants pour combler vos papilles.

Note : Le chiffre 5 est relativement arbitraire et choisi de sorte que je ne me contredise pas moi-même 🙂 Trop de saveurs tue la saveur.

Fuyez les plats cuisinés

Les plats cuisinés sont toujours trop salés, trop gras, avec trop d’additifs (qui ne sont même pas des aliments mais des produits chimiques), trop sucrés, trop pauvres en protéines (je ne veut pas dépassé 3 pages pour cet article alors j’en reste là sur les point négatifs ;)).

N’espérez pas en avoir pour votre argent si vous ignorer cet enseignement. La viande que vous retrouvez dans des lasagnes n’est rien d’autres que les morceaux qui n’ont pas passé le test de “présentabilité” au client. Comprendre, des quasi déchets. Ils sont simplement broyés avec on se sait pas trop quelles autres viandes ni quelles autres parties (de n’importe quel autre) d’animal puis mélangés à des produits chimiques pour tromper les papilles de moins en moins alertes des consommateurs.

Sachez que quand vous achetez un plat cuisiné, vous ne rendez service ni à votre santé, ni à votre porte monnaie et encore moins à votre développement physique. Difficile d’être plus explicite 😉

Ne croyez pas que tout est « safe » dans l’agroalimentaire

Quiconque connaît un peu l’envers du décor sait bien qu’il est impossible de tracer tout depuis le début et jusqu’à la fin dans la production de produits agroalimentaires. Il y aura toujours un risque d’erreur. Comment s’en sortir ?

Relisez le second enseignement et cessez d’acheter des plats cuisiné. C’est aussi simple que cela.

En effet, si vous achetez une tomate, il a peu de chance que vous y trouviez des traces de poireau ou de la carotte 🙂

Achetez en connaissance de cause

Lisez bien les étiquettes et les ingrédients contenus dans les différents produits que vous achetez. Limitez autant que faire se peut tout produit avec des listes d’ingrédients longue comme le bras pour adhérer au premier enseignement.

Ne vous trompez pas de sujet

Le scandale de la viande chevaline a ceci de bon qu’il repose la question du problème fondamental de la maîtrise de la nourriture à l’échelle mondiale. Sachez que ceux qui maîtrisent la production alimentaire dans le monde, maîtrisent le monde (cf différents reportages sur Monsanto).

En fait il ne s’agit pas de savoir si votre plat de lasagne est 100% pur bœuf (est-ce seulement possible ?) mais si vous acceptez de prendre le risque que ce que vous achetez n’est pas exactement ce qu’il y a d’écrit sur l’étiquette.

Cessons de nous mentir, quel est le problème que les lasagnes aux bœufs contiennent du cheval ? C’est peut-être même mieux pour vous car la viande de cheval est meilleure (comprendre moins grasse) que la viande bovine.

D’après nos amis végétariens (à qui cette affaire va certainement profiter, si tant est que l’on puisse utiliser ce mot), ce sont toutes les deux des bêtes paisibles que l’on élève et que l’on abat pour nos besoins alimentaires.

Prenez conscience que l’alimentation est la source de votre santé

Tout ce à quoi vous permettez l’accès à votre estomac se retrouvera en partie dans vos cellules. Pas besoin de sortir de Saint Cyr pour le deviner. Alors faites très attentions à ce que vous mangez. Continuez de lire developpement-physique.com régulièrement et cultivez-vous sans relâche  sur le sujet afin de savoir quels aliments vous réussissent et quels autres sont à bannir.

Votre alimentation vous appartient et vous n’êtes pas obligé de prendre toute information pour argent comptant, de même que vous n’êtes pas pbligé de manger ce que vous ne voulez pas manger. Ayez le courage de vos opinions et de votre choix d’être en meilleure santé.

Cela dit, ne soyez pas non plus trop paranoïaque 😉

Bon apétit.

Quelle est votre point de vue sur les plats cuisinés ? Y avez vous recours plus souvent qu’à votre tour?

Brunch – Le jeu des 7 erreurs (2/2)

La solution au jeu des 7 erreurs s’est fait attendre, mais soyez rassuré, la voici qui arrive !

Pour rappel, le principal message à retenir de ce petit jeu est que si vous  avez une alimentation saine 90% du temps alors vous pouvez prendre un peu de liberté les 10% restant sans que cela impacte votre progression ou votre maintien en bonne forme et en bonne santé. Et surtout sans aucun remord et avec bénédiction 🙂

Le jeu des 7 erreurs : Solution

Le petit déjeuner brunch à analyser était celui décrit sur la photo ci-dessous :

Brunch Jeu des 7 erreurs 1 sur 2

Beaucoup de remarques pertinentes ont été faites mais voici sans plus attendre la solution :

Brunch-Jeu-des-7-erreurs-2-sur-2

Fautes et mauvais aliments

  1. Le pain blanc est à base de farine de blé avec un indice glycémique élevé et pas souvent aussi digeste qu’on pourrait le croire. Préférez lui systématiquement le pain complet et/ou aux céréales et de toute façon avec parcimonie.
  2. Beurre et matières grasse animale : L’apport en matière grasse animale doit être rigoureusement contrôlé pour être sûr de ne pas en ingérer de trop. En l’espèce, il ne fait guère de doute que les quantités réparties sur les 4 tranches de pain sont trop importantes. Modérez votre apport en matière grasse d’origine animale.
  3. Lait de vache : En fait ce petit pot de lait de vache était initialement là être ajouté au café. Comme je ne prends pas de café (c’est un excitant et vasoconstricteur dont les méfaits surpassent les bienfaits), le pot est resté sur la table. En revanche, le lait de vache est allergène et difficilement assimilable pour le commun des mortels que nous sommes. Préférez-lui systématiquement les « lait » végétaux qui ne sont pas réellement des laits mais plutôt des jus de céréales (lait de riz, lait d’avoine, lait d’amande, lait de soja) ou bien plus simplement de l’eau.
  4. Le sucre rapide doit être banni purement et simplement.
  5. La charcuterie est une source de protéines certes mais elle apporte bien trop de graisses saturées. Pour cette raison, il faut limiter fortement (ou mieux supprimer) cette classe d’aliment de votre alimentation.
  6. Le beignet frit fourré aux fruits est une catastrophe alimentaire. Pas de protéines, des sucres rapides et des graisses trans en veux-tu en voilà (le tout dans une cargaison de calorie). Restez loin de ce type de « nourriture » si on peut dire.
  7. Le croissant fourré au chocolat. Même punition que le beignet encore que ce dernier est un peu moins gras.

Bons points

  1. Flocons d’avoine : Il est vrai qu’on a du mal à les distinguer mais en fait le fond du bol est composé de flocons d’avoine. Aliment de base fournissant protéines, fibres et glucides à index glycémique faible, c’est une denrée indispensable pour tout sportif.
  2. Fromage blanc (plus ou moins allégé) : Source de protéines et de calcium, il remplacera le lait car plus digeste.
  3. Fruits secs (banane, noix de coco, noisette, noix) : Les fruits oléagineux sont une bonne source de graisses saines et de protéines. N’en abusez pas car ils restent à forte teneur calorique.
  4. Lait végétal : Le lait de soja remplacera très bien le lait de vache dont vous avez tant de mal à vous défaire malgré votre intolérance !
  5. Fromage à pâte dure : Source de protéines et de calcium il faudra veiller à ne pas en abuser car le taux de gras est également assez élevé. Plutôt digeste, le fromage type Comté constitue encore une bonne solution en remplacement du lait.
  6. Jambon blanc/poisson : Source de protéines difficilement égalable, le jambon blanc et le poisson devront faire partie de votre petit déjeuner !
  7. Œufs brouillés : Les œufs brouillés (2 blancs pour un jaune) sont une source de protéines de premier ordre et d’acides gras essentiels. A consommer avec modération mais à ne surtout pas omettre !

La journée sans viande

Dans ce post, je souhaiterai partager avec vous une interrogation fondamentale qui m’interpelle régulièrement.

En tant qu’athlète naturel et accessoirement sportif de force, est-on condamné à se procurer régulièrement des quantités industrielles de protéines issues d’animaux ou de produits d’origine animale ? Vous l’aurez compris, le sujet de ce post touche au végétarisme.

Le végétarisme

Commençons par un petit rappel simple sur les concepts du végétarisme.

  • Une personne omnivore est un sujet qui va puiser son alimentation dans de multiples sources qu’elles soient animales ou végétale.
  • Une personne végétarienne est un sujet qui va puiser son alimentation uniquement dans les produits végétaux et également dans les produits dérivés du règne animal mais qui n’implique pas la mort de cet animal comme les œufs (ovo-végétarien) ou encore les laitages (lacto-végétarien).
  • Une personne végétalienne (ou végétarienne stricte) est un sujet qui ne va puiser son alimentation que dans le règne végétal et s’interdit de consommer tout produit issu du règne animal.

Première remarque : Les personnes qui se disent végétariennes et qui mangent du poisson, ne sont donc pas végétariennes.

Deuxième remarque : Des peuples entiers sont végétariens depuis des générations sans aucun problème (en Inde notamment).

Une approche progressive

Franchir le pas et devenir végétarien est une décision importante que je n’ai jamais pu me résoudre à prendre jusqu’à aujourd’hui, notamment pour les raisons suivantes :

  • Peur de manquer de protéines
  • Peur de ne pas couvrir tous les acides aminés essentiels
  • Peur de manquer d’autres éléments qui ne sont contenus que dans les aliments d’origine animale (notamment les micronutriments comme la vitamine B12)
  • Difficulté à remplacer toute les protéines de sources animales par des protéines d’origine végétale.
  • Complication du régime alimentaire et contraintes supplémentaires

Il est fort probable que vous vous voyez posé les mêmes questions pour ceux d’entre vous qui êtes intéressés par le sujet.

L’approche que j’adopte est comme d’habitude simple et est basée sur la progressivité : En supprimant tous les produits d’origine animale pendant un seul jour par semaine. Ce jour sera choisi parmi ceux ou l’activité physique est faible (en ce moment ça tombe un vendredi pour ma part).

Cela permet d’identifier quelles sont les difficultés propres à chacun dans la mise en œuvre d’une alimentation végétarienne. Cela permet aussi de se rassurer et de constater par soi-même que ce mode d’alimentation est soutenable dans la durée.

Exemple de plan alimentaire pour le jour sans viande :

Les quantités sont volontairement omises car elles dépendent de vos propres besoins :

Matin

  • Un demi bol de lentilles cuites avec de la levure diététique
  • Un demi bol de flocons d’avoine
  • Eventuellement un yaourt

Déjeuner

  • Une salade de quinoa avec du tofu et des légumes frais (brocoli, choux de Bruxelles, tomates, olive, épinards)
  • Eventuellement un peu de fromage

Diner

  • Salade d’endives avec huile et vinaigre
  • Une omelette de 2 ou 3 œufs avec éventuellement 3 ou 4 blanc d’œuf en plus
  • Un steak de soja ou un steak végétal si besoin
  • Fromage à pâte dure
  • Yaourt

Comme d’habitude, il ne faut pas oublier de boire beaucoup d’eau. La couleur de vos urines doit être claire voire incolore. Vous pouvez ajouter tout ce que vous souhaitez comme aliments qui n’appartient pas au règne animal

Si cela peut sembler peu de nourriture, sachez que votre corps ne s’en portera pas plus mal. Les systèmes digestif et biliaire pourront se reposer. Vous pouvez éventuellement boire du thé pour drainer un peu les toxines.

Soyez imaginatif, les combinaisons sont infinies.

Supprimer tous les produits d’orignie animale un jour par semaine est également un geste de citoyen de la planète car ce faisant, on participe à la réduction des gaz à effet de serre et de la consommation d’énergie et de nourriture destinée au bétail : C’est faire d’une pierre deux coup !

Vers le végétarisme complet ?

Il est possible d’adopter une alimentation totalement à base de végétaux. De plus en plus de personnes et d’athlètes le font (cf Jérôme Poulin et l’alimentation vivante). Par ailleurs, les avancées de l’industrie agro-alimentaire permettent d’avoir de plus en plus facilement accès à des produits nouveaux riches en protéines végétales. Cela réduit d’autant les craintes que l’on pourrait avoir quand à une éventuelle déficience en protéine.

 

Enfin, même si ce n’est pas un argument scientifiquement solide, les gorilles sont des animaux relativement proches de nous et ils se nourrissent essentiellement de plantes et d’herbes (avec quelque fois un ou deux paniers d’insectes bien juteux).

Le mieux c’est encore d’expérimenter ce mode d’alimentation sur une période courte pour en tirer nos propres conclusions.

Et vous, seriez-vous prêt à supprimer toute viande pendant un jour ? Seriez-vous prêt à devenir végétarien ?