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Faites ce test pour savoir si vous êtes surentraîné

On entend beaucoup parler du surentraînement et en particulier dans la discipline du « weight lifting » (musculation en salle en français). L’idée de ce post n’est pas de détailler ce qu’est le surentraînement (pour cela je vous invite à lire cet article) mais surtout de savoir si l’on est concerné ou pas.

C’est à l’occasion de mes errements sur le net que j’ai visionné un post vidéo d’Elliott Hulse qui est à l’origine de ce test. Si vous comprenez l’anglais, je vous invite à regarder ses posts qui sont aussi instructifs qu’originaux !

Le test

Le principe du test repose sur le fait que plus le temps passe et plus on accumule de semaines d’entraînement, plus on est censé devenir plus fort/plus endurant. Jusque-là tout va bien, c’est plutôt logique.

Seulement voilà, dans la pratique ce n’est pas aussi simple à mesurer concrètement.

L’idée est donc de tester la force des avant-bras et donc de la prise pour avoir un repère. Le test de la prise a le mérite de pouvoir être fait simplement et même à la maison si vous avez des Kettlebells.

Test avec barre

Installez-vous dans la cage à squat et chargez une barre sur les racks inférieurs environ au niveau des cuisses (ceci facilite la saisie sans avoir à faire un soulevé de terre avant).

Chargez la barre avec vraiment beaucoup de poids. Par exemple 150% de votre max au soulevé de terre. L’objectif est de mesurer le temps que vous tiendrez avec la barre dans les mains en suspensions (prise normale donc en pronation, les deux mains avec les paumes en arrière).

Une fois ce record obtenu, effectuez le test la semaine suivante :

  • Si le temps est inférieur, vous êtes probablement surentraînez et avez déjà commencé à subir les effets néfaste en perdant objectivement de la force.
  • Si le temps est égale, vous êtes limite. Il faudra suivre l’évolution la semaine d’après.
  • Si vous faites mieux, tout va bien a priori !

Test avec KB

Bien souvent, ce sont les avant-bras qui vont lâcher avant le reste du corps lorsque l’on se lance dans une série infinie de KB swings. Comme vous lisez developpement-physique depuis longtemps, vous avez déjà positionné une voire 2 (ou plus) séances de KB swing en sus de vos entraînements aux poids.

Dans ce cas, je vous invite à dédier une de ces séances au test. Dans ce cas, l’idée est de réaliser en une série un maximum de KB swing à une main avec une KB de 24 kilos.

Pourquoi à une main ? Parce que lorsque l’on utilise les deux on peut doser la force de façon à répartir entre les deux mains ce qui permet de durer beaucoup plus longtemps. L’idée du test est de faire cela rapidement.

Vous commencez donc par faire un maximum de KB swing à une main ; main droite puis main gauche et notez le résultat. L’interprétation des résultats est la même que dans la première méthode évidemment.

Note : Je vous invite à faire votre session de KB swing à deux mains dans la foulée.

Conclusion

Ce simple test (attention, je n’ai pas dit qu’il était facile non plus) permettra d’avoir une référence et/ou un indicateur plutôt fiable est facile à mettre en œuvre pour mesurer votre rapidité de progression mais surtout pour vous assurer que vous laissez suffisamment de temps à votre corps pour qu’il récupère et génère du muscle.

Il fallait y penser.

Mettez le en pratique dès que vous soupçonnez une stagnation de vos gains et/ou que vous constatez une fatigue récurrente (en d’autres termes dès que vous pensez être entré dans une phase de surentraînement).

A noter qu’il peut aussi être effectué à titre préventif.

Et vous, êtes-vous surentraîné ?

Choisir une marque de Kettlebell

Vous l’avez bien compris, le kettlebell est un outil indispensable pour développer son physique. Nous ne sommes pas les seuls à nous en être rendu compte et du coup, de plus en plus de marchands se retrouvent dans la place pour proposer leurs produits.

Dans ce billet nous allons simplement comparer les produits des deux marques dont je possède une ou plusieurs kettlebell (toutes les deux sont accessibles en boutique à Paris) :

  • Fitness Doctor
  • Bodysolid

Comparatif

A première vue, une kettlebell est une kettlebell, point final. Ce serait avoir une vision trop réductrice de l’instrument. En effet, les caractéristiques suivantes peuvent varier d’une KB à l’autre :

  • Aspérités de la poignée et du poids
  • Epaisseur de la poignée
  • Taille globale en hauteur
  • Habillage
  • Composition

Fitness Doctor

Les KB de Fitness Doctor ont une apparence plus lisse. Il n’y a pas d’aspérité (appelé aussi grain) sur la poignée. Ceci à l’avantage d’épargner les mains mais également l’inconvénient que la prise peut être limitée par glissement.

La poignée est relativement plus fine et étroite. Ce qui en fait une KB assez maniable et adaptée pour les poids légers et les exercices un peu exotiques ou athlétiques.

Bodysolid

Les KB de la marque BodySolid sont généralement un peu plus onéreuses que celles de Fitness Doctor. Je pense que c’est dû au fait que le produit est garanti à vie dans le premier cas (ce qui peut être pratique).

Les poignées sont plus rugueuses ce qui permet une saisie plus ferme. Elles sont également plus épaisses ce qui convient mieux aux mains larges et grandes. En revanche, la prise à une main peut être rendue difficile car le verrou de l’index sur le pouce n’est pas facilement réalisable.

Idéal pour les exercices de base et/ou en séries plutôt courtes.

Aide au choix

Pour faire simple, la marque de votre instrument de torture risque de dépendre de l’usage que vous souhaitez en faire.

  • Dans le cas où vous souhaitez faire des exercices avec peu de frottement palmaires de type swing, turkish get up, rowing, développé, etc. il faudra privilégier les KB de la marque Bodysolid.
  • Dans le cas des snatchs avec un objectif de 200 répétitions et plus, il pourrait être intéressant de choisir Fitness Doctor avec de la magnésie qui épargnera plus vos mains.

Prêt ? A vos KB !

Et vous, quelle marque de kettlebell utilisez-vous ?

Le sucre appelle le sucre

En tant que lecteur assidu de developpement-physique.com vous savez que le sucre rapide n’est pas un très bon ami pour votre quête d’un meilleur physique. Nous allons voir dans ce billet qu’il est même à éviter autant que possible !

Contexte

Depuis quelques temps je me surprends à avoir des envies de sucré. Jusque-là je les ai réprimées et j’ai appliqué certains des conseils que vous trouverez ci-après. Cela étant, c’est toujours un combat difficile que d’aller contre ce type d’attaque sournoise, en particulier lorsque l’on est au début d’une période de restriction calorique. Vous trouverez donc quelques pistes pour vous aider ci-dessous.

En fait le sucre simple ou sucre raffiné déclenche une série de réactions qui vont irrésistiblement vous amener à consommer de plus en plus de ces sucres. Et ce pour plusieurs raisons :

  • Le sucre raffiné a un gout sympathique que beaucoup de gens aiment. Il est très difficile de se retenir une fois qu’on a commencé à boulotter un pot de crème glacé ou de M&M’s.
  • Ensuite, les réactions physiologiques de notre corps font que l’insuline générée par la prise de sucre simple amplifie les variations du taux de sucre sanguin ce qui fait que plus on consomme de sucre rapide, plus on produit d’insuline et plus il faut maintenir un apport élevé pour éviter le crash « coup de pompe »

Quelques astuces à titre préventif

  • Séparez-vous de tout ce qui contient une source de sucre rapide chez vous. En effet, une fois que vous avez mis le doigt dans ce terrible engrenage, il est presque impossible de s’en sortir indemne (et la c’est toute la tablette de chocolat, le pot de glace, ou les 4 pots de desserts qui y passent). Votre taux de graisse ne vous remerciera pas…
  • Succombez de temps en temps (chez des amis, à une réception, au restaurant), mais toujours avec parcimonie et en vous assurant que le stock de sucre est fini et raisonnable ! 🙂
  • Si vous devez consommer des sucres rapides, assurez-vous d’avoir effectué des efforts extraordinaires avant toute chose (séance de sport intense par exemple). Les effets de la consommation de sucres seront limités mais réduiront fortement les effets bénéfiques de l’entraînement (encore plus si vous cherchez à perdre du poids…)
  • Enfin, mangez des sources de protéines et de fibres avant pendant et après votre écart sucré pour faire baisser la charge glucidique totale de la ration. Par exemple, en ajoutant un bol de flocons d’avoine, les effets du sucre vont être fortement diminués du fait du ralentissement de la digestion. Même chose pour les aliments fibreux et /ou à forte teneur en protéine.

Conclusion

Psychologiquement et physiologiquement, le sucre raffiné est un poison. Une fois que l’on commence à en consommer, notre corps se met dans un état de quasi dépendance auto renforcer par un besoin cérébrale et ensuite hormonal (par le jeu de l’insuline).

Le meilleur service que vous puissiez vous rendre est simplement de rester à l’écart de cette substance poison !

Etes-vous certain que ce simple morceau de sucre vous comblera ? Attention à l’appel du sucre !

3 best moves – bras

Les bras : Que celui qui ne s’est pas mis à pousser de la fonte pour faire craquer les manches de ses chemisettes lève la main ! Des bras bien gros et bien puissants en imposent c’est un fait. D’ailleurs Popeye avait essentiellement des gros biceps et aussi des gros avant-bras.

Cela étant dit, bien des pratiquants (et pas toujours novices) continuent d’entraîner les bras de façon sous optimale.

Dans ce billet nous verrons donc quels sont les exercices nécessaires et suffisants pour se développer une paire de « guns » digne d’un habitant des enfers !

Principes d’anatomie des bras

En fait, lorsque l’on parle de bras on englobe les muscles suivants :

  • Triceps
    • Chef long
    • Chef latéral
    • Chef médian
  • Biceps
    • Chef long
    • Chef court
  • Biceps brachial
  • Brachial
  • Avant-bras

Partons du principe que vous avez décidé d’entraîner les bras en frontal, c’est-à-dire en les sollicitant directement. Que ce soit la meilleure approche pour entraîner ce groupe n’est pas l’objet de ce post. Les exercices suivants sont ceux qui vous permettront de tirer le meilleur parti de vos séances de poitrine. Il y aura donc un total de six exercices ; trois pour les triceps et 3 pour les biceps.

Exercice n°1 : Les extensions couchées barre au front

Les extensions barre au front permettent de manipuler des charges lourdes et ciblent les trois chefs du triceps. Effectué correctement, elles permettent de de renforcer également l’anconé (ce petit muscle situé sur l’extérieur du coude). Les charges peuvent être suffisamment lourdes pour viser des séries d’entre 5 et 10 répétitions. Avec cet exercice, vous êtes bien parti pour avoir des triceps massifs et bien pleins.

Exercice n°2 : Les dips

Tiens un exercice qu’on a déjà vu il me semble. En effet, c’était un exercice clé pour le développement de la poitrine. Il se trouve qu’il est également excellent pour les triceps. Raison de plus pour l’incorporer dans votre routine.

D’aucuns diront qu’il faut varier l’inclinaison du buste pour cibler davantage les pectoraux ou les triceps. Bien sûr c’est vrai, mais garder en tête la simplicité et ne vous faites pas de nœud au cerveau. Des dips, ce sont des dips un point c’est tout.

Pour les plus aguerris, il est possible de se lester à l’aide d’une ceinture pour augmenter l’intensité de l’exercice. Mais alors attention, l’exécution doit être parfaite sous peine de traumatiser durablement les épaules.

Exercice n°3 : Les extensions par-dessus la tête avec haltère

Aussi appelé « french press », l’exercice consiste à prendre un poids en encerclant la poignée entre l’index et le pouce des deux mains au-dessus de la tête et de simplement faire descendre le poids vers le bas derrière la tête. Ceci a pour effet d’étirer le chef long du triceps et consiste donc un bon exercice de finition. Des séries de 8 à 12 répétitions semblent être indiquées.

Exercice n°4 : Les flexions de bras à la barre

Un peu le pendant des extensions à la barre pour les triceps les flexions de bras à la barre (aussi appelés curl) sont un bon exercice de base pour les biceps. La barre n’autorisant pas de rotation des poignets, le maximum de tension sera reporté sur le brachial er le chef long du biceps. Faites bien attention à ne pas effectuer de mouvement de balancier avec le corps. Il faut travailler le muscle en isolation. Alternez entre barre en Z et barre droite pour modifier la sollicitation des muscles et aussi en fonction de votre souplesse de poignets.

C’est un excellent exercice de base pour développer la force et la masse de l’ensemble des muscles fléchisseurs des bras.

Exercice n°5 : Les flexions de bras avec haltères

Les flexions avec haltères permettront justement de compléter l’exercice précédent en autorisant la rotation des poignets et dons en mettant l’accent sur l’utilisation du biceps. N’oublions qu’il s’agit là de la principale mission du biceps.

Effectuez l’exercice en alternance ou simultanément des deux mains n’a pas grande importance. Ce qu’il faut c’est bien se concentrer sur le mouvement en prenant soin de bien mobiliser les muscles ciblés.

Exercice n°6 : Les flexions de bras avec haltère su banc incliné

Cet exercice est tout à fait intéressant puisqu’il place le bras (et en particulier le biceps) dans une position d’étirement en début de mouvement. Pour le réaliser il suffit de s’assoir sur un banc incliné à 30 ou 45° et de laisser pendre ses bras avec un haltère dans chaque main. Puis d’effectuer des flexions à la force des biceps. Cela parait simple mais c’est assez difficile en réalité.

L’étirement étant plus prononcé, la sollicitation est plus forte. Plusieurs athlètes ont fini par ne réaliser que cet exercice pour les biceps puisque les autres exercices de bases (tractions, rowing barre) sollicitaient déjà largement ce muscle finalement assez petit.

Conclusion

Ne perdez pas de vue que les triceps et les triceps sont des petits muscles mis à contributions à peu près à chaque fois que vous vous rendez à la salle (même pour l’entraînement des jambes…). Là encore, les exercices les plus basiques qui vous permettent de manipuler des charges lourdes et ou qui cible de façon intense les fibres seront à privilégier.

Attention aux exercices trop contraints du type curl au banc Larry Scott qui sont des invitations aux blessures. Avec des exercices de base il est tout à fait possible de se forger des bras de Cyclopes.

Et vous quels sont vos exercices préférés pour ce groupe musculaire ?

Yaourt versus fromage blanc

Souvent dans les entretiens de coaching en nutrition, la question suivante revient sur le tapis :

Dois-je privilégier le yaourt ou plutôt le fromage blanc ?

L’objet du billet du jour est de faire la part des choses entre ces deux aliments de base.

La vraie question

En vérité, la seule vraie question qu’il faut se poser est plutôt de savoir si l’on souhaite intégrer des laitages dans notre plan alimentaire ou non.

Contrairement à ce que la majorité pense, il n’est pas nécessaire d’avoir des laitages dans son alimentation quotidienne.

Les sources de calcium et de protéines sont tout à fait trouvables dans d’autres aliments tels que les légumes, les pois et les viandes.

Pour couper court au débat, j’ai tendance à préconiser une consommation modérée voire exceptionnelle de laitages et déconseille vivement le lait.

Ceci étant dit, il est bien souvent difficile pour une personne de cesser tout apport en laitages du jour au lendemain (d’autant plus que les habitudes alimentaire en France font la part belle à ces produits). Alors du yaourt ou du fromage blanc à 0%, lequel doit-on privilégier ?

Comparatif rapide des valeurs nutritionnelles

Yaourt (Danone) Fromage blanc (0%)
Conditionnement 16*125g Pot d’1 kilo
Energie (pour 100g) 51 kcal 48 kcal
Protéines 3,7 7,3
Glucides 6,9 4,8
Dont sucres 6,9 4,8
Lipides 1,0 0

Le yaourt

En fait c’est essentiellement le conditionnement restrictif en pot qui est l’avantage principal du yaourt. En effet, il contient moins de protéine, plus de sucres et plus de graisses que le fromage blanc. Pas top a priori. Oui mais seulement voilà, un yaourt c’est un yaourt : Une fois qu’il est fini on sait exactement ce que l’on a absorbé comme nutriments, ce qui est assez important au final.

Par ailleurs, le yaourt se conserve très longtemps !

Le fromage blanc

D’une texture plus onctueuse, le fromage blanc possède plus de protéine et pas de graisse avec un apport plus faible en sucre, ce qui semble plutôt indiqué dans le cadre d’une alimentation modérée en calorie. Par ailleurs, l’onctuosité permet de faire des petites préparations assez rapidement qui ressemblent à des desserts corrects avec assez peu de cochonneries nutritionnelles à l’intérieur.

Le principal problème vient du conditionnement. Si l’on n’y prend pas garde, un pot d’un kilos de fromage blanc peut se faire descendre en deux repas… Même principe que le pot de glace devant la télé, un véritable piège. Méfiez-vous !

S’il semble que le lait soit un aliment qui ne fait plus du tout l’unanimité, les laitages restent encore épargné par les récentes polémiques. En résumé, on notera simplement que :

  • Le lait est un allergène puissant et très peu intéressant sur le plan nutritionnel
  • Les fromages sont trop riches en calorie pour être consommé sur une base régulière (mais peut figurer dans vos menus de manière exceptionnelle, par exemple une fois par semaine)
  • L’apport de calcium des laitages est plutôt controversé de nos jours
  • Les laitages du type yaourt ou fromage blanc, à la condition express qu’ils soient nature et/ou allégé restent valable sur le plan nutritionnel

Conclusion

Dans les deux cas, les laitages avec parcimonie sont des éléments qui peuvent être intégrés sans grand risques dans votre quotidien. Source de protéines, ils permettent d’accommoder vos autres aliments et de se faire des petits plaisir diététiques. Cela dit, attention à ne pas en abuser et comme d’habitude, tenir compte des réactions de votre corps à la prise de ces aliments.

Et vous, préférez-vous le yaourt ou le fromage blanc ?

Escaliers versus Escalators

Le quotidien nous donne des tas d’opportunités de faire travailler nos muscles et rendre hommage à notre corps (parfois même sans s’en rendre compte).

Dans les grandes villes et/ou dans tout gigacentre commercial qui se respecte, on retrouve cette formidable invention qu’est l’escalator. Vous savez, ces escaliers mécaniques que vous prenez pour passer sans effort d’un étage à un autre ?

Comme beaucoup d’avancées technologiques de ces dernières décennies, ces services facilitent la vie du péquin mais elles font oublier qu’à la base, la Nature nous a doté de solides corps (de bonnes jambes dans ce cas de figure) pour nous permettre de nous mouvoir sans assistance.

Problème

En matière de développement physique, il faut bien comprendre que toute technologie est in fine inutile si l’on ne fait pas d’efforts conséquents pour orienter le développement de sa condition physique. En définitive, plus un outil vous permet de vous « entraîner » sans effort !? (c’est un bel oxymore) plus cet outil est en contradiction avec l’essence même de la culture physique et donc plus il s’avère inutile.

En résumé, moins d’efforts conduisent à moins de résultats. C’est aussi pour cela que les athlètes très entraînés ont plus de mal à progresser car l’effort est proportionnellement moins dur pour leur corps suite aux années d’entraînement accumulées (à comparer avec le sédentaire qui n’a jamais levé le moindre poids et qui se retrouve dans un Gym du jour au lendemain : à votre avis qui aura le plus de courbatures le lendemain ?).

Recommandations

En appliquant les quelques points suivants quotidiennement, vous ferez plus d’efforts et vous atteindrez plus rapidement vos objectifs en terme de développement physique :

  • Utilisez le plus possible les escaliers.
  • Idéalement si vous êtes suffisamment en forme, montez les marches deux par deux.
  • Evitez les ascenseurs et les escalators.
  • Si vous devez prendre un escalator, faites l’effort de monter les marches en même temps que ce dernier vous propulse (même chose pour les couloirs roulants !)
  • Chaque jour qui passe, remerciez le ciel de vous avoir donné deux jambes fonctionnelles.

Conclusion

Comme souvent dans le domaine de l’activité sportive (et de la musculation en particulier), les chemins bordés de fleurs n’apportent que très rarement de résultats valables.

Préparez-vous donc à faire croisade quotidiennement et sachez que plus vous aurez d’embûches sur le chemin plus vous progresserez vite !

Et vous, utilisez-vous souvent les escalator et autre moyen mécanique de propulsion au détriment de votre propre corps pour vous déplacer ?

De l’histoire d’une crème réparatrice

Le billet du jour est dédié quelque part au soin de la peau. En tant que lecteur assidu de developpement-physique, nous savons déjà qu’il est fondamental de fournir un carburant de bonne qualité pour nous permettre de développer notre physique. Cela étant, il arrive quelquefois que cela ne soit pas suffisant et qu’il faille avoir recours à des aides de surface pour réparer les dégâts causés par :

  • l’entrainement,
  • le froid
  • les frottements
  • la sècheresse

Je suis un adepte du « moins, c’est plus ». Comprenez par-là que si je peux me passer des choses alors je m’en passe volontiers. Autrement dit, tout produit qui permet de réaliser plusieurs choses, en l’espèce un produit qui permet de réparer la majorité des affections de la peau, m’intéressera.

Je pense avoir trouvé un tel produit, est je vous en fais part dans mon infinie bonté ci-après.

Le produit miracle

N’y allons pas par quatre chemins, à mon sens, le produit miracle en ce qui concerne le soin de la peau n’est autre que l’homéoplasmine.

De façon pragmatique, j’ai été amené à utiliser cette crème sur à peu près tous types de lésions cutanées (sauf dans le cas de plaies profondes). Le résultat est systématiquement bluffant :

  • Ampoules
  • Cuticule
  • Gerçures des mains
  • Gerçures du visage
  • Sècheresse des mains et/ou des pieds

Dans tous ces cas, l’application de la crème démultipliera l’efficacité de la guérison dès lors que vous suivrez les conseils d’application ci-dessous.

Conseils d’application

Avant toute chose, il vaut mieux prévenir que guérir. Lorsque vous sentez que la peau se fragilise, c’est que l’usure est plus rapide que la reconstruction. C’est le signe que le corps a besoin d’un petit coup de pouce:)

Pour le reste c’est assez simple, il suffit de nettoyer la zone à traiter et de bien la sécher. Ensuite, appliquer la crème avec parcimonie (il vaut mieux en appliquer fréquemment par petites doses qu’une fois avec un gros paquet).

L’idéal étant de ne pas avoir besoin de se servir de la zone dans l’heure qui suit.

  • Dans le cas de gerçures aux lèvres, procéder à une application après manger par exemple.
  • Pour le traitement d’une ampoule ou des mains, appliquer avant d’aller dormir ou de regarder un film plutôt qu’avant d’aller au sport.

Conclusion

Prévenir l’usure et/ou la fragilisation de la peau est quelque chose d’important, voire de fondamental dans le cas des mains, pour se donner les moyens d’être opérationnel à 100% lors des entraînements (quels qu’ils soient). C’est pourquoi, il est recommandé de prendre soin de sa peau en utilisant tous les artifices nécessaires. Plus simplement, cela passe par une alimentation équilibrée, un repos bien planifié et en dernier recours, l’usage de produits et crèmes du type Homéoplasmine.

Je ne recommande pas souvent d’acheter, mais dans ce cas de figure c’est un must have.

Et vous quel produit utilisez-vous pour guérir les petites affections de la peau ?

3 best moves – épaules

Les épaules : Considérées comme un groupe secondaire, les épaules font pourtant parti des points qu’il faut soigner particulièrement (avec les mollets, les quadriceps et la finesse de la taille) pour avoir une silhouette d’exception.

Ce groupe musculaire est tout à fait fascinant. Pour commencer, il ne faut pas faire l’erreur de se limiter aux épaules à proprement parler mais plutôt de s’intéresser à tous les muscles qui composent la ceinture scapulaire : Les deltoïdes avec leurs trois têtes (frontale, latérale et postérieure), les trapèzes, tous les petits muscles de la coiffe des rotateurs et même le faisceau claviculaire du pectoral dans une moindre mesure.

Un des principaux problèmes pour les épaules réside dans le fait qu’elles sont déjà très largement sollicitées dans l’entraînement des autres muscles (dos, pectoraux et même les jambes dès lors que des exercices de bases sont impliqués).

Dans ce billet nous verrons quels sont les exercices nécessaires et suffisants pour se développer une paire d’épaules digne d’un habitant des cieux !

Exercice n°1 : Le clean & press

Le clean and press est un exercice de base tout à fait complet faisant intervenir tous les muscles de la chaîne des épaules (et accessoirement aussi les muscles des bras et du haut du dos). Pour rappel, l’exercice consiste à combiner un rowing au menton avec un développé épaule à la barre. Il est tout à fait éprouvant. Ce qui fait qu’il est rarement réalisé dans les Gym actuellement. Pourtant il est plus efficace selon moi d’effectuer 4 séries de clean & press plutôt que 4 séries de développé épaule suivies de 4 séries de rowing. D’abord, cela stress moins les articulations des épaules et surtout cela réduit le temps passé à l’entraînement.

Les muscles stabilisateurs sont également fortement mis à contribution et il n’est pas possible de tricher en réalisant un mouvement non complet ! L’amplitude du mouvement est maximale.

Exercice n°2 : Le developpé haltère

Pour continuer sur la lancée, les développés haltères permettent de mettre à contribution les muscles stabilisateurs des épaules de façon plus prononcée car les mains sont indépendantes du fait de l’utilisation d’haltères.

Lors de l’exécution, il faudra bien veiller à ne pas arrondir le dos et à ne pas utiliser de dossier de préférence. C’est plus une technique impeccable qu’un poids lourd qui donnera le meilleur résultat.

Exercice n°3 : Les élévations latérales

Les élévations latérales font figure d’intrus dans la liste puisqu’étant un exercice d’isolation. En fait, elles sont utiles car il faut parfois déclencher une brûlure importante dans les épaules pour les forcer à grossir.

En effet, les muscles à empennages qui constituent en particulier la tête latérale des deltoïdes ont, par nature, une bonne résistance à l’effort. Ce qui signifie que les lorsque les faisceaux frontaux et postérieurs déclarent forfait, il est probable que le faisceau latéral en ait encore dans le ventre.

Les élévations latérales permettent de porter une estocade supplémentaire.

Exercice bonus : Les élévations latérales couchées

Dans le cas où il resterait encore du jus, les élévations latérales couchées (avec un poids moindre) permettent de porter le coup de grâce aux épaules. Exercice fétiche d’Arnold Schwarzenegger, les séries de 15 à 20 répétitions donnent les meilleurs résultats et permettent de finir tranquillement sa séance d’épaules.

Astuce : Vous en voulez plus pour vos épaules ? Super facile, faites une session de KB snatch à la fin de votre entraînement 😉

Conclusion

Les épaules sont un muscles relativement petit et pas toujours facile à entraîner de façon optimale. Là encore, se cantonner à des exercices basiques est la clé du succès.

En utilisant les quelques exercices sus-mentionnés et en prenant garde de ne pas trop en faire pour ne pas fragiliser la ceinture scapulaire, vous serez sur la bonne voit pour modeler cet important groupe de façon optimale.

Et vous quels sont vos exercices préférés pour ce groupe musculaire ?

3 best moves – dos

Le dos : En toute sincérité, ce qui en impose le plus c’est un dos d’Atlas avec des dorsaux énormes, des rhomboïdes bien rebondis et des trapèzes qui cachent le cou ! Un tiers de la surface musculaire est occupée par les muscles du dos, ce qui en fait un groupe absolument important à développer.

Cela étant dit, le dos est tout à fait éprouvant à travailler correctement. C’est la raison pour laquelle il est souvent traité rapidement à l’aide de machines confortables qui ne permettent pas de le bosser correctement et de lui rendre tous les honneurs qu’il mérite.

Dans ce billet nous verrons donc quels sont les exercices nécessaires et suffisants pour se développer un dos de Goliath de façon à faire quelques éclipses lunaires lorsque vous sortez de chez vous.

Principes d’anatomie

En fait, lorsque l’on parle du dos, on englobe les muscles suivants :

  • Les grands dorsaux
  • Les trapèzes supérieurs, centraux et inférieurs (les trapèzes quoi !)
  • Les grands ronds
  • Les rhomboïdes
  • Les muscles spinaux
  • Les muscles érecteurs du rachis (en profondeur)
  • Les deltoïdes postérieurs dans une moindre mesure

Dans la pratique, les exercices pour le dos font également (et systématiquement) intervenir les biceps qui sont des muscles d’assistance importants. Les exercices suivants sont ceux qui vous permettront de tirer le meilleur parti de vos séances de dos.

Exercice n°1 : Les tractions

Un exercice difficile. Non non inutile de regarder la machine à poulie haute, c’est même pas la peine d’y penser. Les tractions sont difficiles c’est indéniable. J’ai eu beaucoup de mal à progresser aux tractions, je suis encore loin d’être satisfait de mes performances mais petit à petit l’oiseau fait son nid.

En tout cas, rien de tel pour attaquer une réelle séance de dos. L’accent est mis sur les grands dorsaux et les trapèzes inférieurs. Inutile de se prendre la tête sur les prises et les écartements, faites celles qui vous font le plus marrer un point c’est tout. Pour ma part c’est pronation et prise large. Essayez toutefois de varier la largeur des prises car cela permet de cibler plus ou moins certaines zones du dos.

Soyez énergique dans la réalisation des tractions. Les tractions lentes épuisent le muscle et frustrent les pratiquants. Efforcez-vous de rapidement ajouter du lest, les résultats ne se feront pas attendre (enfin je l’espère pour vous).

Exercice n°2 : Le rowing barre

Encore un exercice inconfortable ;). Le rowing barre buste penché ? Jamais entendu parler ou vu exécuté dans votre salle, c’est déplorable mais pas étonnant au regarde la difficulté et de l’inconfort du truc. Mais c’est dommage parce que c’est aussi le seul vrai exercice pour épaissir le dos. Attention à bien maîtriser la technique avant de charger et éviter de donner des coup de reins pour faire monter la barre, n’oubliez pas qu’on bosse les dorsaux ici, et pas les lombaires !

Pronation, supination prise large ou serrée, à vous de voir. Je recommande pronation largeur des épaules pour ma part.

Exercice n°3 : Le soulevé de terre

Enfin un exercice ardu ;). En effet, quand on entraîne le dos il faut savoir que rien n’est facile, on n’est pas là pour enfiler des perles ou faire quelques curls confortables, pépère Albert…

Par contre là on parle d’un exercice vraiment sérieux. Il est possible que quelques veinent pètent si vous faites les choses correctement (je rigole hein ?). Honnêtement, le soulevé de terre procure des sensations uniques et sollicite tous les muscles du corps. Tout l’art est d’arriver à focaliser votre attention sur le dos et en particulier l’intérieur du dos. Effectué correctement, le soulevé de terre permet une congestion formidable des dorsaux et des trapèzes moyens et inférieurs. Une astuce consiste à titrer les épaules en arrière et vers le bas en haut du mouvement en contractant les muscles du dos : sensations garanties.

Exercice bonus : Inutile

En effet, après 5 séries des trois exercices ci-dessus, si vous pouvez encore faire quelque chose avec votre dos c’est que vous n’y êtes pas allé suffisamment fort. La séance du dos est probablement la plus éprouvante de toutes (en concurrence directe avec les jambes mais le soulevé de terre donne un léger avantage.

Conclusion

Ne perdez pas de vue que le dos est un groupe importants dans tous les sens du terme. Les exercices d’isolations n’apportent encore une fois que peu de valeur puisque compte tenu du nombre de muscles impliqués, il faut essayer de manipuler les poids les plus importants possibles avec la synergie de chacun desdits muscles. Avec ces exercices de base il est tout à fait possible de se forger un dos de gorille argenté.

Et vous quels sont vos exercices préférés pour ce groupe musculaire ?

La mémoire de la dernière série

Le post du jour est dédié à un concept que j’ai souvent expérimenté et que j’appelle la mémoire de la dernière série.

Constat

On voit souvent des pratiquants effectuer un nombre assez élevé de séries sur un seul exercice. En soit rien de trop dérangeant tant que le nombre reste dans le domaine du raisonnable et/ou que le pratiquant connait bien ses capacités de récupération.

Il y a d’abord les séries d’échauffements puis viennent les séries de travail et enfin les séries supplémentaires effectuées avec un poids plus léger dont nous allons nous efforcer de montrer qu’elles ne sont pas forcément utiles.

En fait, le muscle a une mémoire qui lui permet de se situer par rapport à un poids donné sur un exercice donné. C’est un phénomène assez complexe qui implique la physiologie musculaire tout autant que la psychologie du pratiquant dans son épreuve.

Je m’explique : Imaginons que l’on fasse du développé couché en séries de 5*5 avec un poids assez conséquent (très honorable façon de travailler au demeurant).

Dans le cas où l’on effectue effectivement 5*5, le muscle se souviendra du poids manipulé lors de la dernière série (qui est censé être aussi lourd que lors de la première).

En revanche, si on effectue une série supplémentaire à 70% « pour congestionner » ou que sais-je encore, le muscle se souviendra de ce poids-là. Quand je dis que le muscle se souvient, je veux dire par là qu’il se rappelle qu’il a eu un mal de chien à pousser ledit poids.

Ainsi, le fait d’effectuer une série supplémentaire plus légère fausse l’impression du muscle : par conséquent lors de la prochain séance le muscle (et le corps tout entier) aura tendance à avoir plus de mal à pousser les poids utilisés lors du 5*5, ce qui à mon sens n’est pas l’objectif recherché.

Indications

Fort de ces constats, il semble pertinent de recommander au pratiquant d’éviter autant que faire se peut d’effectuer une (ou plusieurs) série(s) supplémentaire(s) pour « griller » ou « congestionner » le muscle, en particulier lorsque l’on cherche à prendre de la force et/ou du volume.

  • Efforcez-vous de toujours terminer vos exercices par une série avec un poids maximal. Note : Ce type de technique peut être utilisé avec parcimonie lorsque l’on est en période de sèche et/ou pour choquer le muscle.
  • Si le pratiquant recherche la congestion, il est souhaitable de passer sur un exercice assez différent pour l’obtenir. Ainsi, il ne trompe pas son muscle. Par exemple en faisant 5*5 en DC puis 3*10 en dips, le corps se souviendra bien des charges utilisées pour le 5*5 et il sera prêt à être plus performant la fois prochaine.
  • Il peut être intéressant d’avoir recours à ce type de stratagème sur les derniers exercices et préférentiellement sur des exercices qui ne sont pas qualifiés de basiques, sous peine de perte de performance future.

Conclusion

Encore une fois, c’est en voulant ajouter de la complexité aux choses de la vie que l’on se trompe. Restons simple surtout lorsque l’on sait que 4 séries d’un exercice avec un poids donné donneront de meilleurs résultats que des schémas compliqués (voire bizarres) de séries et de répétitions !

Stick to basics !

Et vous que pensez-vous du concept de mémoire de dernière série pour un muscle ?